Ce qui distingue "Un navet" et "Un nanar".

Bien que désignant tous deux des films de cinéma de mauvaise qualité, ces deux termes du registre familier correspondent cependant à des réalités relativement distinctes :

  • "Un navet" est en effet, au sens figuré, dans le registre familier : un film de cinéma jugé mauvais, insipide ennuyeux,

Ils abondent malheureusement, les réalisateurs et acteurs devant chaque année payer leurs impôts et assurer leur train de vie.

Le mot "Une daube", utilisé lui aussi au sens figuré, en est un parfait synonyme (registre familier). De même que "Une panouille" (registre argotique).

  • tandis que "Un nanar" est, dans le registre argotique, un film particulièrement mauvais qui se regarde au second degré.

Et même un film tellement mauvais qu'il en devient drôle.

En d'autres termes, le nanar est un navet qui est drôle.

Le summum du nanar me semble incontestablement être le film américain de 1958 du réalisateur Ed Wood (auquel Tim Burton consacra un film biographique en 1995), "Plan 9 from outer space".

Affiche du film états-unien "Plan 9 from outer space" de Edward D. Wood Jr (1959)

Ce film culte est devenu mythique, tant pour son esthétique kitsch que pour son caractère cocasse, souvent involontaire. Tout dans ce film est tellement insensé que l'on a un mal fou à imaginer qu'il ne s'agit pas d'une parodie.

Pour ceux d'entre vous qui auraient la chance de ne pas l'avoir encore vu, précipitez-vous pour organiser une projection entre amis : fous-rires garantis pour toute la soirée !

Source : wiktionary.org et cineyann.over-blog.com

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