"Un homard rouge".

Cette locution nominale en forme d'idiotisme animalier et d'idiotisme chromatique désignait au XVIIe siècle, en Amérique du Nord, dans le registre familier et de façon péjorative : un soldat britannique.

Et cela, bien sûr, par analogie avec le grand crustacé marin décapode, aux pattes antérieures armées de grosses pinces,

Un homard

Ce sont les révolutionnaires américains qui qualifiaient ainsi les soldats de la Couronne britannique durant la guerre d'indépendance américaine.

Les jeunes garçons nés comme moi dans les années 1950-1970 (je suis de 1961) connaissent bien cette formule pour l'avoir lue et relue dans les aventures de Yann Duroc, un athlétique trappeur américain d'origine bretonne dit "Blek" ou "Blek le Roc", un personnage de bande dessinée créé en 1954, par le studio EsseGesse composé de Pietro Sartoris, Dario Guzzon et Giovanni Sinchetto, pour l'éditeur italien Dardo sous le nom de "Il grande Blek". La série fut publiée 14 années durant, jusqu'en 1967, lorsqu'un litige opposa les auteurs à l'éditeur, les amenant à abandonner le personnage pour en créer un autre similaire chez un concurrent : "Capt'ain Swing" ("Comandante Mark" en Italie).

Le héros de bande dessinée "Blek le Roc"

En France, ces aventures ont été publiées simultanément dans deux revues petit format noir et blanc des éditions LUG (pour "Lugdunum", le nom romain de la ville de Lyon (69) où elles avaient leur siège) :

  • "Kiwi" : 582 numéros de septembre 1955 à décembre 2003,
Le trappeur Blek le roc agressant un "homard rouge" en couverture du n° 329 de septembre 1982 de la revue petit format "Kiwi"
Le trappeur Blek le roc agressant un "homard rouge" en couverture du n° 329 de septembre 1982 de la revue petit format "Kiwi"
  • et "Blek" ("Les albums du grand Blek") : 519 numéros de juillet 1963 à mars 1994.
Le jeune trappeur Roddy et Blek le Roc se débarrassant de deux "homards rouges", en couverture du n°1 de la revue petit format (Les albums du grand)"Blek", en juillet 1963
Le jeune trappeur Roddy et Blek le Roc se débarrassant de deux "homards rouges", en couverture du n°1 de la revue petit format (Les albums du grand)"Blek", en juillet 1963
Blek le Roc se débarrassant d'un "homard rouge", en couverture du n°9 de la revue petit format (Les albums du grand)"Blek", en novemnre 1963
Blek le Roc se débarrassant d'un "homard rouge", en couverture du n°9 de la revue petit format (Les albums du grand)"Blek", en novemnre 1963

N'est-ce pas les gars que vous vous souvenez de Blek et de sa fameuse exclamation "Mille putois !".

Ou de ses fidèles compagnons, le jeune trappeur Roddy ainsi que le professeur Occultis ?

Blek le Roc, Roddy et le professeur Occultis
Blek le Roc, Roddy et le professeur Occultis

Ce site incroyable vous en propose toutes les couvertures : https://www.bdovore.com/serie-bd-12313-les-albums-du-grand-blek-petit-format

Source : wikipedia.org

Quels sont les prénoms de Tanguy et Laverdure ?

Réponse
« Michel Tanguy et Ernest Laverdure ! »

Michel Tanguy et Ernest Laverdure

Ces deux pilotes de chasse français sont apparus :

"L'école des aigles" (1961), premier album de la série de bande dessinée franco-belge "Tanguy et laverdure", créée en 1959 par Albert Uderzo et Jean-Michel Charlier
"L'école des aigles" (1961), premier album de la série de bande dessinée franco-belge "Tanguy et laverdure", créée en 1959 par Albert Uderzo et Jean-Michel Charlier
  • dans la série de bande dessinée franco-belge "Tanguy et Laverdure", créée le 29 octobre 1959, dans le numéro 1 du journal "Pilote", par le scénariste belge Jean-Michel Charlier (par ailleurs co-créateur de "Barbe Rouge", "Blueberry", "Buck Danny" et tant d'autres) et le dessinateur français Albert Uderzo (par ailleurs co-créateur, le même jour, de la série de bande dessinée française "Astérix le Gaulois", avec son complice René Goscinny).

