"Se bousculer au portillon" ou "Ne pas se bousculer au portillon".

Ces deux locutions verbales en forme d'idiotismes des transports relèvent du registre familier.

Elles font référence au temps où l’accès aux quais du métro parisien était réglé par des portillons automatiques, lesquels provoquaient une bousculade à l’ouverture.

"Se bousculer au portillon" : voyageurs passant par les portillons automatiques d'une station de métro à Paris, en 1962, France. (Photo by Jean-Louis SWINERS/Gamma-Rapho via Getty Images)
Voyageurs passant par les portillons automatiques d'une station de métro à Paris (75), en 1962 (© Jean-Louis Swiners/Gamma-Rapho via Getty Images)

Et elles signifient, au sens figuré :

  • "Se bousculer au portillon" : y avoir une forte affluence, beaucoup de monde.

On dit par exemple : "Ça se bouscule au portillon pour pouvoir intégrer cette filière".

  • et "Ne pas se bousculer au portillon" : y avoir une faible affluence, peu de monde.

On dit par exemple : "Ça ne se bouscule pas au portillon pour les soldes cette année".

"Ne pas se bousculer au portillon" : une rue commmerçante presque déserte"Ne pas se bousculer au portillon" : une galerie marchande presque déserte

Source : witionary.org

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.