"Georges Géret" ou "Georges Geret"

J'adorais cet acteur français, auquel je souhaite rendre hommage ici.

Né le 18 octobre 1924 et mort d'un cancer le 7 avril 1996, Georges Géret appartient en effet à cette catégorie d'acteurs de second rôle que le grand public connaît très bien, mais dont il ignore le plus souvent le nom, hélas.

Pourtant, nul n'a oublié certaines de ses interprétations les plus célèbres, qui sont, je crois, entrées dans la mémoire collective des cinéphiles et même souvent de la plupart des français :

  • Joseph, le jardinier-cocher assassin d’extrême-droite, dans "Le journal d’une femme de chambre", le film réalisé en 1964 par Luis Bunuel, d’après le roman éponyme, écrit en 1900 par Octave Mirbeau, qui lui apporte la consécration.

Pinot "Le gars de Bezons" (Georges Géret) et Julien Maillat (Jean-Paul Belmondo) dans "Week-end à Zuydcoote", le film franco-italien de Henri Verneuil (1964)

  • "Pinot, le gars de Bezons", armé de son FM (Fusil-Mitrailleur), aux côtés du sergent-chef Julien Maillat (Jean-Paul Belmondo), dans "Week-end à Zuydcoote", le film réalisé en 1964 par Henri Verneuil, d'après le roman éponyme, écrit en 1949 par Robert Merle. Et sa réplique culte : "Aussi sec !".

Pinot "Le gars de Bezons" (Georges Géret) dans "Week-end à Zuydcoote", le film franco-italien de Henri Verneuil (1964)

  • le fameux Rouquemoute dit "Le Rouquin", que recherche Alphonse Maréchal dit "Le malin" (Lino Ventura), dans "La métamorphoses des cloportes", le film réalisé en 1965 par Pierre Granier-Deferre, d'après le premier roman (éponyme), écrit en 1962 par Alphonse Boudard,
Arthur dit "le mou" (Maurice Biraud), Alphonse Maréchal dit "Le malin" (Lino Ventura), Rouquemoute dit "Le rouquin" (Georges Géret) et Edmond Clancul dit "Le naïf" (Charles Aznavour) dans "La métamorphose des cloportes", le film franco-italien de Pierre Granier-Deferre (1965)
Arthur dit "le mou" (Maurice Biraud), Alphonse Maréchal dit "Le malin" (Lino Ventura), Rouquemoute dit "Le rouquin" (Georges Géret) et Edmond Clancul dit "Le naïf" (Charles Aznavour) dans "La métamorphose des cloportes", le film franco-italien de Pierre Granier-Deferre (1965)
  • Roger, le voisin de Léandre Brassac (Jean Gabin), qui tombe amoureux de sa protégée Simone Leboucher (Michèle Mercier), dans "Le tonnerre de Dieu", le film réalisé en 1966 par Denys de la Pattelière, d’après le roman "Qui m’emporte", écrit en 1958 par Bernard Clavel,
  • le boulanger qui permet au commandant Roger Gallois (Pierre Vaneck) de passer en zone libre, dans "Paris brûle-t-il ?", le film réalisé en 1966 par René Clément, d’après le roman éponyme, écrit en 1964 par Dominique Lapierre et Larry Collins,
  • ou "Théodore Musard L’auvergnat", le bandit notoire qui se retrouve entièrement nu dans une cabine téléphonique, dans "Flic ou voyou", le film réalisé en 1979 par Georges Lautner, d’après le roman "L’inspecteur de la mer", écrit en par Michel Grisolia.

Ayant débuté au cinéma dès 1954 et au théâtre en 1955, il intègre le TNP (Théâtre National Populaire) de Jean Vilar en 1959.

Mais c’est au cinéma qu’il explose véritablement en 1964-1966, avec en particulier les cinq rôles évoqués.

Au total, on aura pu apprécier Georges Géret dans 75 films, en 39 années d’une superbe carrière, effectuée de 1954 à 1992.

Source : wikipedia.org

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