Puis reprise par de nombreux dessinateurs :

    • Jijé (1968),
    • Patrick Serres (1982),
    • Al Coutelis (1988),
    • Yvan Fernandez (2002),
    • Renaud Garreta (2005),
    • Frédéric Toublanc (2015)
    • Julien Lepelletier (2015),
    • Sébastien Philippe (2015)
    • et Matthieu Durand (2016).

Les acteurs français Jacques Santi (Michel Tanguy) et Christian Marin (Ernest laverdure), dans le feuilleton télévisé "Les chevaliers du ciel"

Source : wikipedia.org

Le prénom et l'origine du nom de "Monsieur De Mesmaeker".

Monsieur De Mesmaeker (mess-ma-ker) est ce personnage de riche homme d'affaires qui doit signer d'importants contrats avec le Journal de Spirou, sans jamais y parvenir dans les aventures de "Gaston Lagaffe".

Monsieur de Mesmaecker fou furieux jetant en l'air les contrats, au grand désespoir de Prunelle
Monsieur de Mesmaecker fou furieux jetant en l'air les contrats, au grand désespoir de Prunelle

Son nom

Et son nom ne constitue nullement un jeu de mots en anglais comme certains le croient parfois ; "mess maker" (mees-mè-keur) signifiant "fouteur de paigaille". Cela n'est qu'une simple coïncidence ; ce qualificatif ne correspondant d'ailleurs aucunement à son rôle dans la série, le fauteur de trouble étant plutôt Gaston, bien sûr !

"Mesmaeker" est un patronyme flamand courant signifiant "Coutelier" en néerlandais. Le "De" n'est pas une particule nobiliaire, mais un article, le nom entier "De Mesmaeker" signifiant "Le coutelier".

Il s'agit du nom de famille de Jidéhem, alias Jean De Mesmaeker, l'assistant de Franquin pendant plus de 400 gags de la série "Gaston Lagaffe".

Le dessinateur et scénariste belge Jean de Mesmaeker, plus connu sous son nom de plume de Jidéhem

Celui-ci avait en effet remarqué que le personnage - récemment apparu, le 17 mars 1960, dans un gag où il n'était pas nommé - ressemblait beaucoup à son père, ce qui décida Franquin à lui donner ce nom.

Le pauvre véritable M. De Mesmaeker étant commercial dans la vraie vie, il lui fut de plus en plus difficile de se faire prendre au sérieux au moment de la signature de contrats, à cause de la popularité croissante de Gaston.

Son prénom

Son prénom, Aimé, n'apparaît que tardivement dans la série, en 1979.

Son rôle : signer "les contrats" !

On ignore tout de la teneur des fameux contrats que De Mesmaeker doit signer avec le journal. Franquin lui-même n'en savait rien, et cela n'a finalement aucune importance puisqu'ils ne sont qu'un prétexte à gags récurrents. On comprend simplement, en voyant l'énergie déployée par Fantasio, Boulier puis Prunelle, que ces contrats sont très importants pour l'avenir du Journal de Spirou. Ils le sont sans doute aussi pour De Mesmaeker, qui revient inlassablement tenter de les signer, alors qu'il quitte le plus souvent les locaux de Spirou dans une violente colère.

À chaque fois qu'il se rend à Spirou pour le signer avec Fantasio puis Prunelle ou, de très rares fois, M. Boulier ou M. Dupuis, une gaffe ou invention de Gaston gâche la signature du contrat. Gaston est pourtant de bonne volonté, mais même ses tentatives pour aider à la signature font capoter l'affaire. Il parvient à faire signer les contrats lui-même en l'absence de ses collègues, mais en se trompant de document. Finalement, la signature des contrats aura échoué à tous les stades : souvent au moment de la signature, mais parfois avant (dans certains gags, De Mesmaeker n'arrive même pas dans les locaux du journal). Il est même arrivé que les contrats soient signés mais détruits ensuite involontairement par Gaston, mais surtout par De Mesmaeker qui les déchire quand il est en colère (en général à cause de Gaston). La signature échoue même hors des locaux de Spirou ou en l'absence de Gaston.

En plus de faire capoter la signature des contrats, les bévues de Gaston ont également comme fréquent effet secondaire de susciter l'ire des locataires des bureaux voisins, MM. Ducran et Lapoigne, deux ingénieurs des travaux publics, taillés comme des piliers de rugby et fort peu diplomates. Il n'est pas rare que leur courroux retombe par erreur sur M. De Mesmaeker alors que c'est Gaston la cause de tous leurs maux. Il est aussi arrivé plusieurs fois que De Mesmaeker soit interpelé par la police suite à une gaffe de Gaston.

