Le français comporte un nombre incroyable de formules et expressions relevant de différents domaines sportifs (boxe, football, etc.) (« Être sauvé par le gong ») ou métiers (, etc.) qui pourraient parfois faire croire que nous sommes décidément tous aviateurs, cuisiniers, marins, musiciens ou soldats (par exemple) (« Piloter à vue », « Parvenir à bon port », « Tirer à boulets rouges », etc.).
Sinon de fervents chrétiens (« Avoir une sainte horreur de quelques chose »), voire des animaux, en général (« Tisser sa toile »), ou des chevaux, en particulier (« Partir au galop ») !
J’ai rassemblé dans cette série de collections l’ensemble de mes articles consacrés à ces différents thèmes.
Nombre d’articles prévu dans cette série de collections : 2 987
Ces deux locutions verbales en forme d'idiotismes religieux désgnent : la personnalité considérée comme le chef incontesté d'un mouvement, d'un parti, d'une profession, d'une école littéraire ou philosophique.
On surnommait par exemple le philosophe français Jean-Paul Sartre "Le pape de l'existentialisme" .
Ou l'éditrice française Françoise Verny "La papesse de l'édition".
Souvent utilisée, au sens figuré, dans le jargon journalistique et dans le jargon politique, elle signifie :
pour une personne : subir un échec flagrant et retentissant,
On dit par exemple : "François Fillon a explosé en vol après les révélations du Canard Enchaîné, concernant les emplois fictifs de son épouse et de ses enfants".
et pour une situation, en particulier une situation ou une carrière professionnelle : connaître une brutale et irrémédiable dégradation.
On dit par exemple : "L'avenir politique d'Adrien Quatennens, le dauphin de Mélenchon a explosé en vol après les révélations sur les violences conjuguales commises au sein de son couple".
au sens figuré : entraîner les autres, mener l'action ; prendre l'initiative et la direction d'un mouvement, d'une action collective ; être celui qui décide, celui qui commande, le meneur.
On dit par exemple : "Pour l'instant, c'est le PSG qui mène la danse, mais l'Ohème et le RC Lens ne sont pas loin".
et "Mener le bal" :
au sens propre : être à la tête des danseurs, dans un bal classique,
et au sens figuré : entraîner les autres, mener l'action ; prendre l'initiative et la direction d'un mouvement, d'une action collective ; être celui qui décide, celui qui commande, le meneur.
On dit par exemple : "Cette bande ne va pas mener le bal bien longtemps : tout le monde veut prendre leur place".
Sources : wiktionary.org, www.linternaute.fr et www.expressio.fr
Je trouve plaisante cette amusante locution adjectivale en forme d'idiotisme religieux.
elle signifie, au sens figuré, dans le registre familier : sujet à contestation, pas tout à fait normal, en-dehors de la légalité ; dont il faut se méfier ; douteux, suspect.
On dit par exemple : "Ce n'est pas très catholique, mon chéri, cette histoire de crème miraculeuse qui te permettrait de combler toutes mes attentes".
et ausens propre, dans le langage courant : pas très honnête, pas très moral.
On dit par exemple : "Les profits exagérés que vous réalisez sur la vente des couronnes mortuaires ne sont pas très catholiques, mon fils".
Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à la locution adjectivale "Pas très orthodoxe".
J'aime bien cette locution interjective en forme d'idiotisme des transports.
Relevant du registre familier, elle s'utilise, au sens figuré, pour interpeller une ou plusieurs personnes inattentives, n'ayant pas remarqué quelque chose.
On dit par exemple : "Ohé ! Du bateau ! Je vous signale que vous n'avez plus que 24 heures pour vous inscrire au repas de fin d'année de notre association !".
Tandis qu'au sens propre, elle relève du langage courant et est utilisée pour interpeller les marins ou passagers d'un navire situé à proximité. En particulier si l'on est naufragé sur une île déserte !
On dit par exemple : "Ohé ! Du bateau ! Vous auriez une petite place pour moi ?".
Cette locution adjectivale en forme d'idiotisme religieux signifie :
au sens propre, dans le langage courant : non conforme, n'obéissant pas à la doctrine considérée comme vraie et enseignée officiellement par chacune des religions,
par analogie : non conforme à une doctrine, à un système considérés comme les seuls véritables,
et au sens figuré, dans le registre familier : bizarre, plus ou moins contestable; pas en harmonie, en accord avec les opinions, les traditions généralement admises dans une société.
On dit par exemple : "Votre méthode n'est pas orthodoxe mais elle a le mérite d'être efficace".
Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à la locution adjectivale "Pas très catholique".
Cette amusante interjection, en forme de mot-valise, nous vient de l'ancien occitan "boun" ("bon") et "diou" ("Dieu").
Relevant du registre familier, ce juron signifie en français : "Bon Dieu !".
Et elle est utilisée, principalement dans le Sud de la France, pour exprimer, selon le contexte, la surprise, l'étonnement, l'admiration, l'émerveillement, la colère, la lassitude, etc.
On dit par exemple : "Boudiou ! comme elle a grandi cette petite !".
Un "gong" est un instrument à percussion, originaire d'Extrême-Orient, constitué d'un disque de métal sonore (bronze ou cuivre) généralement suspendu, que l'on frappe avec un maillet ou une baguette à tampon.
Il est utilisé dans le monde de la boxe pour annoncer le début ou la fin d'une reprise ("round").
Dans ce dernier cas, son retentissement permet au boxeur en difficulté ou dominé par son adversaire de ne pas être déclaré perdant, et lui offre un temps de répit lui permettant de reconstituer ses forces.
La formule "Sauvé par le gong" signifie donc :
au sens propre, pour un boxeur : qu'il bénéficie d'un temps de répit lui permettant de reconstituer ses forces.
On dit par exemple : "Le boxeur français allait s'écrouler à la cinquième reprise, mais il a été sauvé par le gong".
et par extension, dans le registre familier : que l'on a évité de peu une situation désagréable ; été sauvé in extremis.
On dit par exemple : "Au moment où mon daron allait voir que j'avais cabossé sa bagnole, ma daronne l'a appelé : sauvé par le gong !".
Sources : www.lalanguefrancaise.com, www.dictionnaire-academie.fr et www.usito.usherbrooke.ca
Cette locution verbale en forme d'idiotisme corporel et d'idiotisme militaire relève du langage courant.
Et elle signifie :
au sens propre, dans le domaine militaire : s'exposer à des attaques sur les flancs en marchant sans précaution latérales ; s'offrir à l'attaque de son adversaire en se découvrant,
On dit par exemple : "Nous ne pouvons pas avancer dans cette vallée avant l'arrivée de la colonne de renfort sans prêter le flanc à l'ennemi".
et au sens figuré, par analogie : s’exposer à quelque chose ; donner prise à quelque chose.
On dit par exemple : "En ne me relisant pas assez, je sais que je prête le flanc à la critique, car on admet difficilement que l'auteur d'un blogue consacré à la défense de la langue française commette des fautes d'orthographe ou des fautes de frappe".
Sources : www.expressio.fr, Le Robert, www.larousse.fr et wiktionary.org