"Un Picsou".

Cette formule désigne une personne extrêmement avare, en référence au personnage de dessin animé "Balthazar Picsou", créé en 1947 par le dessinateur états-unien Carl Barks pour le compte de Walt Disney.

Ce canard "le plus riche du monde", réputé pour son avarice et son côté aventurier, est l'oncle de "Donald (Duck)", le canard grincheux en costume marin, apparu le 9 juin 1934 dans le court-métrage "Une petite poule avisée". D'où son surnom d'"Oncle Picsou".

Son nom original, "Scrooge McDuck", est inspiré du personnage "Ebenezer Scrooge" créé en 1843 par l'écrivain britannique Charles Dickens dans son célèbre conte "Un chant de Noël". Le "Mc" (abréviation de "Mac") apposé à son nom de famille ("Duck") rappelle ses origines écossaises.

En France, c'est sous le nom d'"Oncle Harpagon", inspiré du personnage central de "L'Avare" de Molière, "Harpagon", qu'il apparaît tout d'abord, en 1949, dans "Donald et le Secret du donjon".

Dans les années 1950, il est appelé plusieurs fois "Oncle Edgar".

Ou "Oncle Jérémie McDuck" en Belgique. Avant d'adopter définitivement le nom de "Balthazar Picsou" le 21 décembre 1952 dans une histoire publiée dans le "Journal de Mickey", "Donald et la Lettre au père Noël" ("Letter to Santa"). Un nom qui aurait été choisi par Raymond Calame, alors rédacteur en chef.

Le prénom d'"Omer" lui sera néanmoins attribué dans une histoire publiée en 1956 dans le "Journal de Mickey", "Oncle Picsou gagne toujours" ("The tuckered tiger").

Dans "La Montre de famille", on apprend que c'est à son arrivée en Amérique que Picsou, qui s'appelait alors "Balthazar McPicsou", décida de supprimer la particule "Mac" de son nom. Et la version française de l'arbre généalogique dessiné par Don Rosa confirme que Picsou et ses deux soeurs, Matilda et Hortense, sont les premiers du clan à avoir "américanisé" leur nom de famille. Dans "La Jeunesse de Picsou", Don Rosa donne à Picsou le surnom de "Buck McDuck", traduit dans les versions françaises par "Buck Picsou", durant ses premières années en Amérique.

Enfin, curieusement, au Québec, dans les revues des éditions Héritage, le personnage se nomme "Picsou" alors que le nom de "Scrooge" est utilisé sur la couverture...

Sur le même thème, je vous recommande mon article sur toutes les façons de dire "Être avare".

Source : wikipedia.org

"Un harpagon" et "L'harpagonnerie".

Louis de Funès, dans le rôle d'Harpagon

Personnage principal de la comédie en prose de 1668 de Molière "L'avare ou l'école du mensonge", Harpagon fait preuve dans cette pièce d'une avarice tellement caricaturale que trois siècles et demi plus tard son nom désigne un homme d'une grande avarice.

Et que le substantif féminin "harpagonnerie" est synonyme d'avarice.

Sur le même thème, je vous recommande mon article consacré à toutes les façons de dire "Être avare".

 

"Une cosette".

Ce mot désigne un enfant maltraité, exploité par des adultes, notamment pour les tâches domestiques.

Et, par extension, une personne connaissant un sort peu enviable et subissant de terribles injustices.

Il fait référence à Cosette, surnom d'Euphrasie, la fille de Fantine, le personnage du célébrissime roman français "Les Misérables", publié en 1862 par Victor Hugo.

Il s'agit d'un roman historique, social et philosophique dans lequel on retrouve les idéaux du romantisme et ceux de Victor Hugo concernant la nature humaine.

Et le succès de cette oeuvre emblématique de la littérature française, qui décrit la vie de pauvres gens dans Paris (75) et la France provinciale du XIXe siècle a été tel, de même que celui de ses très nombreuses adaptations sous toutes les formes (films, comédies musicales, téléfilms, séries télévisées, pièces de théâtres, dessins animés), que les noms de plusieurs de ses personnages continuent d'être - un siècle et demi plus tard - des archétypes : "Cosette", donc, mais également "Gavroche" ou "les Thénardier".

Source : wikipedia.org

 

"Un gavroche".

Ce mot désigne un gamin parisien gouailleur, débrouillard, à la vulgarité attachante, en référence au personnage de Gavroche, le fils des Thénardier, dans le célébrissime roman français "Les Misérables", publié en 1862 par Victor Hugo.

Il s'agit d'un roman historique, social et philosophique dans lequel on retrouve les idéaux du romantisme et ceux de Victor Hugo concernant la nature humaine.

Et le succès de cette oeuvre emblématique de la littérature française, qui décrit la vie de pauvres gens dans Paris (75) et la France provinciale du XIXe siècle a été tel, de même que celui de ses très nombreuses adaptations sous toutes les formes (films, comédies musicales, téléfilms, séries télévisées, pièces de théâtres, dessins animés), que les noms de plusieurs de ses personnages continuent d'être - un siècle et demi plus tard - des archétypes : "Gavroche", donc, mais également "Cosette" ou "les Thénardier".

Source : wikipedia.org

"Des Thénardier".

Ce mot désigne des personnes cupides et maltraitantes, exploitant la misère des autres et notamment des enfants, en référence aux Thénardier, ce couple d'aubergistes à Montfermeil (93) à qui Fantine confie sa fille Cosette, dans le célèbrissime roman français "Les Misérables", publié en 1862 par Victor Hugo.

Il s'agit d'un roman historique, social et philosophique dans lequel on retrouve les idéaux du romantisme et ceux de Victor Hugo concernant la nature humaine.

Et le succès de cette oeuvre emblématique de la littérature française, qui décrit la vie de pauvres gens dans Paris (75) et la France provinciale du XIXe siècle a été tel, de même que celui de ses très nombreuses adaptations sous toutes les formes (films, comédies musicales, téléfilms, séries télévisées, pièces de théâtres, dessins animés), que les noms de plusieurs de ses personnages continuent d'être - un siècle et demi plus tard - des archétypes : "les Thénardier", donc, mais également"Gavroche" ou "Cosette".

Source : wikipedia.org