Pourquoi dire : "Une target", "Targeté(e)" ni "Targeter" ?!

Une cible

Et pas : "Une CIBLE", "CIBLÉ(E)" et "CIBLER" !

 

"Le cul de bus".

Cette locution nominale masculine en forme d'idiotisme corporel relève du langage familier.

Et elle désigne dans le jargon de la publicité :

  • un emplacement publicitaire situé, comme son nom l'indique, à l'arrière d'un bus.

Une affiche "cul de bus"

  • ainsi que le format publicitaire d'affichage extérieur correspondant.

Le format standard d'une affiche cul de bus est normalement de 99 X 83 cm, mais certains bus pour touristes proposent des formats plus importants.

Le terme de cul de bus est cependant également utilisé pour désigner des formats plus importants qui, en utilisant la vitrauphanie, permettent de recouvrir intégralement l'arrière d'un bus ou parfois d'un autocar.

Une vitrauphanie "cul de bus" intégral

Les cul de bus sont en moyenne 4,7 x plus regardés que leur part d'espace équivalente dans l'environnement. Et même 6,5 x plus pour les automobilistes.

Source : www.definitions-marketing.com

Pourquoi dire : "Le black-out" (ou "Le blackout") ou "Un black-out" (ou "Un blackout") ?

Et pas, en français, selon le contexte :

  • au sens propre :
    • "Une panne électrique généralisée" ou "Une coupure de courant électrique à grande échelle", puisqu'il s'agit d'un effondrement de la totalité du réseau électrique pouvant être la conséquence d'une pénurie s'étant aggravée ou d'un problème technique imprévu.
La grande panne électrique de New-York, les 13 et 14 juillet 1977
La grande panne électrique de New-York, les 13 et 14 juillet 1977
La ville de Kiev (Ukraine), plongée dans le noir, à l'automne 2022
La ville de Kiev (Ukraine), plongée dans le noir, à l'automne 2022
    • "Un couvre-feu", c'est à dire une réduction de l'éclairage pouvant aller jusqu'à une obscurité totale, imposée par la défense passive en temps de guerre, afin de  protéger un lieu d’une attaque ennemie (aérienne, navale ou même terrestre).
La ville de Londres (Royaume-Uni),sous black-out à compter du 1er septembre 1939
La ville de Londres (Royaume-Uni), sous couvre-feu à compter du 1er septembre 1939
    • ou "Une extinction" en astronautique :
      • arrêt de la combustion d'un propulseur,
      • ou : interruption momentané de la réception des signaux émis par un engin spatial, pendant la traversée des couches denses d'une atmosphère ou lors du passage de l'engin derrière un astre.
  • et au sens figuré :
    • "Un silence médiatique" gardé et observé sur une information (une nouvelle, une décision officielle, etc.).
    • "Un trou de mémoire" ou perte momentanée de mémoire ou de conscience après avoir consommé un produit psychotrope, alcool ou drogue.
    • ou, en aéronautique : "Le voile noir" (idiotisme chromatique et idiotisme textile).

Sources : www.larousse.fr et wiktionary.org

Pourquoi dire : "Le storytelling" ?

Et pas, en français : "La mise en récit" (*) !

Ou, ainsi que le disent nos amis Québecois : "L'accroche narrative" !

De quoi s'agit-t-il ?

Il s'agit en effet d'une méthode de communication fondée sur une structure narrative du discours qui s'apparente à celle des contes et des récits.

Elle est très utilisée en mercatique, car elle permet de capter plus facilement l'attention des cibles (clients ou électeurs), afin de promouvoir la vente d'un produit ou d'améliorer l'image de marque d'une personnalité. Avec les histoires en effet, faire passer un message devient plus simple, car cela suscite des émotions. Elles rendent la communication mémorable, efficace et divertissante.

Il s'agit d'une technique de mercatique émotionnel. Elle rend le produit ou la marque plus proche de ses clients et constitue un plus pour sa valeur ajoutée et sa notoriété. Cependant, afin de ne pas perdre la confiance des clients, les récits mensongers sont à éviter.

