"LDLC".

Laurent de la Clergerie, fondateur du groupe LDLC

Il s'agit du surnom de l'ingénieur français Laurent De La Clergerie, fondateur, en 1996, du groupe français de commerce en ligne éponyme.

Logotype de la société française LDLC

Né Laurent Villemonte de la Clergerie, le 11 septembre 1970, ce jeune ingénieur lyonnais crée, à 25 ans seulement le site ldlc.com.

Par la suite, le Groupe LDLC est constitué de différents sites et services annexes à l'activité principale du groupe : la vente en ligne de matériel informatique et multimédia.

LDLC est introduit en bourse le 13 avril 2000.

En 2004, est inaugurée une première boutique à Lyon (69), puis une deuxième, en 2006.

Réseau de franchise

En 2012, le déploiement en France d’un réseau de magasins physiques franchisés est initié.

Un magasin de la société LDLC

La première boutique franchisée du groupe a été celle de Bourgoin-Jallieu (38) en 2014, qui précéda l'ouverture de quatre autres franchises la même année. Le réseau de magasins franchisés s'est ensuite développé jusqu’à atteindre le nombre de 55 points de vente, au printemps 2021.

Le magasin LDLC de Mérignac (33)
Le magasin LDLC de Mérignac (33)

Temps de travail

À noter : Laurent de la Clergerie, patron du Groupe LDLC, a annoncé en juillet 2020  vouloir mettre en place la semaine de 32 heures pour l'ensemble de ses salariés. Et ce nouveau temps de travail hebdomadaire est entré en vigueur en février 2021.

Chiffres

Fin 2020, le groupe LDLC affichait 724,1 millions d’euros de chiffre d’affaires, 1 000 collaborateurs et plus de 50 000 références sur son site. Et revendique jusqu’à 25 000 colis expédiés par jour !

Ce qui fait de lui le numéro un du commerce de produits de haute-technologie et de matériel informatique en France.

Publicités télévisées

Le groupe LDLC a diffusé en juin 2022, août 2022 et novembre 2022 une série de 3 publicités télévisées jouant sur son nom.

Source : wikipedia.org

"Gil Delamare".

Le cascadeur français Gil Delamare

Il s'agit du nom d'artiste du cascadeur et acteur français Gilbert-Yves de la Mare de la Villenaise de Chenevarin, né le 14 octobre 1924  et mort au cours d'une cascade le 31 mai 1966, à 41 ans, entre La Courneuve et Le Bourget (93).

Un pionnier des effets spéciaux

Étudiant en droit, il décide, à 20 ans, d'abandonner ses études pour entrer comme trapéziste dans un cirque.

Pratiquant le parachutisme, il est codétenteur du record du monde de chute libre (9 509 mètres) et a été, en 1963, la vedette du film "L'Homme-oiseau", de Louis Dalmas, chutant et dérivant avec des ailes en toile.

Le cascadeur français Gil Delamare

Cascadeur hors pair renouvelant le genre, Gil Delamare a également fait carrière :

  • comme acteur, dans une quarantaine de films, parmi lesquels " Fanfan la Tulipe" (1952) où il a pour partenaire Gérard Philipe, ou "Belles de nuit" (1952), dans lequel il joue aux côtés de Gina Lollobrigida,
  • et comme spécialiste des effets spéciaux, dans une quinzaine d'autres.

Gil Delamare a réglé des séquences cinématographiques devenues mémorables :

  • la course-poursuite avec les citrouilles et les Allemands dans "La grande vadrouille" (1966),
  • la 2CV de Bourvil qui se casse en morceaux dans "Le Corniaud" (1964),
  • la bonne soeur folle du volant dans "Le Gendarme de Saint-Tropez" (1964),
  • le parachutiste américain accroché à un toit de Sainte-Mère-Église dans "Le Jour le plus long" (1962),
  • ou encore la poursuite finale de "Fantômas" (1964).

