Ce vieux proverbe français signifie que la richesse n'est malheureusement pas forcément proportionnelle au travail.
Il fait référence au bât, cette selle que l’on posait sur le dos des mulets utilisés comme bête de somme, afin d’y accrocher de lourdes charges.
En veillant naturellement à ce qu'il ne les blesse pas ! ("D'où la célèbre expression "Là où le bât blesse" ou "C'est là que le bât blesse").
Exploités comme ils l'étaient, les ânes auraient pu - s'ils avaient été rémunérés en fonction de la quantité de travail effectuée - se payer des bâts dorés.