Utilisation

Dans les pays anglophones, la mise en récit est surtout utilisée en communication d'entreprise en temps de crise.

En France, il semble moins utilisé, sauf dans certains secteurs (automobile, luxe, alimentation) où les consommateurs semblent rassurés par les entreprises faisant preuve de longévité. Les clients achètent moins un produit ou une marque s'ils n'adhèrent pas à son histoire.

Et l'emploi de la mise en récit, notamment par les conseillers en communication politique dits "façonneurs d’image", est souvent controversé.

(*) : dénomination recommandée officiellement par la Commission d'enrichissement de la langue française.

Sources : wikipedia.org et fiches-pratiques.chefdentreprise.com

"Une sucette".

Ce substantif féminin désigne :

  • au sens propre :
    • une friandise en sucre cuit aromatisé, fixée à un bâtonnet ,

Une sucette

    • ou : une petite tétine de caoutchouc, également appelée par apocope "Suce" ou "Tototte" (registre familier pour les deux), que l'on donne à sucer aux nourrissons et aux jeunes enfants.

Une sucette tétineUne sucette tétine

 

  • et au sens figuré : un mobilier urbain pour l'information ou MUPI (marque déposée, également utilisée dans les autres langues), c'est à dire un panneau de 1,20 m × 1,76 m (soit environ 2 m²), implanté sur un trottoir, avec une face pour l'affichage publicitaire et la seconde pour l'information municipale.

Une sucette Decaux

Créé en 1972 par la société de Jean-Claude Decaux JC Decaux, la sucette est généralement, désormais, équipée d'un système d'éclairage intérieur.

Une sucette ou un mobilier urbain pour l'information (MUPI)

Sources : wikipedia.org et www.larousse.fr

"Un TPE" et "Une TPE".

  • "Un TPE" est un Terminal de Paiement Electronique, un appareil dont j'ai déjà retracé l'historique dans un précédent article.

Un TPE (Terminal de Paiement Electronique)

  • tandis qu'"une TPE" est une Très Petite Entreprise.

"Un influenceur" ou "Une influenceuse".

Une influenceuse en train de se filmer

Un influenceur ou un influenceuse est une personne qui, par sa position sociale, sa notoriété et/ou son exposition médiatique, a un grand pouvoir d’influence sur l’opinion publique, voire sur les décideurs.

Dans le domaine numérique, un influenceur est une personne qui, grâce à son exposition sur Internet, a une influence sur les internautes qui le suivent et sur leurs décisions d'achat.

Il y a quelques années encore, le métier d’influenceur n’existait pas. Aujourd’hui, avec l’essor des réseaux sociaux, on estime leur nombre à 150 000 en France.

Dans un monde pas si lointain, les adolescents se rêvaient en astronautes, en journalistes ou en joueur de football. Aujourd’hui, c’est en influenceur(se)s qu’ils s’imaginent.

Selon la définition entrée dans le Larousse 2017, les influenceurs sont des personnes "capables, en raison de leur popularité ou de leur expertise dans un domaine donné, d'influencer les pratiques de consommation des internautes par les idées qu'elles diffusent à travers un blog ou tout autre support interactif (forum, réseau social…)".

Une aubaine pour les marques qui les sollicitent régulièrement pour qu’ils mettent en avant leurs produits dans le cadre de partenariats payants.

Un influenceur, dans la culture numérique et plus particulièrement du web et des plateformes de contenu et de réseautage social, est une personne qui, par son statut, sa position ou son exposition médiatique, est capable d'être un relais d'opinion influençant les habitudes de consommation dans un but mercatique.

Les influenceurs sont sollicités par les marques, les entreprises afin d’améliorer leur communication, ainsi que dans le cadre d’actions publicitaires. Les influenceurs sont des créateurs de contenu multimédia, qui travaillent majoritairement sur les réseaux sociaux en influençant (d'où leur nom) de nombreux abonnés à travers leurs comptes Facebook, Instagram, TikTok ou encore leur chaîne YouTube.