Les seuls contrats que De Mesmaeker réussit à passer sont pour deux inventions de Gaston : une première fois pour la recette de sa "chicken soup" (Gaston R3 "Gare aux gaffes du gars gonflé", p. 28) et une seconde pour son horloge en forme de capsule Apollo, qui est d'ailleurs défectueuse (Gaston 8 "Lagaffe nous gâte", p. 59).

Monsieur de Mesmaeker par Jidéhem (Jean De Mesmaeker)
Monsieur de Mesmaeker par Jidéhem (Jean De Mesmaeker)

Personnalité

De Mesmaeker est un riche homme d'affaires, d'aspect sévère et imposant. Il dirige une entreprise dont on ignore l'activité exacte, si ce n'est qu'elle fait des "affaires en gros" et qu'il emploie au moins une secrétaire à la chevelure rebelle et au nez pointu, Mademoiselle Kiglouss, qui, comme son nom l'indique glousse à chaque fois qu'elle prend la parole.

Il est visiblement fortuné, il s'offre un jet privé, fume le cigare, et semble nourrir une passion pour les belles automobiles américaines, qui servent de prétexte à de nombreux gags, comme sa Ford Mustang servant de cible à la mouette rieuse de Gaston. C'est aussi un amateur de vins de Bordeaux millésimés.

De Mesmaeker est connu pour son tempérament explosif, à la fois colérique et agressif durant les tentatives ratées de signer des contrats au Journal de Spirou. Persévérant, De Mesmaeker se montre de plus en plus méfiant au fil des épisodes, se demandant quel événement fâcheux fait échouer la signature. Il en devient paranoïaque, persuadé que les gaffes de Gaston Lagaffe sont des coups montés contre lui. La moindre anomalie lui apparaît comme une provocation de la part du Journal de Spirou et la seule vision de Gaston provoque son exaspération.

Toutefois, il lui arrive de faire preuve d'un caractère plus tendre en de rares occasions, en affichant son goût pour le théâtre de marionnettes ou en s'amusant devant une facétie du chat de Gaston. Ces bonnes dispositions ne durent jamais bien longtemps, une gaffe se chargeant de faire revenir le naturel orageux au galop.

On en sait peu sur sa vie privée. Il a une femme, visible dans un gag,10 et au moins deux filles, dont l'aînée ne roule qu'en Alfa Romeo.

Apparitions hors albums de "Gaston Lagaffe"

  • Monsieur De Mesmaeker apparaît à deux reprises dans la série "Spirou et Fantasio" :
    • dans l'extraordinaire histoire "Bravo les Brothers", dessinée par Franquin en 1965 et reprise en 1969 dans l'album "Panade à Champignac", avant de paraître seule, en 2012 et en 2015.

L'album de Spirou et Fantasio "Bravo les Brothers" par André Franquin, sorti en 2012

    • Puis, beaucoup plus tard, en 2015, dans "La colère du marsupilami", de Yoann et Vehlmann, le 55e album de la série, qui marque le retour du personnage du Marsupilami, dont la dernière apparition datait de l'épisode "Le faiseur d'or", publié en 1969 dans "Spirou" et sorti en album en 1970.

"La colère du marsupilami", 55e album des aventures de "Spirou et Fantasio", par Yoan et Vehlmann (2015)

  • Mais on le voit également, en 1969, dans l'album "Tonton Placide" de la série "Benoit Brisefer", créée par Peyo et Walthéry.

"Tonton Placide", le 4e album des aventures de "Benoît Brisefer", par Peyo et Walthéry (1969)

Une drogue absorbée par les voyageurs d'un train les oblige à jeter leurs valises par la fenêtre et, parmi ces derniers, figure De Mesmaeker, furieux car les contrats signés se trouvent dans sa valise.

Source : wikipedia.org

"Bring M. Backalive".

J'adore le nom de ce chasseur de fauves, obsédé par la capture du fameux marsupilami, créé le 1er juillet 1965 dans le récit complet "La cage", par le génial André Franquin, assisté du grand Will.

