Celle-ci peut se manifester à tout moment pendant l’année suivant l’accouchement. Les spécialistes s’entendent pour dire qu’il n’existe pas de cause unique à ce type de dépression, mais plutôt une combinaison de facteurs qui peuvent tous jouer un rôle dans son déclenchement.
La dépression post-partum peut ainsi s’expliquer par des causes physiologiques, mais elle peut aussi être déclenchée par les énormes changements de vie provoqués par l’arrivée du bébé. Elle peut également être causée par le fait qu’on se sente dépassé, voire submergé, par les contraintes et par un manque d’équilibre entre les tâches et les activités agréables.
Les études rapportent qu'au cours des trois premiers mois suivant l’accouchement, environ 7% des mères sont touchées de façon majeure, et jusqu’à 19 % de façon légère.
Et c'est trois mois après l’accouchement que le taux de dépression postnatale est, de manière générale, le plus élevé, avant de diminuer graduellement par la suite.
Les femmes ayant déjà souffert de dépression ou d’anxiété dans le passé ou pendant leur grossesse ont davantage de risques de développer une dépression post-partum.
D’autres facteurs de risque ont également été reconnus, tels que par exemple :
- avoir récemment vécu des événements stressants (ex. : déménagement, soucis financiers),
- être peu soutenu socialement,
- avoir une faible estime de soi,
- ou éprouver une moins grande satisfaction conjugale.
La dépression post-partum est plus grave que le "syndrome du troisième jour" ou la "dépression transitoire après accouchement" ("baby blues").
Dans les cas les plus sévères, elle peut non seulement nuire à la mère, mais nuire également au développement du lien d’attachement entre son bébé et elle, et réduire ses interactions avec lui. Le développement cognitif, social et affectif de son enfant pourrait même en être affecté.
Source : naitreetgrandir.com