"Madame de Sévigné" ou "La marquise de Sévigné".

Marquise de Sévigné

Il s'agit des deux noms de plume de l'épistolière française Marie de Rabutin-Chantal, née le 5 février 1626 et morte le 17 avril 1696.

Elle a 18 ans, le 4 août 1644, lorsqu'elle épouse Henri de Sévigné, baron de Sévigné et seigneur des Rochers, traditionnellement présenté comme étant de vieille et bonne noblesse bretonne, et possédant le fief de Sévigné (35).

Il semblerait cependant que les Sévigné n'aient jamais eu de titre de noblesse, mais aient fini par sacrifier à l'usage en se faisant appeler "barons". Et c'est Henri qui, le premier, a adopté le titre de marquis.

En l'épousant, Marie est donc devenue marquise par approximation bien plus que par usurpation.

Sa fille, Françoise-Marguerite de Sévigné, épouse en 1669 le comte de Grignan, deux fois veuf, et lieutenant général en Provence. En 1671 elle doit y rejoindre son mari, au grand désespoir de Mme de Sévigné, qui idolâtrait sa fille.

 

C'est à cette circonstance et à ce sentiment un peu outré, que nous devons la plus grande et la plus vivante partie des lettres de la marquise de Sévigné.

C'est donc pour distraire sa fille, qui s'ennuyait au milieu des fêtes et des tracasseries de la société provençale que Mme de Sévigné entreprend de transposer Paris (75) et Versailles (78) à Aix (13).

Elle lui écrit presque chaque jour, afin de la tenir au courant de tout ce qui pouvait l'intéresser ; mais surtout elle lui parlait de ses sentiments : l'amour maternel, avec toutes ses nuances, tantôt exalté, tantôt inquiet, tantôt désolé, tantôt joyeux.

Ces lettres constituent aujourd'hui un témoignage de premier ordre sur la société et la cour de Louis XIV.

Cette correspondance de Madame de Sévigné avec sa fille, Françoise-Marguerite de Sévigné, comtesse de Grignan, s’effectua à peu près pendant vingt-cinq ans, au rythme de deux ou trois lettres par semaine.

Ces lettres de firent d’abord l’objet d’une première édition clandestine en 1725, comprenant 28 lettres ou extraits de lettres. Et cette première édition fut suivie de deux autres, en 1726.

Pauline de grignan, marquise de Simiane, petite-fille de l’intéressée, décida alors de proposer une publication de la correspondance de sa grand-mère, confiant ce soin à Denis-Marius Perrin, un éditeur d'Aix-en-Provence (13).

Celui-ci publia 614 lettres en 1734-1737, puis 772 en 1754 ; les lettres ayant été remaniées et sélectionnées suivant les instructions de Mme de Simiane. Toutes celles touchant de trop près à la famille, ou celles dont le niveau littéraire paraissait médiocre, furent supprimées ; les lettres restantes ayant souvent fait l’objet de réécritures pour suivre le goût du jour.

La question de l’authenticité se pose donc de manière cruciale pour ces lettres. Sur les 1 120 connues, seules 15 % proviennent des autographes, lesquels ont été presque totalement détruits après usage.

Néanmoins en 1873 un lot de copies manuscrites, d’après les autographes, a été retrouvé chez un antiquaire. Il couvre environ la moitié des lettres adressées à Mme de Grignan et elles sont publiées en 1876 par Charles Capmas.

Source : www.linternaute.fr et wikipedia.org

"Karl Drais".

Il s'agit du nom simplifié sous lequel nous connaissons généralement l'inventeur allemand Karl Friedrich Christian Ludwig, baron Drais von Sauerbronn, né le 29 avril 1785 et mort le 10 décembre 1851.

C'est en 1817 qu'il présente en Allemagne son engin à deux roues, breveté, en France en 1818 sous le nom de "vélocipède", mais également appelé "draisienne", que l'on considère comme le premier ancêtre de la bicyclette.

Source : wikipedia.org

"Le général Wellington".

Les français connaissent souvent ce général anglo-irlandais, né le et mort le

Mais pas son nom... puisque s'il se nommait Arthur Wellesley, 1er comte, puis marquis, et duc de Wellington.

Son titre venait lui-même de la ville de Wellington (Angleterre) (Grande-Bretagne).

La capitale de la Nouvelle-Zélande, ainsi que la région qui l'entoure on été nommées ainsi en son honneur.