En 1956, il a une liaison avec la célèbre mannequin-parachutiste française Colette Duval, détentrice de nombreux records. Et la vie du couple est l'objet de reportages et d'entretiens dans les organes d'information de l'époque.

En 1964, sur le tournage de "Fantômas", c'est lui qui engage Rémy Julienne, alors champion de France de moto-cross, pour réaliser des acrobaties à moto.

Et, la même année, il est l'un des protagonistes de "Les casse-cou", 7e album de la série de bande dessinée française Michel Vaillant, créée en 1957 par Jean Graton.

Couverture du 7e album de la série de bande dessinée française "Michel Vaillant", de Jean Graton (1964)

Décès lors d'une cascade

Lors du tournage du film "Le Saint prend l'affût" (1966) de Christian-Jaque, qui se déroule sur une portion de l'Autoroute du Nord en construction, l'une des scènes dans laquelle il double l'acteur Jean Marais comporte un tête-à-queue.

Malheureusement, le revêtement neuf est trop adhérent. Il aurait été possible de recouvrir la chaussée de gravillons pour faciliter le dérapage de la Renault Floride S décapotable que Gil doit conduire, mais ceux-ci sont trop clairs et se seraient vus. Le temps pressant, Gil Delamare décide néanmoins de poursuivre, avec les cascadeurs Gaston Woignez et Odile Astier. Aux alentours de 17 h 40, la Renault, mise en dérapage, ripe au lieu de glisser. Sous la force exercée sur les pneus par l'adhérence du revêtement, un bras de l'essieu arrière se brise, faisant pivoter la voiture sur elle-même avant de partir en tonneaux, éjectant les passagers mais coinçant Gil Delamare sous elle, le tuant net.

Source : wikipedia.org

"Philippe Lavil".

Le chanteur français Philippe Durand de la Villejegu du Fresnay, dit Philippe Lavil

Il s'agit du nom de scène du chanteur français Philippe Durand de la Villejegu du Fresnay, né le 26 septembre 1947 à Fort-de-France (Martinique).

Philippe Lavil est un "béké", descendant de colons français des Antilles.

Le chanteur français Philippe Durand de la Villejegu du Fresnay, dit Philippe Lavil

Il enregistre son premier 45 tours dès 1969 ("À la califourchon").

"À la califourchon", le premier 45 tours du chanteur français Philippe Lavil, enregistré en 1969

Et l'année suivante, en 1970, "Avec les filles, je ne sais pas", une chanson qui va devenir un tube et l'un de ses plus grands succès.

"Avec les filles je ne sais pas" : le 45 tours du premier tube du chanteur français Philippe Lavil, enregistré en 1970

Ses disques suivants ne rencontre pas le succès et, en 1982, alors qu'il envisage de quitter la musique, il enregistre "Il tape sur des bambous", une chanson écrite par Didier Barbelivien, qui devient le tube de l'été et son plus grand tube, avec 1,8 million d'exemplaires vendus.

En 1985, il enregistre une chanson à nouveau signée Barbelivien, qui rencontre également un grand succès, "Elle préfère l'amour en mer".

"Elle préfère l'amour en mer" : un 45 tours du chanteur français Philippe Lavil, enregistré en 1985

Et en 1987, "Kolé Séré", en duo avec Jocelyne Béroard, la chanteuse du groupe Kassav.

"Kolé Séré" : un 45 tours enregistré en 1985 par Philippe Lavil et Jocelyne Béroard, la chanteuse du groupe Kassav

Source : wikipedia.org

"Toulouse-Lautrec".

Le peintre français Henri de Toulouse-Lautrec

Henri Marie Raymond de Toulouse-Lautrec-Monfa est un peintre, dessinateur, lithographe, affichiste et illustrateur français, né le 24 novembre 1864 et mort le 9 septembre 1901, à seulement 37 ans.

C'est un aristocrate, issu de l'une des plus vieilles familles nobles de France.

Figure emblématique du Paris de la fin du XIXe siècle, c'est un peintre majeur du post-impressionnisme et de l’Art nouveau.