Le chasseur de fauves Bring M. Backalive dans le récit complet "La cage" d'André Franquin et Will (1er juillet 1965)

Pour le savourer, il faut bien entendu lire son nom à voix haute et "à l'anglaise" (brigne-èm-bak-eu-laï-ve), puisque cela donne... "Bring'em back alive", autrement dit "Ramenez les vivants" en français ; une consigne donnée aux chasseurs de fauves par les jardins zoologiques.

Malheureusement, nombre d'enfants ou de personnes ne maîtrisant pas l'anglais ne sont pas à même de comprendre ce jeu de mots, qu'ils ne remarquent donc pas.

Par ailleurs, je pense que beaucoup de gens ignorent - même parmi tous ceux qui ont perçu ce superbe calembour - c'est qu'il est, bien sûr, directement fondé sur le titre du film états-uniens de Clyde E. Elliott, "Bring'em back alive".

Affiche du film états-unien "Bring'em back alive" ("Seigneurs de la jungle") de Clyde E. Elliott (1932)
Affiche du film états-unien "Bring'em back alive" ("Seigneurs de la jungle") de Clyde E. Elliott (1932)
Affiche du film états-unien "Bring'em back alive" ("Seigneurs de la jungle") de Clyde E. Elliott (1932)
Affiche du film états-unien "Bring'em back alive" ("Seigneurs de la jungle") de Clyde E. Elliott (1932)

Le film est sorti en France et en Belgique en 1932 sous le titre "Seigneurs de la jungle", mais l'affiche américaine a également circulé en Belgique, et Franquin (3 janvier 1924 - 5 janvier 1997), alors âgé de huit ans, l'a manifestement vu, comme tous les jeunes belges de son âge.

Affiche du film états-unien "Seigneurs de la jungle" ("Bring'em back alive") de Clyde E. Elliott (1932), improprement attribué à "Franck Buck", son héros principal et l'auteur du roman qui l'a inspiré (dont le nom s'orthographie par ailleurs "Frank" et non "Franck" avec un "c"...).
Affiche du film états-unien "Seigneurs de la jungle" ("Bring'em back alive") de Clyde E. Elliott (1932), improprement attribué à "Franck Buck", son héros principal et l'auteur du roman qui l'a inspiré (dont le nom s'orthographie par ailleurs "Frank" et non "Franck" avec un "c"...).

Le film était tiré du roman éponyme écrit en 1930 par Frank Buck (*), un célèbre aventurier, chasseur et collectionneur états-unien des années 1930 et 1940.

Photographie dédicacée de l'aventurier, chasseur, écrivain et acteur états-unien Frank Buck (17 mars 1884 - 25 mars 1950)
Photographie dédicacée de l'aventurier, chasseur, écrivain et acteur états-unien Frank Buck (17 mars 1884 - 25 mars 1950)
L'équipe de tournage du film, prête à partir pour le tournage en extrême orient, avec, de droite à gauche : le héros du film Frank Buck lui-même et le réalisateur Clyde E. Elliott. Par publicity portrait, photographer unknown — New York Public Library, Domaine public
L'équipe de tournage du film, prête à partir pour le tournage en Extrême-Orient, avec, de droite à gauche : le héros et narrateur du film Frank Buck lui-même et le réalisateur Clyde E. Elliott. Par publicity portrait, photographer unknown — New York Public Library, Domaine public

Le film sera ensuite repris - toujours sous ce nom de "Bring'em back alive" - sous forme de feuilleton télévisé, en 1982, afin de profiter du phénoménal succès remporté par le film de Steven Spielberg "Les aventuriers de l'arche perdue", avec Harrison Ford dans le rôle d'Indiana Jones, sorti l'nnée précédente, en 1981.

Créé par Frank Cardea et George Schenk, ce feuilleton d'aventures exotiques se déroulant, elle aussi, dans l'Entre-deux-guerre, fut diffusé sur CBS entre le 24 septembre 1982 et le 31 mai 1983, et comportait un téléfilm pilote de 90 minutes et 16 épisodes de 47 minutes.

En France, il a été diffusé à partir du 13 novembre 1983 sur TF1 sous le titre "Frank, chasseur de fauves", et rediffusé sous le titre "L'aventurier de la jungle", en 1992, sur Antenne 2.

Les héros du feuilleton états-unien "Frank, chasseur de fauves" (1982-1983)
Les héros du feuilleton états-unien "Frank, chasseur de fauves" (1982-1983)

Avec un générique chanté parfaitement dans l'esprit de ces années-là (celui de "Dallas" et de son "Univers impitoya-a-ble" ne datait alors que de 4 ans) qui fait saigner les oreilles (paroles ET musique)...

