Cette expression en forme d'idiotisme alimentaire signifie, au sens figuré : il est plus efficace et plus satisfaisant d'attendre relativement longtemps pour se venger plutôt que de réagir "à chaud", dans l'instant.
On dit par exemple : "Pendant des années, le réalisateur français Luc Besson adressait le numéro du "Film français" indiquant les recettes de ses nouveaux films à succès tels que "Le grand bleu", "Nikita" ou "Le cinquième élément" (en les surlignant) au malheureux banquier qui avait refusé de l'aider à financer son premier film, des années plus tôt. La vengeance est un plat qui se mange froid !".