Comme l'a déclaré l'avocat français Robert Badinter, le 25 avril 2019, dans l'émission radiophonique de Laure Adler "L'heure bleue", sur la chaîne publique française France Inter.
Mais, tout simplement : "Je suis allé à Strasbourg" !
Je suis proprement effaré par le nombre de personnalités publiques - y compris de premier plan - qui continuent de commettre ce solécisme : "J'ai été" (quelque part), en lieu et place de "Je suis allé" (quelque part) !
Et je totalement affligé de constater que même un professionnel du verbe de premier ordre, tel que l'ancien garde des Sceaux de François Mitterrand et président du Conseil constitutionnel, se laisse aller à de telles dérives linguistiques, ajoutant au surplus un joli pléonasme ("Moi-même je" en lieu et place de "Je") à son solécisme.
C'est donc uniquement par respect pour son parcours et son grand âge que je m'abstiendrai de lui décerner mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".