(*) Et Edward Anthony (4 août 1895 - 16 août 1971), journaliste et écrivain états-unien.

Source : wikipedia.org

"Le Petit Poucet de la Coupe de France de football" ou "Le Cendrillon de la Coupe de France de football".

Ces deux appellations désignent de petites équipes de football amateures mises en lumière lors de leur participation à la Coupe de France parce qu'elles parviennent à réaliser l'exploit de battre successivement plusieurs équipes de divisions supérieures et notamment de première et de deuxième division (actuelles Ligue 1 et Ligue 2), qui sont des équipes professionnelles.

On parle souvent dans ces cas là de la "magie de la coupe", qui permet de telles surprises ; les rencontres à élimination directe rendant possible la mise en difficulté - le temps d' un match - d'équipes théoriquement supérieures par des équipes de divisions inférieures.

Ainsi, le 4 février 1957, le club algérien de division d'honneur du SCU El Biar élimine le glorieux Stade de Reims, finaliste de la précédente Coupe des clubs champions européens (actuelle Ligue des champions) face au Real Madrid !

De très nombreuses autres formations amateures ont éliminé des équipes professionnelles, parmi lesquelles l'incroyable US Quevilly :

  • finaliste en 1927,
  • puis victorieux en huitième de finale de l'Olympique lyonnais en 1968,
  • avant d'enchaîner deux séries mémorables en trois ans :
    • en 2010, face au Angers SCO, au Stade rennais et à l'US Boulogne avant de perdre en demi-finale 1-0 contre le Paris Saint-Germain,
    • puis en 2012, face au Angers SCO, à l'Olympique de Marseille et au Stade rennais avant d'échouer 1-0 contre l'Olympique lyonnais en finale.

Cependant depuis les débuts de la Coupe de France, seuls Le Havre AC (Ligue 2) en 1959 et l'En Avant de Guingamp (Ligue 2) en 2009 sont parvenu à gagner la Coupe de France en étant pensionnaires d'une division inférieure.

Source : wikipedia.org

"Un Picsou".

Cette formule désigne naturellement une personne extrêmement avare, en référence au personnage de dessin animé "Balthazar Picsou", créé en 1947 par le dessinateur états-unien Carl Banks pour le compte de Walt Disney.

Ce canard "le plus riche du monde", réputé pour son avarice et son côté aventurier, est l'oncle de "Donald (Duck)", le canard grincheux en costume marin, apparu le 9 juin 1934 dans le court-métrage "Une petite poule avisée". D'où son surnom d'"Oncle Picsou".

Son nom original, "Scrooge McDuck", est inspiré du personnage "Ebenezer Scrooge" créé en 1843 par l'écrivain britannique Charles Dickens dans son célèbre conte "Un chant de Noël". Le "Mc" (abréviation de "Mac") apposé à son nom de famille ("Duck") rappelle ses origines écossaises.

En France, c'est sous le nom d'"Oncle Harpagon", inspiré du personnage central de "L'Avare" de Molière, "Harpagon", qu'il apparaît tout d'abord, en 1949, dans "Donald et le Secret du donjon".

Dans les années 1950, il est appelé plusieurs fois "Oncle Edgar".

Ou "Oncle Jérémie McDuck" en Belgique. Avant d'adopter définitivement le nom de "Balthazar Picsou" le 21 décembre 1952 dans une histoire publiée dans le "Journal de Mickey", "Donald et la Lettre au père Noël" ("Letter to Santa"). Un nom qui aurait été choisi par Raymond Calame, alors rédacteur en chef.

Le prénom d'"Omer" lui sera néanmoins attribué dans une histoire publiée en 1956 dans le "Journal de Mickey", "Oncle Picsou gagne toujours" ("The tuckered tiger").

Dans "La Montre de famille", on apprend que c'est à son arrivée en Amérique que Picsou, qui s'appelait alors "Balthazar McPicsou", décida de supprimer la particule "Mac" de son nom. Et la version française de l'arbre généalogique dessiné par Don Rosa confirme que Picsou et ses deux sœurs, Matilda et Hortense, sont les premiers du clan à avoir "américanisé" leur nom de famille. Dans "La Jeunesse de Picsou", Don Rosa donne à Picsou le surnom de "Buck McDuck", traduit dans les versions françaises par "Buck Picsou", durant ses premières années en Amérique.

