"Un rhinophyma".

Un rhinophyma
  • Ce terme générique décrit un nez très large, bulbeux et sanguin.

Cette affection est causée par une infiltration granulomateuse secondaire à une rosacée évoluée.

Et elle est corrélée à une consommation excessive d'alcool.

  • Les amateurs de la célèbre série de bande dessinée humoristique "Les frustrés", publiée de 1973 à 1981 par la dessinatrice et scénariste française Claire Bretécher dans "Le Nouvel Observateur", se souviennent certainement avec délice et nostalgie de l'extraordinaire gag (le tout dernier de la série) mettant en scène un homme affecté d'un rhinophyma !

Une mère de famille veuve annonce à ses 3 enfants qu'elle va recevoir à dîner un médecin qui va peut-être pouvoir lui proposer un emploi intéressant, que cela est très important pour elle, mais qu'il a un très gros nez, très très laid.

Il conviendra donc absolument de ne pas se moquer de lui et de ne faire aucune remarque à ce sujet.

La mère s'angoisse à l'idée que ses enfants ne commettent quelque gaffe, mais les enfants évitent tout impair et la soirée se déroule à merveille.

La mère amène alors la cafetière, des tasses et un sucrier. Enfin détendue, elle s'empare de la pince à sucre et demande à son invité : "Combien de sucres dans votre nez ?"...

Page 1 du dernier - et à mon sens - meilleur gag des "Frustrés" de Claire Brétecher", paru en 1980 dans "Le Nouvel Observateur"Page 2 du dernier - et à mon sens - meilleur gag des "Frustrés" de Claire Brétecher", paru en 1980 dans "Le Nouvel Observateur"

Page 3 du dernier - et à mon sens - meilleur gag des "Frustrés" de Claire Brétecher", paru en 1980 dans "Le Nouvel Observateur"Page 4 du dernier - et à mon sens - meilleur gag des "Frustrés" de Claire Brétecher", paru en 1980 dans "Le Nouvel Observateur"

Pourquoi dire : "Le black-out" (ou "Le blackout") ou "Un black-out" (ou "Un blackout") ?

Et pas, en français, selon le contexte :

  • au sens propre :
    • "Une panne électrique généralisée" ou "Une coupure de courant électrique à grande échelle", puisqu'il s'agit d'un effondrement de la totalité du réseau électrique pouvant être la conséquence d'une pénurie s'étant aggravée ou d'un problème technique imprévu.
La grande panne électrique de New-York, les 13 et 14 juillet 1977
La grande panne électrique de New-York, les 13 et 14 juillet 1977
La ville de Kiev (Ukraine), plongée dans le noir, à l'automne 2022
La ville de Kiev (Ukraine), plongée dans le noir, à l'automne 2022
    • "Un couvre-feu", c'est à dire une réduction de l'éclairage pouvant aller jusqu'à une obscurité totale, imposée par la défense passive en temps de guerre, afin de  protéger un lieu d’une attaque ennemie (aérienne, navale ou même terrestre).
La ville de Londres (Royaume-Uni),sous black-out à compter du 1er septembre 1939
La ville de Londres (Royaume-Uni), sous couvre-feu à compter du 1er septembre 1939
    • ou "Une extinction" en astronautique :
      • arrêt de la combustion d'un propulseur,
      • ou : interruption momentané de la réception des signaux émis par un engin spatial, pendant la traversée des couches denses d'une atmosphère ou lors du passage de l'engin derrière un astre.
  • et au sens figuré :
    • "Un silence médiatique" gardé et observé sur une information (une nouvelle, une décision officielle, etc.).
    • "Un trou de mémoire" ou perte momentanée de mémoire ou de conscience après avoir consommé un produit psychotrope, alcool ou drogue.
    • ou, en aéronautique : "Le voile noir" (idiotisme chromatique et idiotisme textile).

Sources : www.larousse.fr et wiktionary.org

"Un ferrovipathe".

Ferrovipathes de père en fils !

Cet amusant substantif masculin désigne un passionné du monde ferroviaire et des trains, qu'ils soient à "taille réelle" ou en miniature.

Le ferrovipathe se consacre à un ou plusieurs domaines : observation, relevés de compositions et photographie de trains ; gestion du patrimoine ferroviaire : travail historique et archivage, restauration de trains anciens (notamment de locomotives à vapeur), collection de trains ou de pièces ferroviaires ; modélisme ferroviaire.

