- La "loi de Murphy" doit son nom à l'ingénieur aérospatial américain Edward A. Murphy Jr, qui, le premier, en énonça le principe.
En vertu de ce célèbre adage : Tout ce qui est susceptible d'aller mal, ira mal.
Selon une variante plus détaillée de la loi de Murphy, s'il existe au moins deux façons de faire quelque chose et qu'au moins l'une de ces façons peut entraîner une catastrophe, il se trouvera forcément quelqu'un quelque part pour emprunter cette voie.
On peut interpréter cette loi de deux manières :
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- l'une, humoristique, est de prendre cette loi à la lettre, et de l'ériger en principe de pessimisme. Vue sous cet angle, la loi de Murphy est le constat, élevé au rang de principe fondamental de l'univers, que "le pire est toujours certain".
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- l'autre vision consiste à voir la loi de Murphy comme une règle de conception : on ne considère pas la loi de Murphy comme vraie, mais on conçoit tout système comme si la loi était vraie. En particulier, un équipement doit être à l'épreuve non seulement des accidents les plus improbables, mais aussi des manœuvres les plus stupides de la part de l'utilisateur. Elle justifie donc les principes de la conception de sûreté préconisant de planifier et d'éliminer d'emblée les possibilités de mauvaise utilisation, par exemple à l'aide de détrompeurs.
- La LEM (Loi de l’Emmerdement Maximum) ou "Loi de l’emmerdement universel" est une extrapolation de la loi de Murphy, avec laquelle elle est très souvent confondue.
Cette loi nous explique que lorsque quelque chose tourne mal, quelque chose de pire arrive toujours à ce moment-là.