Enfin, curieusement, au Québec, dans les revues des éditions Héritage, le personnage se nomme "Picsou" alors que le nom de "Scrooge" est utilisé sur la couverture...

Sur le même thème, je vous recommande mon article sur toutes les façons de dire "Être avare".

Source : wikipedia.org

"Un harpagon" et "L'harpagonnerie".

Louis de Funès, dans le rôle d'Harpagon

Personnage principal de la comédie en prose de 1668 de Molière "L'avare ou l'école du mensonge", Harpagon fait preuve dans cette pièce d'une avarice tellement caricaturale que trois siècles et demi plus tard son nom désigne un homme d'une grande avarice.

Et que le substantif féminin "harpagonnerie" est synonyme d'avarice.

Sur le même thème, je vous recommande mon article consacré à toutes les façons de dire "Être avare".

 

38 chiens de fiction entrés dans notre imaginaire collectif

Ce petit inventaire regroupant 37 noms de chiens de fiction est évidemment loin d'être exhaustif. Mais il a néanmoins le mérite d'exister et de nous montrer à quel point les animaux de fiction ont aujourd'hui envahit notre imaginaire collectif !

Argos ("L'Odyssée"),

Balto,

Beethoven,

Belle ("Belle et Sébastien"),

Lady, le Clochard et Jock ("La belle et le clochard"),

Benji,

Bill ("Boule et Bill"),

Clifford ("Clifford le gros chien rouge"),

Croc-blanc,

Cubitus,

Dagobert ("Le club des cinq"),

Dingo et Max ("Mickey"),

Droopy,

Idéfix ("Astérix"),

Indy ("Indiana Jones"),

Lassie ("Lassie, chien fidèle"),

Milou (« Tintin"),

Nana ("Peter Pan"),

Napoléon et Lafayette ("Les aristochats"),

Moustique (« Le clan des sept"),

Pataud ("Cendrillon"),

Perdita et Pongo ("Les 101 dalmatiens"),

Pif, Pifou, Pluto ("Mickey"),

Pollux ("Le manège enchanté"),

Pupuce ("En famille"),

Ran-Tan-Plan ("Lucky-Luke"),

Rintintin,

Rouky ("Rox et Rouky"),

Scoubidou,

Volt ("Volt, star malgré lui")

Wallace ("Wallace et Gromit")

25 animaux mythologiques ou disparus de fiction entrés dans notre imaginaire collectif.

Ce petit inventaire regroupant 25 noms d'animaux mythologiques ou disparus de fiction relevant de 14 espèces différentes est évidemment loin d'être exhaustif. Mais il a néanmoins le mérite d'exister et de nous montrer à quel point les animaux de fiction ont aujourd'hui envahit notre imaginaire collectif !

1 APTOSAURE : Petit-pied ("Le petit dinosaure")

2 CENTAURES : Aurore et Ulysse ("Les Centaures" puis "Aurore et Ulysse")

1 CHEVAL VOLANT : Pégase

4 DINOSAURES : Aladar ("Dinosaure"), Gavin, Gertie et Roger ("L'âge de glace")

2 DRAGONS : Elliott ("Peter et Elliott le dragon") et Mushu ("Mulan")

2 LICORNES : Bubbles et Misty ("L'âge de glace")

1 LÉVIATHAN MELVILLEI (sorte de "baleine" préhistorique) : Pupuce ("L'âge de glace")

5 MAMMOUTHS : Ellie, Manfred (dit Manny), Ethan, Julian et Pêche ("L'âge de glace")

1 PTÉRANODON : Pétrie ("Le petit dinosaure")

1 SAUROLOPHUS : Becky ("Le petit dinosaure")

1 STÉGOSAURE : Pointu ("Le petit dinosaure")

1 SIRÈNE : Ariel ("La petite sirène")

2 TIGRES À DENTS DE SABRE : Diego et Kira ("L'âge de glace")

1 TRICÉRATOPS : Céra ("Le petit dinosaure")

40 oiseaux, reptiles ou insectes de fiction entrés dans notre imaginaire collectif.

Ce petit inventaire regroupant 40 noms d'oiseaux, reptiles ou insectes de fiction relevant de 17 espèces différentes est évidemment loin d'être exhaustif. Mais il a néanmoins le mérite d'exister et de nous montrer à quel point les animaux de fiction ont aujourd'hui envahit notre imaginaire collectif !