Appellations et étymologie

Le terme de "ferrovipathe" est un néologisme, né de l'association de "ferro", par assimilation à "ferroviaire", et du grec "pathos", signifiant la passion brute.

Certains ferrovipathes se définissent avec humour comme "malades de train", par assimilation à la terminaison "pathie", venant de la même racine grecque, associée à la notion de souffrance.

Cette idée de souffrance, ou d'affection médicale, n'est pas toujours appréciée par certains, qui préfèrent se définir plus simplement comme "amateurs de trains" ou "amateurs de chemins de fer".

Des appellations synonymes existent : comme celle de "ferroviphile" (de "ferro", par assimilation à "ferroviaire", et du grec "philia" : "amour de"), ou celui plus construit de "sidérodromophile" (du grec "sidero" : "fer", "drome" : "chemin", et "philia" : "amour de").

Mais ce dernier terme est déjà employé pour désigner une paraphilie : l'excitation sexuelle provoquée par les trains et les chemins de fer.

La sidérodromophilie

Lire la suite

"Un bras cassé" ou "Un bracass".

Un bras cassé dans le plâtre
  • "Un bras cassé" est une locution nominale désignant :
    • au sens propre, dans le langage courant : un membre supérieur humain fracturé,

On dit par exemple : "Mon fils a un bras cassé : il ne peut plus aller au collège à vélo".

    • et au sens figuré, dans le registre populaire : une personne incapable, bonne à rien, peu productive, sur laquelle on ne peut compter.

On dit par exemple : "Surtout ne fais pas appel à ce plombier c'est un bras cassé !".

  • et "Un bracass" est un substantif masculin en forme d'apocope de "Bras cassé", désignant : au sens figuré, dans le registre argotique : une personne incapable, bonne à rien, peu productive, sur laquelle on ne peut compter.

On dit par exemple : "Tu as vu les bracass en train de refaire les pelouses du parc ?".

Deux bracass : les municipaux (les Chevaliers du Fiel)
Deux bracass : les municipaux (les Chevaliers du Fiel)

Source : wiktionary.org

"L'hypoacousie" ou "La perte d'acuité auditive".

La surdité : une dame parle très fort à l'oreille d'un vieil homme sourd

Il s'agit de ce que l'on appelle plus communément "La surdité".

C'est à dire la baisse de l'audition ou de la capacité à percevoir les sons (diminution de l'ouïe).

Une affection qui, en l'absence de prise en charge, elle peut être gênante dans la vie de tous les jours.

Elle peut avoir des causes diverses comme le vieillissement des cellules dues à l'âge ("Presbyacousie") ou encore l'exposition prolongée à des sons dont le volume dépasse les 85 décibels. Elle peut être définitive comme temporaire.

Source : www.ameli.fr et www.vivason.fr

Pourquoi dire : "Le binge drinking" ?

Le binge drinking : 3 jeunes gens en train de s'alcooliser

Et pas siplement, en français : "L'intoxication alcoolique aiguë" ou "L'alcoolisation massive", encore appelée '"API (Alcoolisation Ponctuelle Importante)".

Cette pratique, malheureusement de plus en plus répandue chez les jeunes depuis quelques années, consiste à consommer massivement de l'alcool dans un temps très court, dans le but d'atteindre l'ivresse le plus rapidement possible.

Le binge drinking : un jeune, assommé par le tas de bières absorbées

Source : www.drogues.gouv.fr

Connaissez-vous "La prosopagnosie" ?

Il s'agit du vocable médical désignant un trouble de la reconnaissance des visages, empêchant de se souvenir de ses interlocuteurs.

Il s'agit d'une maladie relativement rare, atteignant environ 2,5% de la population mondiale, dont reconnaissent être atteints des personnalités telles que l'acteur français Thierry Lhermitte, le journaliste français Philippe Vandel ou l'acteur américain Brad Pitt.

"Le syndrome de Guam", "L'ALS (Amyotrophic Lateral Sclerosis)", "L'ALS-PDC ((Amyotrophic Lateral Sclerosis/ Parkinsonism-Dementia Complex), "Le Lytico-Bodig disease", "Le Lytico-Bodig", "Le Lytigo-Bodig disease", "Le Lytigo-Bodig" ou "Le Bodig".

