Et pas : "Une CIBLE", "CIBLÉ(E)" et "CIBLER" !
Richesse et défense de la langue française
Cette collection regroupe l’ensemble de mes articles consacrés aux différents mots, locutions, expressions, acronymes ou sigles utilisés dans les domaines de la mercatique (« marketing » en français), de la publicité et de la communication, dont le sens nous échappe souvent.
Nombre total d’articles prévus dans cette collection : 467
Et pas : "Une CIBLE", "CIBLÉ(E)" et "CIBLER" !
Cette locution nominale masculine en forme d'idiotisme corporel relève du langage familier.
Et elle désigne dans le jargon de la publicité :
Le format standard d'une affiche cul de bus est normalement de 99 X 83 cm, mais certains bus pour touristes proposent des formats plus importants.
Le terme de cul de bus est cependant également utilisé pour désigner des formats plus importants qui, en utilisant la vitrauphanie, permettent de recouvrir intégralement l'arrière d'un bus ou parfois d'un autocar.
Les cul de bus sont en moyenne 4,7 x plus regardés que leur part d'espace équivalente dans l'environnement. Et même 6,5 x plus pour les automobilistes.
Source : www.definitions-marketing.com
Et pas, en français, selon le contexte :
Sources : www.larousse.fr et wiktionary.org
Et pas, en français : "La mise en récit" (*) !
Ou, ainsi que le disent nos amis Québecois : "L'accroche narrative" !
Il s'agit en effet d'une méthode de communication fondée sur une structure narrative du discours qui s'apparente à celle des contes et des récits.
Elle est très utilisée en mercatique, car elle permet de capter plus facilement l'attention des cibles (clients ou électeurs), afin de promouvoir la vente d'un produit ou d'améliorer l'image de marque d'une personnalité. Avec les histoires en effet, faire passer un message devient plus simple, car cela suscite des émotions. Elles rendent la communication mémorable, efficace et divertissante.
Il s'agit d'une technique de mercatique émotionnel. Elle rend le produit ou la marque plus proche de ses clients et constitue un plus pour sa valeur ajoutée et sa notoriété. Cependant, afin de ne pas perdre la confiance des clients, les récits mensongers sont à éviter.
Dans les pays anglophones, la mise en récit est surtout utilisée en communication d'entreprise en temps de crise.
En France, il semble moins utilisé, sauf dans certains secteurs (automobile, luxe, alimentation) où les consommateurs semblent rassurés par les entreprises faisant preuve de longévité. Les clients achètent moins un produit ou une marque s'ils n'adhèrent pas à son histoire.
Et l'emploi de la mise en récit, notamment par les conseillers en communication politique dits "façonneurs d’image", est souvent controversé.
(*) : dénomination recommandée officiellement par la Commission d'enrichissement de la langue française.
Sources : wikipedia.org et fiches-pratiques.chefdentreprise.com
Ce substantif féminin désigne :
Créé en 1972 par la société de Jean-Claude Decaux JC Decaux, la sucette est généralement, désormais, équipée d'un système d'éclairage intérieur.
Sources : wikipedia.org et www.larousse.fr
Un influenceur ou un influenceuse est une personne qui, par sa position sociale, sa notoriété et/ou son exposition médiatique, a un grand pouvoir d’influence sur l’opinion publique, voire sur les décideurs.
Dans le domaine numérique, un influenceur est une personne qui, grâce à son exposition sur Internet, a une influence sur les internautes qui le suivent et sur leurs décisions d'achat.
Il y a quelques années encore, le métier d’influenceur n’existait pas. Aujourd’hui, avec l’essor des réseaux sociaux, on estime leur nombre à 150 000 en France.
Dans un monde pas si lointain, les adolescents se rêvaient en astronautes, en journalistes ou en joueur de football. Aujourd’hui, c’est en influenceur(se)s qu’ils s’imaginent.
Selon la définition entrée dans le Larousse 2017, les influenceurs sont des personnes "capables, en raison de leur popularité ou de leur expertise dans un domaine donné, d'influencer les pratiques de consommation des internautes par les idées qu'elles diffusent à travers un blog ou tout autre support interactif (forum, réseau social…)".
Une aubaine pour les marques qui les sollicitent régulièrement pour qu’ils mettent en avant leurs produits dans le cadre de partenariats payants.
Un influenceur, dans la culture numérique et plus particulièrement du web et des plateformes de contenu et de réseautage social, est une personne qui, par son statut, sa position ou son exposition médiatique, est capable d'être un relais d'opinion influençant les habitudes de consommation dans un but mercatique.
Les influenceurs sont sollicités par les marques, les entreprises afin d’améliorer leur communication, ainsi que dans le cadre d’actions publicitaires. Les influenceurs sont des créateurs de contenu multimédia, qui travaillent majoritairement sur les réseaux sociaux en influençant (d'où leur nom) de nombreux abonnés à travers leurs comptes Facebook, Instagram, TikTok ou encore leur chaîne YouTube.
L’influenceur se met en scène pour promouvoir des produits, il décrit, écrit et partage son quotidien avec sa communauté via différents supports : articles de blogue, publications Instagram, vidéos YouTube, stories ou encore vidéos ou photos Snapchat. Ils ont un rôle d’intermédiaire entre les entreprises et leurs potentiels clients.
Sources : wikipedia.org, pro.orange.fr, semji.com et www.larousse.fr
Comme on peut malheureusement l'entendre depuis des mois dans une publicité télévisée de l'opérateur de télécommunications français SFR mettant en scène le joueur de football international portugais Cristiano Ronaldo.
Et pas simplement, en français : "Chloé a RÉALISÉ un DIRECT avec un INFLUENCEUR CÉLÈBRISSIME" !
Et pas simplement, en français : "La veille de la clientèle".
C'est à dire : le processus de collecte et d'analyse des données concernant les clients, leurs coordonnées et leurs activités, afin d'établir des relations plus profondes et plus efficaces avec la clientèle et d'améliorer la prise de décision des entreprises.
Source : wikipedia.org
Cette locution nominale féminine relève du jargon mercatique de la grande distribution.
Et il désigne, au sens propre :
On en trouve notamment dans les supérettes, supermarchés, hypermarchés, SDPM (Supermarchés à Dominante Marques Propres) et GSS (Grandes Surfaces Spécialisées).
La mise en tête de gondole peut avoir une forte influence sur les ventes et les multiplier par 2 ou 3 selon l'offre.
Elle s'accompagne donc généralement d'une opération promotionnelle et de la mise à disposition d'un mobilier de PLV.
Et elle est négociée entre le fournisseur et le distributeur, qui réclame au premier une importante contribution financière pour bénéficier de cette visibilité accrue.
On dit par exemple : "Cet écrivain est l'une des têtes de gondole des éditions Gallimard".
Sources : www.definitions-marketing.com, www.larousse.fr et wiktionary.org
Cette locution nominale féminine relève du langage courant.
Et elle désigne l'ensemble des opérateurs :
Ce secteur économique est constitué des supérettes, supermarchés, hypermarchés, ainsi que des entreprises du grand commerce spécialisé (ameublement, bricolage, loisirs, etc.).
Source : wikipedia.org
Cette locution nominale masculine désigne : une action qui se retourne contre son auteur ; un résultat soudain obtenu en réaction à une décision et dont les conséquences sont le plus souvent inattendues et négatives.
On dit par exemple : "Attention à l'effet boomerang de votre décision, qui pourrait être dévastateur !".
Sources : www.e-marketing.fr et www.expressio.fr