Et pas, en français : un PGI (Progiciel de Gestion Intégré) !
C'est à dire : un système d’information permettant de gérer et suivre au quotidien, l’ensemble des informations et des services opérationnels d’une entreprise.
Un étonnant voyage au pays de la langue française.
Pour apprendre en s'amusant et se coucher plus cultivé qu'on ne s'est levé.
De plus en plus de marques, enseignes ou sociétés se permettent de nous vanter leurs produits ou services au moyen de techniques ou technologies portant des noms anglais, ce contre quoi je m’insurge.
J’ai regroupé ici l’ensemble de mes articles dénonçant cette pratique.
Nombre total d’articles prévus dans cette collection : 17
Et pas, en français : un PGI (Progiciel de Gestion Intégré) !
C'est à dire : un système d’information permettant de gérer et suivre au quotidien, l’ensemble des informations et des services opérationnels d’une entreprise.
Comme a pu le déclarer, le 9 juin 2021, le journaliste sportif français Olivier Ménard, dans son émission vespérale "L’Équipe du soir", sur la chaîne de télévision française L’Équipe.
Et pas simplement, en français : "Attention : REVANCHE !" !
Parce ce qu'il use et abuse des anglicismes dans cette émission, je lui décerne mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".
Et pas simplement, en français : "RALENTI" !
À savoir : un effet spécial, réalisé lors de la prise de vues ou en léger différé, et spécifique au cinéma et à la télévision, qui consiste à filmer un sujet en accélérant la cadence de prise de vues pour que le mouvement du sujet soit ralenti à la projection.
Source : wikipedia.org
Et pas simplement, en français : "Le recouvrement" !
Puisqu'il s'agit du recouvrement de carrosserie auto ou moto par film vinyle.
Une technique offrant apparemment de très jolis résultats, pour une coût trois à quatre fois moins onéreux que la peinture.
Et pas : "La technologie rudimentaire" !
Ce terme désigne en effet un ensemble de techniques simples, pratiques, économiques et populaires, conçues pour être utiles, durables et accessibles à tous.
Sources : wiktionary.org et www.futura-sciences.com
Et pas, tout simplement : "Écran divisé", "Écran fractionné" ou "ÉCran séparé" !
Il s'agit en effet d'un effet audiovisuel consistant - au cinéma, à la télévision ou dans un jeu vidéo - à diviser l'écran en plusieurs parties, chacune d'entre elles présentant des images différentes : soit plusieurs scènes différentes, soit plusieurs perspectives différentes d'une même scène.
C'est notamment le cas dans le splendide film états-unien de 1968, de Norman Jewison, "L'affaire Thomas Crown", qui réunit au sommet de leur beauté Steve McQueen et Faye Dunaway. Dans ce film légendaire, les nombreux écrans partagés nous permettent de suivre par le menu, le braquage minutieusement conçu par le millionnaire Thomas Crown. Celui-ci, réalisé par cinq complices qui ne se connaissent pas et qui ne se rencontreront qu'une fois, laissera la police perplexe. Mais pas la redoutable enquêtrice de la compagnie d'assurance, la ravissante et sagace Vicky Anderson (Faye Dunaway) !
Le tout sur la merveilleuse musique de Michel Legrand, à qui la chanson "The windmills of your mind" ("Les moulins de mon coeur"), rapporta l'oscar de la meilleure chanson originale.
Mais, ainsi que l'explique par le menu un excellent article du Cinéclub de Caen (14) (*), si l'année 1968 constitua une sorte d'âge d'or de l'écran divisé, le procédé avait été inventé dès le début du cinéma avec le jeu du cache et du contre-cache, conçu et mis au point par Méliès avant 1900. Il s'agissait néanmoins d'un trucage qui ne devait pas être perçu par le spectateur, à l'inverse de l'écran séparé proprement dit, qui s'exhibe en tant que tel.
L'écran partagé est ainsi utilisé avec parcimonie dans le cinéma muet et avant l'apparition de l'écran large.
Comme par exemple dans le superbe film états-unien de 1931 "Dr Jeckyll et M. Hyde" de Rouben Mamoulian.
L'écran partagé ne naît véritablement qu'après l'exposition universelle de Montréal en 1967 ; Richard Fleischer (dans "L'étrangleur de Boston" en 1968) et Norman Jewison en ayant fait la plus brillante utilisation, et Brian De Palma une forme intimement liée aux mystères de son cinéma).
(*) : www.cineclubdecaen.com/analyse/splitscreen.htm
Sources : wikipedia.org et www.cineclubdecaen.com
Et pas : "En REDIFFUSION" ou "En DIFFÉRÉ" !
Et : "LA REDIFFUSION" ou "Le DIFFÉRÉ" !
Ce substantif masculin est en effet un faux anglicisme désignant une technologie grâce à laquelle il est possible de revoir ou réécouter une émission de radio ou de télévision après qu'elle ait été diffusée en direct.
Source : wiktionary.org
Et pas, simplement : "Le travail à distance", "Le travail à domicile via un ordinateur" et "Le télétravail intégral" !
Vraiment, je m'interroge...
Et pas, simplement : "Pirater informatiquement" et "Un pirate informatique" ou "une pirate informatique" !
Puisqu'il s'agit de pénètrer par effraction dans des systèmes ou des réseaux informatiques.
Le substantif masculin "Un hacker" est un mot anglais.
Quant au verbe "Hacker" et aux substantifs masculin "Un hackeur" et fémlinin "Une hackeuse", il s'agit de mots de franglais.
Les utiliser contraint d'ailleurs ceux qui le font à prononcer différemment les mots homophonographes "Hacker" (a-ké) et "Un hacker" (un a-keur) afin de les distinger...
Source : wikipedia.org
Et pas : "La fresque lumineuse" ou "La projection illusionniste".
Ainsi que le font nos amis québecois.
Puisque les anglophones n'utilisent même pas ce vocable mais celui de "Projection mapping" !
C'est à dire : une technologie multimédia permettant de projeter de la lumière ou des vidéos sur des surfaces tridimensionnelles comme des bâtiments, ou bien dans des lieux tels que des salles de concert, des stades de sport ou des musées, dans le but de créer une illusion optique.
Source : wikipedia.org
Et pas : "La cartographie génétique" !
C'est à dire : la construction d’une carte soit localisée autour d’un gène, soit à base large portant sur le génome entier.
Et pas : "Le montage définitif" !
En parlant d'une oeuvre cinématographique.