31 OISEAUX :

1 ALBATROS : Wilbur ("Bernard et Bianca")

1 CALAO : Zazu (« Le roi lion »)

11 CANARDS : Donald, Daisy, Balthazar Picsou, Crésus Flairsou (ou John), Gontran, Riri, Fifi, Loulou, Miss Tick ("Mickey"), Daffy Duck et Saturnin ("Les aventures de Saturnin")

1 CANARI : Titi ("Titi et Grosminet")

1 CORBEAU : Bitume ("Chlorophylle")

1 CHOUCARD (sorte de "corbeau") : Flouzemaker ("Sibylline")

1 CIGOGNE : Zagabor ("Sibylline")

1 HÉRON : Duc Bihoreau de Bellerente dit Zizanion ("Chlorophylle")

2 HIBOUX : Archimède ("Merlin l'enchanteur") et Maître Hibou ("Winnie l'ourson")

1 MANCHOT : T'choupi

3 OIES : Amélie et Amélia Jacasse ("Les aristochats") et Sidonie ("Aglaë et Sidonie")

1 PERROQUET : Blu ("Rio") et Iago ("Aladdin")

2 PIGEON : Vaillant et Le Vieux bleu

2 PINGOUINS : Alfred ("Zig et Puce") et Soldat ("Madagascar")

1 POUSSIN : Calimero

 

7 REPTILES :

1 SERPENT : Kaa ("Le livre de la jungle")

6 TORTUES : Caroline ("Boule et Bill"), Franklin et Donatello, Leonardo, Michelangelo et Rafael ("Les tortues Ninja")

 

2 INSECTES :

1 ABEILLE : Maya

1 CRIQUET : Jiminy Cricket ("Pinocchio")

48 animaux sauvages exotiques de fiction entrés dans notre imaginaire collectif.

Ce petit inventaire regroupant 48 noms d'animaux sauvages exotiques de fiction relevant de 17 espèces différentes est évidemment loin d'être exhaustif. Mais il a néanmoins le mérite d'exister et de nous montrer à quel point les animaux de fiction ont aujourd'hui envahit notre imaginaire collectif !

6 ÉLÉPHANTS : Babar et Céleste ("Babar"), Colonel Hati et Junior ("Le livre de la jungle"), Dumbo et Tantor ("Tarzan")

2 GIRAFES : Melman ("Madagascar") et Sophie la girafe (le jouet en caoutchouc)

1 HIPPOPOTAME : Gloria ("Madagascar")

3 KANGOUROUS : Grand Gourou et Petit Gourou ("Winnie l'ourson") et Skippy

1 LAMA : Kuzco

7 LIONS : Alex ("Madagascar"), Clarence ("Daktari"), Loeki le petit lion (dans la séquence de clôture des publicités de TF1, de 1975 à 1987), Mufasa, Nala, Scar et Simba ("Le roi lion")

2 MOUFFETTES : Fleur ("Bambi") et Pépé le putois ("Looney tunes")

2 OPPOSUMS : Crash et Eddie ("L'âge de glace")

2 PANTHÈRES : Bagheera ("Le livre de la jungle") et la panthère rose

2 PARESSEUX : Sidney ( dit Sid) et Mémé ("L'âge de glace")

1 PHACOCHÈRE : Pumba ("Le livre de la jungle")

2 RENNES : Sven le petit renne au nez rouge et Swen (« La reine des neiges »)

8 SINGES : Abu ("Aladdin"), Cheeta ("Tarzan"), Donkey Kong (jeu vidéo), Guiliguili ("Boulouloum et Guiguili") devenu Kong ("Les jungles perdues"), Judy ("Dakatari"), King Kong, le roi Louie ("Le livre de la jungle") et Rafiki ("Le roi lion")

1 SURICATE : Timon ("Le livre de la jungle")

Timon, le suricate du film d'animation états-unien "Le roi lion", de Roger Allers et Rob Minkoff (1994)
Timon, le suricate du film d'animation états-unien "Le roi lion", de Roger Allers et Rob Minkoff (1994)

5 TAMIAS : Alvin, Simon et Théodore ("Alvin et les chipmunks") ainsi que Tic et Tac ("Mickey ")

2 TIGRES : Shere Khan ("Le livre de la jungle") et Tigrou ("Winnie l'ourson")

1 ZÈBRE : Marty ("Madagascar")