"Un professeur des écoles".

Il s'agit de la nouvelle appellation donnée par l'Éducation Nationale, depuis 1990, à celui qui enseigne dans une école primaire, publique ou privée ; que l'on appelait depuis le XVe siècle, de manière blessante, vexante et infamante - vils gredins que nous sommes  - ... "Un instituteur".

Gageons que cela a du changer la vie de cette profession !

Trêve de plaisanterie, je sais bien que la loi Jospin, qui a institué ce changement de nom, a par ailleurs eu le mérite de largement revaloriser cette profession :

  •  que ce soit par l'alignement de leur statut sur celui des PLC (Professeurs des Lycées et Collèges), avec :
    • un recrutement au niveau de la licence,
    • et une formation et une culture professionnelle commune à tous les enseignants du primaire et du secondaire, à travers la création des IUFM (Instituts Universitaires de Formation des Maîtres (IUFM),
  •  ou par la revalorisation de la grille indiciaire ; les "Professeurs des écoles" étant dorénavant rémunérés selon la grille A de la Fonction publique et non selon la grille B ainsi que l’étaient les "Instituteurs".

Mais je persiste à croire que le changement de nom ne s'avérait pas fondamental ni indispensable.

Et j'en veux pour preuve le fait que, comme souvent en pareil cas, il ne se soit guère imposé dans le langage courant, malgré les trois décennies écoulées !

1 réflexion au sujet de « "Un professeur des écoles". »

  1. Nous sommes beaucoup à avoir "adoré" nos instituteurs et institutrices et cela me désolerait de voir disparaître ce nom ! Ils ont eu tellement d'importance dans toutes les petites communes où ils faisaient souvent fonction de secrétaire de mairie et pour les enfants de la campagne ils étaient le seul "portail" vers la connaissance !

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