Pourquoi dire : "Le storytelling" ?

Et pas, en français : "La mise en récit" (*) !

Ou, ainsi que le disent nos amis Québecois : "L'accroche narrative" !

De quoi s'agit-t-il ?

Il s'agit en effet d'une méthode de communication fondée sur une structure narrative du discours qui s'apparente à celle des contes et des récits.

Elle est très utilisée en mercatique, car elle permet de capter plus facilement l'attention des cibles (clients ou électeurs), afin de promouvoir la vente d'un produit ou d'améliorer l'image de marque d'une personnalité. Avec les histoires en effet, faire passer un message devient plus simple, car cela suscite des émotions. Elles rendent la communication mémorable, efficace et divertissante.

Il s'agit d'une technique de mercatique émotionnel. Elle rend le produit ou la marque plus proche de ses clients et constitue un plus pour sa valeur ajoutée et sa notoriété. Cependant, afin de ne pas perdre la confiance des clients, les récits mensongers sont à éviter.

Utilisation

Dans les pays anglophones, la mise en récit est surtout utilisée en communication d'entreprise en temps de crise.

En France, il semble moins utilisé, sauf dans certains secteurs (automobile, luxe, alimentation) où les consommateurs semblent rassurés par les entreprises faisant preuve de longévité. Les clients achètent moins un produit ou une marque s'ils n'adhèrent pas à son histoire.

Et l'emploi de la mise en récit, notamment par les conseillers en communication politique dits "façonneurs d’image", est souvent controversé.

(*) : dénomination recommandée officiellement par la Commission d'enrichissement de la langue française.

Sources : wikipedia.org et fiches-pratiques.chefdentreprise.com

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.