"Deux intellectuels assis vont moins loin qu'une brute qui marche".

J'adore cette extraordinaire citation, extraite des dialogues écrits en 1961 par Michel Audiard pour le film "Un taxi pour Tobrouk" de Denys de la Patellière, inspiré du livre éponyme de René Havard publié la même année.

Affiche du film français "Un taxi pour Tobrouk" de Denys de la Patellière (1961)

Elle est précédée d'une phrase non moins mémorable : "Je crois, docteur, que l'homme de Néandertal est en train de nous le mettre dans l'os".

La scène se passe en octobre 1942, dans le désert de Libye et réunit deux soldats des Forces Françaises Libres, assis côte à côte. François Jonsac (Maurice Biraud dans le film) s'adresse au docteur Samuel Goldmann (interprété par Charles Aznavour), après que les deux hommes aient décidé de rester près de leur véhicule en panne, au contraire du brigadier Théo Dumas (Lino Ventura), qui, ne se résignant pas à mourir sur place, est parti à pied, malgré les 700 kilomètres qui les séparent de tout point d'eau.

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