Il s'agit d'une neuropathie chronique atypique (maladie neurologique chronique dégénérative), épidémique mais non contagieuse, découverte dans l'Île de Guam, la plus grande île de l'archipel des Mariannes, dans l’océan Pacifique.

Localisation de l'île de Guam, dans le PacifiqueCarte de l'île de Guam, dans le Pacifique

 

Ce mystérieux syndrome tire son nom du fait qu'au milieu du XXe siècle, les médecins et épidémiologistes états-uniens ont constaté sur cette île - et uniquement là - une incidence anormalement élevée (50 à 100 fois plus que la normale) d'un syndrome évoquant des maladies neurodégénératives connues, mais avec des cas sporadiques parmi les jeunes.

Cette maladie, apparemment émergente n'était constatée qu'au sein de la population autochtone Chamorro, ce qui était très intrigant et préoccupant pour les épidémiologistes.

Cette maladie neurodégénérative mêlant des symptômes de sclérose latérale amyotrophique et de démence parkinsonienne a sévi durant presque un siècle, devenant la principale cause de décès, puis a fortement régressé.

L'étiologie de cette pathologie extrêmement sévère, affectant le système nerveux central et responsable de troubles à la fois moteurs et mentaux, d'évolution progressive, est longtemps restée mystérieuse.

Si les symptômes avaient été mis en relation avec la présence de neurotoxines de cyanobactéries dans des graines de cycas consommées par les Chamorros, le mystère restait entier car les quantités ingérées étaient trop faibles pour générer de tels troubles.

Jusqu’au jour où l’idée d’une bioaccumulation dans les chauves-souris frugivores fut proposée. Cette hypothèse fut validée grâce à des échantillons de spécimens conservés depuis cinquante ans dans une collection naturaliste.

Sources : wikipedia.org et cdn.reseau-canope.fr

"Yoyoter" ou "Yoyotter".

Ce curieux verbe du registre familier peut s'écrire de deux façons différentes.

Et il signifie : divaguer, perdre la tête.

On dit par exemple : "Ma pauvre grand-mère yoyote complètement".

"Un coprolithe".

Ce substantif masculin polysémique nous vient du grec ancien "kopros" ("excrément") et "lithos" ("pierre").

Et il désigne, selon le contexte :

  • en géologie et en paléontologie : un excrément humain ou animal minéralisé, fossilisé,
Un coprolithe de dinosaure
Un coprolithe de dinosaure
  • ou, en biologie : une accumulation de matières fécales déshydratées, stagnantes et durcies dans le rectum, également appelée "Fécalome" ou "Fécalithe" (substantifs masculins).

Un "coprolithe", "fécalome" ou "fécalithe"

Sources : wikipedia.org et wiktionary.org

"Le syndrome de tako-tsubo" (ou "takotsubo"), "Le tako-tsubo" (ou "takotsubo"), "La ballonisation apicale", "La cardiopathie de stress" ou "Le syndrome du coeur brisé" : des émotions trop fortes et la perte d'un être cher sont véritablement capables de vous briser le coeur !

Le "tako-tsubo" ou "Syndrome du coeur brisé"

Ce syndrome peu ou mal connu est une maladie du muscle cardiaque, générée par un stress intense, dont le nombre cas ne cesse d'augmenter depuis le début de la pandémie de COVID-19.

Ce trouble toucherait principalement les femmes.

Tout choc émotionnel ou physique entraînant un stress intense peut conduire à un tako-tsubo, davantage encore lorsque cette situation spécifique est associée à une fatigue intense. Des chercheurs de l'université de Zurich parlent notamment de décès, de rupture amoureuse, d'annonce d'une maladie, mais aussi d'intervention chirurgicale, d'agression, ou encore d'accident.

Autant dire que la pandémie de COVID-19 semble propice au syndrome du coeur brisé. Le nombre de cas aurait même été multiplié par 4,58 dans plusieurs pays pendant la crise sanitaire, comme le rapporte une étude états-unienne dévoilée en juillet 2020.

