"Se mettre aux abonnés absents" et "Être aux abonnés absents".

Ces deux locutions verbales du langage courant remontent à l’époque où les communications téléphoniques étaient établies par une opératrice.

Pour appeler quelqu'un, il fallait donc passer par un intermédiaire humain, à qui l'on demandait un numéro de téléphone, quelque part, du type "le 22, à Asnières (92)" ou "le 127 à Vesoul (70)".

  • Un abonné pouvait alors, au sens propre, "Se mettre aux abonnés absents" pour "Être aux abonnés absents", en informant le fournisseur de téléphonie (en l'occurrence, les PTT (Postes, télégraphes et téléphones), devenues "Postes et Télécommunications", à partir de 1959), afin que l’opératrice n’essaye pas de lui communiquer un appel.

On disait par exemple : "Bonjour, c'est le 121 à Chartres (28). Je pars en vacances pour trois semaines : merci de me mettre aux aboonés absents".

  • Tandis qu'aujourd'hui, "Être aux abonnés absents" ou "Se mettre aux abonnés absents" signifie simplement, au sens figuré :
    • ne pas venir, être absent,

On dit par exemple : "Marc n'est pas là aujourd'hui ?" "Non, il est aux abonnés absents, apparemment".

    • ou  : rester injoignable, introuvable.

On dit par exemple : "J'appelle ce fournisseur tous les jours, mais il est aux abonnés absents".

Source : wiktionary.org

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