L’influenceur se met en scène pour promouvoir des produits, il décrit, écrit et partage son quotidien avec sa communauté via différents supports : articles de blogue, publications Instagram, vidéos YouTube, stories ou encore vidéos ou photos Snapchat. Ils ont un rôle d’intermédiaire entre les entreprises et leurs potentiels clients.

Sources : wikipedia.org, pro.orange.fr, semji.com et www.larousse.fr

Pourquoi dire : "Chloé a fait un live avec un influenceur de fou" ?

Comme on peut malheureusement l'entendre depuis des mois dans une publicité télévisée de l'opérateur de télécommunications français SFR mettant en scène le joueur de football international portugais Cristiano Ronaldo.

Et pas simplement, en français : "Chloé a RÉALISÉ un DIRECT avec un INFLUENCEUR CÉLÈBRISSIME" !

Pourquoi dire : "La consumer intelligence" ?

Et pas simplement, en français : "La veille de la clientèle".

C'est à dire : le processus de collecte et d'analyse des données concernant les clients, leurs coordonnées et leurs activités, afin d'établir des relations plus profondes et plus efficaces avec la clientèle et d'améliorer la prise de décision des entreprises.

Source : wikipedia.org

"Une tête de gondole".

Cette locution nominale féminine relève du jargon mercatique de la grande distribution.

Et il désigne, au sens propre :

  • l'emplacement particulièrement visible, situé en bout de rayon et donnant sur les allées de circulation principales et sur l'allée centrale d'un magasin, permettant la présentation en masse d'articles de consommation courante.

On en trouve notamment dans les supérettes, supermarchés, hypermarchés, SDPM (Supermarchés à Dominante Marques Propres) et GSS (Grandes Surfaces Spécialisées).

La mise en tête de gondole peut avoir une forte influence sur les ventes et les multiplier par 2 ou 3 selon l'offre.

Elle s'accompagne donc généralement d'une opération promotionnelle et de la mise à disposition d'un mobilier de PLV.

Et elle est négociée entre le fournisseur et le distributeur, qui réclame au premier une importante contribution financière pour bénéficier de cette visibilité accrue.

  • et au sens figuré : ce qui est exposé à la première place, au premier rang, au devant ; ce que l'on expose de façon ostentatoire ; ce dont on se targue.

On dit par exemple : "Cet écrivain est l'une des têtes de gondole des éditions Gallimard".

Sources : www.definitions-marketing.com, www.larousse.fr et wiktionary.org

"La grande distribution".

Les logotypes des principales enseignes française de grande distribution alimentaire

Cette locution nominale féminine relève du langage courant.

Et elle désigne l'ensemble des opérateurs :

  • pratiquant le commerce de détail de biens de consommation et éventuellement des services associés (livraison, financement) à destination des consommateurs finaux,
  • à partir de points de vente disposant d'une grande surface réservée à la vente, ainsi que d'autres zones accessibles aux clients (parking) ou non (stocks-réserves),
  • organisés pour la vente en libre-service, les produits étant exposés sur des linéaires pour être choisis et prélevés directement par le consommateur.

Un magasin Carrefour et son parc de stationnement

Ce secteur économique est constitué des supérettes, supermarchés, hypermarchés, ainsi que des entreprises du grand commerce spécialisé (ameublement, bricolage, loisirs, etc.).

Un magasin Castorama

Source : wikipedia.org

"Un effet boomerang".

Cette locution nominale masculine désigne : une action qui se retourne contre son auteur ; un résultat soudain obtenu en réaction à une décision et dont les conséquences sont le plus souvent inattendues et négatives.

On dit par exemple : "Attention à l'effet boomerang de votre décision, qui pourrait être dévastateur !".

Sources : www.e-marketing.fr et www.expressio.fr