"Un zététique" ou "Une zététique" et "La zététique".

Le substantif "Zététique" nous vient du grec ancien "Zetetikos" ("qui cherche, qui enquête") et il a été remis en usage dans notre pays, au  cours des années 1990, par le biophysicien français Henri Broch (né le 8 novembre 1950).

Il s'agit d'un terme de philosophie appartenant au registre désuet, qui désigne :

  • "Un zététique" ou "Une zététique" : une personne pratiquant le scepticisme, adepte du doute philosophique et du rationalisme.
  • et "La zététique" : une méthode de recherche scientifique fondée sur le doute et la vérification des informations, dont on se sert pour pénétrer la raison des choses.

Selon le professeur Broch, qui l'a remis au goût du jour en 1993, cette démarche philosophique et pratique pourrait être qualifiée d'"art du doute".

S'inspirant du scepticisme philosophique, la zététique s'appuie sur la méthode scientifique pour essayer d'appréhender efficacement le réel, par le biais d'enquêtes et d'expériences.

Elle a pour objectif de contribuer à la formation, chez chaque individu, d'une capacité d'appropriation critique du savoir humain.

Pour cela, la zététique recommande de penser avec ordre et méthode, en tenant à distance dogmes, préjugés et idées reçues.

Premières utilisations du mot aux XVIe et XVIIe siècles

Le terme "Zététique" avait d'abord été utilisé, en 1591, par le mathématicien François Viète, pour décrire l'art de modéliser un problème géométrique sous une forme algébrisée. Mais il était demeuré peu usité après lui.

Même si on pouvait le trouver dans le "Dictionnaire des termes des arts et des sciences" de Thomas Corneille, datant de 1694, avec comme définition "Qui cherche les raisons des choses".

Sources : wiktionary.org et wikipedia.org

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