Ces deux locutions nominales relèvent du registre familier lorsqu'elles sont utilisées au sens figuré et désignent, de façon désobligeante : une personne âgée et en particulier une vieille femme exagérément fardée et maquillée pour son âge, jugée décatie.
Sources : www.lalanguefrancaise.com, www.larousse.fr et et www.cnrtl.fr
dans le registre désuet : un coffre de bois au fond parfois arrondi, fermé d'un couvercle à charnières, et dans lequel le boulanger pétrissaitautrefois manuellement la pâte à pain.
On dit également "Une huche" ou "Une maie".
Un pétrin ancien en chêne massifUn pétrin ancien en merisier
ou, plus récemment : un appareil industriel composé d'une cuve (d'abord en bois puis métallique) parfois fixe, parfois rotative, et de bras actionnés mécaniquement, utilisé pour pétrir la pâte à pain ou pour malaxer d'autres produits.
Un pétrin-mélangeur professionnelUn pétrin à spirale
et au sens figuré, dans le registre familier : une situation difficile, inextricable, très embarrassante, pénible, d'où il semble impossible de sortir.
au sens propre, dans le langage courant : un arbre dont on compte une quinzaine d'espèces d'arbres et arbustes caducs, réparties dans toutes les zones tempérées du globe.
Le marronnier d'Inde est très répandu dans les parcs publics et le long des avenues en Europe comme en Amérique du Nord.
et ausens figuré, dans le jargon journalistique et dans le registre familier : un article ou un reportage d'information de faible importance meublant une période creuse, consacré à un événement récurrent et prévisible.
Les sujets abordés dans un marronnier sont souvent simplistes, parfois mièvres.
Parmi les marronniers les plus courants, on peut citer les articles concernant les soldes, le changement d'heure d'été ou d'hiver, le marché de l'immobilier, les départs en vacances, la rentrée scolaire, les fêtes de fin d'année, la météo ou encore les embouteillages.
On peut également citer les "serpents de mer", sujets non saisonniers mais néanmoins régulièrement traités, sur des thèmes sociétaux, historiques (au gré des innombrables commémorations possibles), scientifiques, etc.
Ainsi par exemple des thèmes de la franc-maçonnerie ou du marché de l'immobilier, souvent aux premières loges dans la presse hebdomadaire française.
Ces deux locutions verbaleshomophones ne doivent surtout pas être confondues puisqu'elles ont des significations radicalement différentes :
"Pour ce faire" relève en effet du registre soutenu et signifie : "À cette fin", "Pour fairecela", "Dans ce but" ou "Pour parvenir à un tel résultat".
On dit par exemple : "Ne te fais pas surprendre par les températures à Montréal, en hiver. Pour ce faire, emmène ce que tu as de plus chaud et en quantité".
tandis que "Pour se faire" relève du langage courant et signifie : "Pour pouvoir être".
On dit par exemple : "C'est connu, les vedettes arrivent toujours en retard pour se faire désirer".
et au sens figuré, dans le registre familier (idiotisme animalier) :
une petite maison vieille et sans confort ; une baraque,
On dit par exemple : "Combien de temps vas-tu continuer à accepter d'être ainsi logé dans un poulailler ?".
le dernier étage d'une salle de théâtre, en forme de galerie située au-dessus des loges et des balcons.
Il porte ce nom à cause du grillage qui empêchait les spectateurs de lancer leur nourriture en réaction à la qualité du spectacle !
Les places situées dans cette partie du théâtre, également appelée "paradis", sont les moins chères du fait de l'éloignement avec la scène.
Ce paradis est évoqué dans un célèbre film français, chef d'oeuvre du réalisme poétique de Marcel Carné et Jacques Prévert, réalisé sous l'Occupation et sorti en mars 1945 : "Les enfants du paradis", avec Arletty, Jean-Louis Barrault et Pierre Brasseur.
ou, par métonymie : le public occupant cette galerie.
On dit par exemple : "Les vociférations du poulailler empêchaient souvent d'entendre les acteurs".
Sources : www.opera-national-lorraine.fr, www.cnrtl.fr, Le Robert et www.larousse.fr
au sens propre, dans le domaine agricole : une vache à laquelle on a enlevé son veau et dont le lait est employé pour les besoins de l’homme.
On parle également de "Vache laitière".
et au sens figuré, dans le registre familier :
une personne que l’on exploite ou une chose dont on tire un profit continuel (idiotisme alimentaire et idiotisme animal).
On dit par exemple : "Je suis la vache à lait de la famille !".
dans le domaine du commerce : une activité qui réclame peu d’investissement et qui génère une trésorerie importante (idiotisme alimentaire et idiotisme animal).
On dit par exemple : "Ce magasin est la vache à lait du groupe".
Sources : www.linternaute.fr, Le Robert, wiktionary.org et dictionnaire.notretemps.com
la tendance à faire le mal, à essayer de nuire en secret, en se servant des ressources de l'intelligence et de l'imaginatione ; la malveillance, la perfidie,
On dit par exemple : "Je me suis toujours méfié de la malignité de ce dirigeant".
ou : le caractère dangereux et insidieux d'une affection et sa tendance à s'aggraver.
En particulier, le caractère cancéreux d'une tumeur.
On dit par exemple : "Il s'agit malheureusement d'un cancer dont la malignité est particulièrement redoutable".
Source : Le Robert, www.cnrtl.fr et www.larousse.fr