"Une BRAV" ou "Une BRAV-M".

Ces deux acronymes désignent un bataillon de la police nationale appelé Brigade de Répression de l'Action Violente Motorisée.

Il s'agit de brigades mobiles constituées de binômes à moto, intervenant à Paris (75), Toulouse (31) ou Bordeaux (33), lors de violences urbaines, créées en mars 2019 par le préfet de police de Paris Didier Lallement, dans le cadre du mouvement des Gilets jaunes.

Elles rappellent naturellement aux personnes de plus de 55 ans ayant eu l'occasion de participer à des manifestations les anciens PVM (Pelotons de Voltigeurs Motorisés), qui avaient existé de 1969 à 1986 au sein de la police, et avaient été dissouts à la suite de l'affaire Malik Oussekine.

Les PVM (Pelotons de Voltigeurs Motocyclistes) responsables de la mort de Malik Oussekine en 1986

Photographie et plaque commérorative à la mémoire de l'étudiant français Malik Oussekine, battu à mort par des policiers du PVM (Peloton des Voltigeurs Motocyclistes) de la préfecture de police, devant le 20 de la rue Monsieur-le-Prince, à Paris (75)

 

 

 

 

 

 

 

Leur mode opératoire est toutefois différent dans la mesure où les voltigeurs utilisaient des motos légères et maniables et "opéraient" (frappaient à grands coups de "bidule", leur longue matraque en bois de près d'un mètre, souvent en acajou) depuis leurs véhicules en mouvement, alors que les BRAV-M n'utilisent leurs motos, plus massives et moins maniables, que pour se déplacer et mettent pied à terre pour "opérer".

Les BRAV-M (Brigades de Répression de l'Action Violente Motorisées) Les BRAV-M (Brigades de Répression de l'Action Violente Motorisées)

 

Source : wikipedia.org

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