"Vidéo protection" et "Vidéo surveillance".

Ces deux substantifs féminins ne doivent pas être confondus car ils désignent des réalités sensiblement différentes, que la CNIL nous explique très clairement :

  • les dispositifs de vidéoprotection filment la voie publique et les lieux ouverts au public : rue, gare, centre commercial, zone commerciale, stade, piscine, plage, etc.

Panneau "Site sous vidéoprotection"Un agent surveillant des écrans de caméras de vidéoprotection

On dit par exemple : "Christian Estrosi, le maire de Nice (06), est un fervent partisan de la vidéo protection de ses concitoyens".

Une caméra de vidéoprotection dans une rue françaiseUne caméra de vidéoprotection

  • tandis que les dispositifs de vidéosurveillance filment les lieux non ouverts au public : réserve d'un magasin, entrepôts, copropriété fermée, etc.

On dit par exemple : "Ce patron a omis de signaler à ses employés que la réserve de son magasin était placée sous vidéosurveillance".

Panneau "Établissement sous vidéosurveillance"Des images de vidéosurveillance d'entrepôt

 

 

Une caméra de vidéosurveillance dans un entrepôtDes caméras de vidéosurveillance dans un entrepôt

Dans tous les cas, les dispositifs doivent être conformes aux règles protectrices des données personnelles.

Ainsi, les personnes filmées doivent être informées de leur droit d'accès aux images. Lesquelles doivent être conservées pendant une durée limitée (en général, pas au delà d'un mois).

Mais vous êtes bel et bien fliqués ! Pardon : protégés !

Des caméras de vidéoprotection

Source : www.cnil.fr

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