Des chercheurs de l'université John Hopkins, à Baltimore (Maryland) ont décrit plus précisément cette maladie. En 1999, l'équipe des professeurs Champion et Wittstein notait le caractère inhabituel de certains patients arrivant au centre se plaignant d'attaques cardiaques. Parmi eux, une forte proportion de femmes ménopausées qui venaient d'être victimes d'une émotion intense juste avant leur accident. "L'accumulation de stress conduit à une fragilité émotionnelle, qui peut aboutir à une paralysie du muscle cardiaque. Le coeur se met en état de sidération face à l'événement de trop, qui aurait pu être anodin en d'autres circonstances. C'est le Tako-tsubo, syndrome du cœur brisé ou cardiomyopathie de stress.

Pour mieux comprendre le phénomène, ces chercheurs ont collecté les électrocardiogrammes et différents dosages biochimiques de 19 patients souffrant de cardiomyopathie de stress, caractérisée par un spasme dans la poitrine et un affaiblissement général. Parmi les événements qui avaient amené ces malheureux à consulter, les chercheurs ont répertorié : un accident, un vol à main armée, une violente dispute et même une surprise d'anniversaire ! L'âge moyen de ces personnes était de 63 ans et 95 % étaient des femmes. Ils les ont ensuite comparés avec 7 patients atteints "de crises cardiaques classiques". Le syndrome se manifeste par des symptômes proches de l'infarctus, principalement chez la femme plutôt anxieuse, plus particulièrement au moment de la ménopause et chez les personnes en situation de précarité. C'est une urgence cardio-vasculaire encore trop méconnue, à prendre très au sérieux, tout particulièrement en cette période de COVID.

Une "fausse" crise cardiaque

Potentiellement mortel, ce syndrome a un très bon pronostic de guérison, à condition de bénéficier des traitements adéquats.

L'angiographie ne révélait aucune obstruction des artères alimentant le cœur, l'examen par les tests sanguins ne réussirent pas à déceler dans le sang les enzymes caractéristiques d'un dommage du muscle cardiaque. L'absence de dommage cardiaque a été confirmée par IRM (Imagerie par Résonance Magnétique). La capacité cardiaque revenait à la normale dans les deux semaines. En comparaison, la récupération partielle après une crise cardiaque peut prendre des semaines ou des mois et fréquemment, le dommage cardiaque est permanent.

Mais les analyses sanguines révélaient d'autres surprises. Les taux sanguins de plusieurs hormones appelées catécholamines (en particulier l'adrénaline) étaient deux à trois fois supérieurs aux autres patients après attaques cardiaques et 7 à 34 fois plus importants que les personnes en bonne santé. Sous l'effet d'une libération massive de ces hormones, une partie du cœur ne se contracte quasiment pas. Il se ballonne et prend une forme d'amphore, ce qui lui vaut le nom de "tako-tsubo" au Japon signifiant "piège à poulpe". Il s'agit d'une paralysie transitoire.

Des troubles du rythme ventriculaire, parfois graves, peuvent alors suivre. Les risques sont la mort subite, une insuffisance cardiaque aiguë, des caillots de sang dans le coeur inerte.

Les femmes davantage touchées que les hommes par le tako-tsubo

Surtout après la ménopause (probablement à cause de la chute du taux d'hormones aux effets cardioprotecteurs). Après cette première hypothèse, émise en 1999, une autre équipe états-unienne confirme cette prédominance féminine en 2005, tout comme l'issue très favorable en cas de traitement approprié.

Comment expliquer cette sensibilité féminine ? On le sait, les femmes réagissent différemment des hommes au stress. Leurs artères sont notamment plus sensibles aux effets du stress, les rendant plus sujettes aux spasmes. Ainsi, cette sensibilité féminine pourrait s'expliquer par les hormones et les liaisons nerveuses de leur cerveau et de leur coeur. Mais l'influence des hormones sexuelles sur les hormones du stress reste cependant largement mystérieuse.

L'importance d'un bon diagnostic

Alors qu'au Japon, ces troubles sont connus depuis de nombreuses années, ces cardiopathies de stress n'avaient suscité que peu d'intérêt en Occident. Les prochains travaux devront permettre de savoir si certains patients ont une vulnérabilité d'origine génétique et surtout savoir pourquoi ce syndrome des coeurs brisés touche principalement les femmes.

