"Un JRI".

Ce sigle ,créé en 1984 ,désigne le "Journaliste Reporter d'Images, auparavant appelé "reporter cameraman".
Caméra à l'épaule, ce journaliste de terrain, aux compétences pour le moins polyvalentes, constitue une spécialité journalistique française.
Travaillant aussi bien pour les chaînes de télévision que pour les agences de presse audiovisuelles ou les sociétés de production, le JRI se déplace en effet sur le lieu d'un événement ou d'un entretien et y enregistre, seul le plus souvent, les images et le son des reportages qu'il réalise. Puis en écrit le commentaire et en réalise le montage.

C'est naturellement la puissance des nouveaux outils numériques qui a permis le développement de ce nouveau "modèle économique", grâce auquel on peut désormais faire assurer par une seule personne ce qui auparavant requérait souvent l'intervention - au poins ponctuelle - de pas moins de... cinq professionnels : "reporter", cadreur, preneur de son, rédacteur et monteur !

Contrairement au site studyrama.com, qui qualifie le JRI de "véritable couteau suisse", je parlerais donc plutôt d'"esclave polyvalent".

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