Un physique très ingrat

Toulouse-Lautrec était infirme, apparemment atteint de pycnodysostose, une maladie génétique due à la consanguinité de ses parents, cousins au premier degré.

Le peintre français Henri de Toulouse-Lautrec, peint par le peintre Henri Rachou, en 1883
Le peintre français Henri de Toulouse-Lautrec, peint par le peintre Henri Rachou, en 1883

Il zézaye, a les lèvres et le nez épais. Son tronc est de taille normale mais ses membres sont courts. Sa maladie affecte en effet le développement des os et les fragilise : deux accidents survenus au cours de son adolescence ont amplifié le problème. Toulouse-Lautrec se casse les deux fémurs à un an d’intervalle et malgré des soins pour tenter de le guérir, l’homme ne dépassera jamais la taille de 1,52m.

Toutefois, si ce handicap l’empêchait de pratiquer certaines activités, cela lui a également permis de se consacrer davantage à l’art.

Ami de Van Gogh

Il travaille pendant un temps dans l’atelier de René Princeteau mais c’est dans l’atelier de Fernand Cormon qu’il va apprendre le plus. Il l’intègre en novembre 1882 et y restera jusqu’en 1886. C’est dans le cadre de cet apprentissage qu’il fera la connaissance de plusieurs artistes dont Vincent van Gogh qui réside à Paris entre 1886 et début 1888. Les deux hommes noueront une amitié forte et étudieront ensemble l’art du portrait.

La vie parisienne nocturne comme principal source d'inspiration

À cause de son choix de carrière, Toulouse-Lautrec estime qu’il n’a plus sa place au sein de l’aristocratie dont il est issu. L’agitation de Montmartre est assez captivante et il devient rapidement adepte de la vie de bohème. Oiseau de nuit, il fréquente les cabarets et les maisons closes et dépeint le charme atypique de ces lieux de plaisir.

Parmi ses sujets fétiches, on trouve notamment toutes les femmes qu’il a côtoyées et qu’il a immortalisées avec plus de 150 dessins et peintures.

En plus des oeuvres racontant la vie nocturne, il a également réalisé des illustrations pour l’hebdomadaire humoristique "Le rire" dans les années 1890.

Toulouse-Lautrec réalise des commandes d'affiches insolites dont une qui va faire connaître un lieu désormais mythique de la capitale : le Moulin Rouge. En 1889, le cabaret se prépare à ouvrir ses portes et sa promotion sera assurée grâce à une série d’affiches lithographiques réalisées par le peintre. Mais ces affiches ne sont pas les seules dans l’oeuvre du peintre. Il fera également la publicité de plusieurs autres cabarets comme celui d’Aristide Bruant, Les jardins de Paris ou le Divan japonais.

Le chansonnier et écrivain français Aristide Bruant peint par le peintre Toulouse-Lautrec
Le chansonnier et écrivain français Aristide Bruant peint par le peintre Toulouse-Lautrec

Un peintre très prolifique

Entre ses illustrations, ses toiles et ses affiches, Toulouse-Lautrec a touché à de nombreuses facettes de l’art pictural. Cette curiosité et cette productivité comptent d’ailleurs parmi les plus importantes jamais constatées. En l’espace de 20 ans, il réalisera en effet pas moins de 275 aquarelles, 363 affiches, 737 toiles et 5 084 dessins.

Sources : wikipedia.org et dailygeekshow.com

"Karl Drais".

Il s'agit du nom simplifié sous lequel nous connaissons généralement l'inventeur allemand Karl Friedrich Christian Ludwig, baron Drais von Sauerbronn, né le 29 avril 1785 et mort le 10 décembre 1851.

C'est en 1817 qu'il présente en Allemagne son engin à deux roues, breveté, en France en 1818 sous le nom de "vélocipède", mais également appelé "draisienne", que l'on considère comme le premier ancêtre de la bicyclette.

Source : wikipedia.org