J’ai rassemblé dans cette collection l’ensemble de mes articles consacrés à toutes ces expressions à travers lesquelles nous faisons référence à des moyens de transport.
De « Avoir un métro de retard » à « Ne pas se bousculer au portillon », en passant par « Démarrer comme une fusée » ou « Raccrocher les wagons ».
Nombre total d’articles restant à paraître dans cette collection : 52
Elles font référence au temps où l’accès aux quais du métro parisien était réglé par des portillons automatiques, lesquels provoquaient une bousculade à l’ouverture.
Cette locution adverbiale relève du jargon maritime.
Et elle désigne, au sens figuré, dans le langage courant : une complète désorganisation, une situation on l'on ne contrôle plus rien.
On dit par exemple : "J'ai voulu essayer ce nouveau restaurant dimanche, mais je ne te le conseille pas. Ce n'était pas mauvais mais il y avait panique à bord et nous avons attendu nos plats près d'une heure".
Une scène du film étast-unien "Panique à bord", réalisé en 1960 par Andrew L. Stone
"Un bon vent" est une locution nominale désignant : un vent portant directement un navire à voile vers le point où les marins souhaitent se rendre.
"Quel bon vent vous amène" est une expression relevant du registre familier et signifiant au sens figuré : quelle bon augure vous amène; qu'est-ce qui me vaut le plaisir de votre visite ?
et "Bon vent !" est une locution interjective signifiant, au sens figuré, selon le contexte :
Ces deux locutions verbales du langage courant s'utilisent couramment, au sens figuré, pour signifier respectivement :
"Le vent tourne" :la situation est en train de changer complètement, les rapports de force évoluent, la situation tourne à l'avantage d'un adversaire ou de soi-même.
On dit par exemple : "Le vent tourne : nous ne pouvons pas continuer à vendre nos produits aussi chers que par le passé".
et "Sentir le vent tourner" : comprendre l'évolution du rapport de force, la nature et l'importance du changement de situation en train de se produire.
On dit par exemple : "Dès que j'ai senti le vent tourner avec mon supérieur hiérarchique, j'ai postulé chez différents concurrents".
Sources : www.languefrancaise.net, www.linternaute.fr et wiktionary.org
Ces différentes locutions verbales du registre familier signifient : laisser passer une belle occasion, rater une opportunité.
Et elles font référence au "Coche", un ancien type de véhicule hippomobile.
On dit par exemple : "Pete Best, Henry Padovani, Seymour Brussel et Gilles Petit : tous ont en commun d'avoir raté le coche, en quittant respectivementThe Beatles, The police, Les inconnus et Les chevaliers du fiel avant qu'ils ne connaissent le succès !".
Sources : www.cnrtl.fr, www.expressio.fr, wiktionary.org et www.linternaute.fr
Ces différentes locutions verbales du registre familier, utilisées au sens figuré par les commentateurs sportifs, et tout particulièrement dans le domaine du football, font référence au contrôle, à la mainmise exercé par un joueur ou un entraîneur sur une équipe.
On dit par exemple : "Si Neymar quitte le PSG, Mbappé prendra les clés du camion".
Ces étranges locutions, qui relèvent du registre familier, sont utilisées depuis le début du XXe siècle.
Et elles trouvent leur origine dans la forme des pédales d'accélérateur des premières automobiles.
Dans celles-ci en effet, lesdites pédales étaient constituées - non pas comme aujourd'hui d'une plaque plus ou moins recourbée - mais d'une tige métallique droite surmontée d'une demi-boule, l'ensemble ressemblant fortement... à un champignon.
Le pédalier automobile actuel
Ainsi :
"Appuyer sur le champignon" et "Écraser le champignon" sont des locutions verbales en forme d'idiotisme botanique signifiant :
au sens propre, lorsque l'on est au volant d'un véhicule automobile : appuyer sur l'accélérateur, accélérer, aller plus vite.
On dit par exemple : "Il va falloir appuyer sur le champignon si tu veux pouvoir dormir à Nice (06) ce soir !".
et au sens figuré : faire avancer les choses plus vite.
On dit par exemple : "Le président souhaite que son ministre appuie sur le champignon afin que les effets de sa réforme se fassent sentir rapidement".
et "Champignon au plancher" ou "Pied au plancher" sont des locutions adverbiales en forme d'idiotisme architectural (pour les deux), d'idiotisme botanique (pour la première) et d'idiotisme corporel (pour la seconde), qui signifient toutes deux : extrêmement vite, à la vitesse maximale.
Atteindre ladite vitesse nécessite en effet d'appuyer à fond sur le champignon/accélérateur.
Et lorsque celui-ci est complètement enfoncé, en butée proche du plancher du véhicule, on conduit le "champignon au plancher" et - par conséquent - le "pied au plancher".
CQFD
On dit par exemple : "Mon voisin s'est tué au volant : il roulait champignon au plancher sur une route de montagne".
Ou : "Sitôt leur forfait accompli, les cambrioleurs ont démarré pied au plancher".
Sources : wiktionary.org, www.expressio.fr et www.notrefamille.com