Pourquoi dire : "Un hard discounter" ?

Et pas, en français, selon le contexte :

  • "Un SDPM" ou "Un Supermarché à Dominante Marques Propres",
  • ou : "Une EDPM" ou "Une Enseigne à Dominante Marques Propres" !

À savoir : un magasin de distribution de moyenne surface, à forte dominante alimentaire, basé sur une pratique de prix bas, qui s'est fortement développé en France à partir des années 1990 et jusqu'au début des années 2000.

Le modèle a été initialement importé en France par les enseignes allemandes Lidl et Aldi avant d'être ensuite copié par des enseignes spécifiques développées par les grands distributeurs français.

Un SDPM (Supermarché à Dominante Marques Propres" (magasin de hard-discount)

Depuis quelques années le modèle semble rencontrer quelques difficultés sur le marché français et a fortement évolué au point de pouvoir s'interroger sur la pertinence d'utiliser encore le terme "hard discount".

Le modèle originel permet généralement des prix bas par :

- la quasi-absence de services,
- un environnement de vente spartiate,
- une réduction des coûts de manutention (mise en rayon par palettes),
- une limitation du nombre de références offertes,
- une présence souvent très limitée des grandes marques,
- une forte polyvalence des salariés,
- une forte puissance d'achat (concentrée sur un petit nombre de références),
- et des investissements publicitaires souvent limités.

Les hypermarchés traditionnels ont riposté en mettant en place des rayons spécifiques reprenant ces principes.

Et depuis quelques années, le "hard discount" à la française a un peu assoupli son caractère spartiate, en accueillant désormais quelques grandes marques jugées incontournables.

Source : www.fcd.fr et www.definitions-marketing.com

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