Ces travaux permettront demain de distinguer plus aisément ces cardiopathies de stress des véritables crises cardiaques. Bénéficiant du bon diagnostic, ces personnes pourraient éviter d'être soignées toute leur vie pour une maladie cardiovasculaire qu'elles n'ont pas. En attendant, essayez autant que possible de prendre un peu de distance par rapport aux événements stressants.

Le cerveau en cause ?

Selon une étude réalisée par des chercheurs de l'hôpital universitaire de Zurich, en Suisse, et publiée dans l'European Heart Journal, le 5 mars 2019, il y aurait un lien entre ce problème cardiaque et notre cerveau. Les scientifiques ont analysé l'activité cérébrale de 15 personnes souffrant d'un syndrome de tako-tsubo puis l'ont comparé à celle de 39 personnes en bonne santé.

Résultat, les patients atteints du syndrome ont une connectivité cérébrale différente et ne traite pas les émotions de la même manière. Ils seraient plus sensibles aux émotions fortes. Cette découverte permet d'envisager de nouvelles pistes de traitement.

Si la prévention - qui passe notamment par l'activité physique, une alimentation saine, un bon sommeil, ou encore des techniques de relaxation - peut permettre de réduire le risque d'être exposé à ce syndrome, la prise en charge doit elle être immédiate. Pour ce faire, il est primordial d'en connaître les symptômes.

Le syndrome peut être caractérisé par un essoufflement, une douleur brutale dans la poitrine en étau, des palpitations, une perte de connaissance, ou encore un malaise vagal.

Une femme de plus de 50 ans, ménopausée, en situation de rupture, ne doit surtout pas sous-estimer les premiers symptômes liés à un stress émotionnel aigu. Le syndrome de tako-tsubo nécessite une hospitalisation en urgence, pour éviter des complications graves et permettre une prise en charge en unités de soins intensifs cardiologiques. L'appel du 15 est primordial comme dans l'infarctus du myocarde, chaque minute compte !

Source : www.doctissimo.fr

"Un point de côté" ou "Une pointe de côté".

Le "point de côté" ou (plus rarement) "pointe de côté".

Ces deux locutions verbales désignent : une douleur abdominale aiguë apparaissant sur le côté du corps (généralement en dessous des côtes, à droite et légèrement à l'arrière) et survenant généralement pendant un effort physique.

De façon surprenante, ce phénomène n’est pas encore bien compris, les causes exactes du point de côté n'étant pas encore connues à ce jour.

Les deux principales hypothèses sont les suivantes :

  • une crampe musculaire du diaphragme, due à un défaut d'oxygénation lors de l'exercice physique,
  • ou une douleur liée à la traction exercée, pendant l'exercice physique, par les organes abdominaux (foie, estomac, rate) sur les ligaments qui les lient au diaphragme.

Mais les spécialistes sont au moins d’accord sur un point : avoir un point de côté de temps en temps n’est absolument pas le signe d’une maladie sous-jacente.

La douleur ressentie s’accompagne souvent d’une gêne respiratoire, et disparaît généralement dans les minutes suivant l’arrêt de l’effort, n'entraînant aucune complication. Seul risque possible : la confondre avec un vrai problème (appendicite, péritonite, infarctus du myocarde…).

Comment l'éviter ?

Un point de côté peut se faire ressentir lorsque l'on respire mal, souvent lors d'une course.

Afin de l'éviter, il suffit de contrôler sa respiration lors d'un exercice physique, en inspirant et expirant régulièrement.

Par exemple, lors d'une course : inspirer durant deux pas et expirer durant deux pas. Cela évitera non seulement les points de côté, mais aussi les crampes, essoufflements, etc.

Comment le faire passer ?

  • Pour le faire passer, il suffit de respirer plus lentement en gonflant le thorax, et en relâchant le bas-ventre le plus possible. De cette façon, le point de côté passe au bout de deux ou trois minutes.
  • Autre technique, beaucoup plus rapide : se pencher en avant en soufflant tout l'air de ses poumons.
  • Enfin, les enseignants de sport utilisent, avec les enfants, en course de fond, une technique psychosomatique consistant à tenir un caillou dans le creux de sa main, dès le début de la course. La pensée que le caillou évite le point de côté semble effectivement l'éviter. Il s'agit donc de ce que l'on appelle un placebo.

Sources : sante.lefigaro.fr et wikipedia.org