Toutes ces locutions nominales masculines sont parfaitement synonymes.
Et elles désignent : le responsable, durant le tournage d'un film, de la prise de vues.
Fonction
Il s'agit d'un poste très important, puisqu'en collaboration étroite avec le réalisateur, il conçoit l'esthétique de l'éclairage.
Il dirige l'équipe d'électriciens-éclairagistes, celle-ci plaçant les projecteurs et accessoires selon ses directives. En accord avec le réalisateur, il peut assurer à la fois le cadre et la lumière.
Le directeur de la photographie est assisté par différents chefs de poste :
- dans le domaine de la caméra : d'un cadreur, lui-même assisté d'un premier assistant opérateur, dit "pointeur" (chargé de faire le point),
- dans le domaine de la lumière ou éclairage : d'un chef électricien, chargé de la mise en place des installations d'éclairage,
- dans le domaine de la machinerie : d'un chef machiniste, supervisant l'installation de la caméra et la mise en oeuvre des mouvements de prises de vues ("travellings") et grues, à l'exception de l'utilisation d'un Steadicam,
- dans le domaine de la gestion des supports numériques : d'un ingénieur de la vision ou "DIT (Digital Imaging Technician)", spécialiste technique des formats numériques et servant d'intermédiaire entre le laboratoire (numérique) et le tournage.
À la finalisation du film, en postproduction, le directeur de la photographie supervise également, avec le réalisateur, l'étalonnage des images du film.
Parmi les plus grands directeurs de la photographie de l'histoire du cinéma français, on peut citer par exemple : Henri Alekan, Nestor Almendros, Raoul Coutard ou Pierre Lhomme.
Source : wikipedia.org