"Saupoudrer".

Ce verbe du langage courant se prononce so-pou-dré et non sou-pou-dré, comme on l'entend souvent.

"Saupoudrer" se construit généralement avec la préposition "de" ("Saupoudrer de sucre"), et plus rarement avec la préposition "avec" ("Saupoudrer avec de la farine").

Ce verbe est formé de "sau", une ancienne variante dialectale de "sel", et de "poudrer".

Il est attesté dès la fin du XIVe siècle au sens de "couvrir d’une légère couche de sel". Mais il adopte, dès le XVIe siècle, le sens plus général que nous lui connaissons aujourd’hui :

  • au sens propre : répandre une fine couche d'une matière pulvérulente sur quelque chose.

On dit par exemple : "Un conseil pour manger de décilieuses crêpes : les saupoudrer de sucre en poudre, avec un filet de jus de citron".

Saupoudrer du sucre glace sur un gâteau

  • et au sens figuré :
    • parsemer, répandre un peu partout sur ou dans quelque chose,

On dit par exemple : "Cet élève a saupoudré sa dissertation de citations pas forcément bien choisies".

    • ou : distribuer quelque chose avec parcimonie.

En particulier : attribuer à de très nombreux bénéficiaires des crédits minimes.

On dit par exemple : "Comme à son habitude, ce gouvernement va saupoudrer quelques millions d'euros de subventions, sans oser s'attaquer réellement à la racine du problème".

À l'instar de ce qui se passe avec le verbe "Saupoudrer", la première syllabe des substantifs masculins qui en sont dérivés - "Un saupoudreur", "Le saupoudrage et "Un saupoudroir" - se prononce toujours so.

Sources : cuisine-facile.fr, www.cordial.fr, www.cce-umontreal.ca et bdl.oqlf.gouv.qc.ca

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