Ces deux pilotes de chasse français sont apparus :
dans la série de bande dessinée franco-belge "Tanguy et Laverdure", créée le 29 octobre 1959, dans le numéro 1 du journal "Pilote", par le scénariste belge Jean-Michel Charlier (par ailleurs co-créateur de "Barbe Rouge", "Blueberry", "Buck Danny" et tant d'autres) et le dessinateur français Albert Uderzo (par ailleurs co-créateur, le même jour, de la série de bande dessinée française "Astérix le Gaulois", avec son complice René Goscinny).
Monsieur De Mesmaeker (mess-ma-ker) est ce personnage de riche homme d'affaires qui doit signer d'importants contrats avec le Journal de Spirou, sans jamais y parvenir dans les aventures de "Gaston Lagaffe".
Son nom
Et son nom ne constitue nullement un jeu de mots en anglais comme certains le croient parfois ; "mess maker" (mees-mè-keur) signifiant "fouteur de paigaille". Cela n'est qu'une simple coïncidence ; ce qualificatif ne correspondant d'ailleurs aucunement à son rôle dans la série, le fauteur de trouble étant plutôt Gaston, bien sûr !
"Mesmaeker" est un patronyme flamand courant signifiant "Coutelier" en néerlandais. Le "De" n'est pas une particule nobiliaire, mais un article, le nom entier "De Mesmaeker" signifiant "Le coutelier".
Il s'agit du nom de famille de Jidéhem, alias Jean De Mesmaeker, l'assistant de Franquin pendant plus de 400 gags de la série "Gaston Lagaffe".
Celui-ci avait en effet remarqué que le personnage - récemment apparu, le 17 mars 1960, dans un gag où il n'était pas nommé - ressemblait beaucoup à son père, ce qui décida Franquin à lui donner ce nom.
Le pauvre véritable M. De Mesmaeker étant commercial dans la vraie vie, il lui fut de plus en plus difficile de se faire prendre au sérieux au moment de la signature de contrats, à cause de la popularité croissante de Gaston.
Son prénom
Son prénom, Aimé, n'apparaît que tardivement dans la série, en 1979.
Son rôle : signer "les contrats" !
On ignore tout de la teneur des fameux contrats que De Mesmaeker doit signer avec le journal. Franquin lui-même n'en savait rien, et cela n'a finalement aucune importance puisqu'ils ne sont qu'un prétexte à gags récurrents. On comprend simplement, en voyant l'énergie déployée par Fantasio, Boulier puis Prunelle, que ces contrats sont très importants pour l'avenir du Journal de Spirou. Ils le sont sans doute aussi pour De Mesmaeker, qui revient inlassablement tenter de les signer, alors qu'il quitte le plus souvent les locaux de Spirou dans une violente colère.
À chaque fois qu'il se rend à Spirou pour le signer avec Fantasio puis Prunelle ou, de très rares fois, M. Boulier ou M. Dupuis, une gaffe ou invention de Gaston gâche la signature du contrat. Gaston est pourtant de bonne volonté, mais même ses tentatives pour aider à la signature font capoter l'affaire. Il parvient à faire signer les contrats lui-même en l'absence de ses collègues, mais en se trompant de document. Finalement, la signature des contrats aura échoué à tous les stades : souvent au moment de la signature, mais parfois avant (dans certains gags, De Mesmaeker n'arrive même pas dans les locaux du journal). Il est même arrivé que les contrats soient signés mais détruits ensuite involontairement par Gaston, mais surtout par De Mesmaeker qui les déchire quand il est en colère (en général à cause de Gaston). La signature échoue même hors des locaux de Spirou ou en l'absence de Gaston.
En plus de faire capoter la signature des contrats, les bévues de Gaston ont également comme fréquent effet secondaire de susciter l'ire des locataires des bureaux voisins, MM. Ducran et Lapoigne, deux ingénieurs des travaux publics, taillés comme des piliers de rugby et fort peu diplomates. Il n'est pas rare que leur courroux retombe par erreur sur M. De Mesmaeker alors que c'est Gaston la cause de tous leurs maux. Il est aussi arrivé plusieurs fois que De Mesmaeker soit interpelé par la police suite à une gaffe de Gaston.
Les seuls contrats que De Mesmaeker réussit à passer sont pour deux inventions de Gaston : une première fois pour la recette de sa "chicken soup" (Gaston R3 "Gare aux gaffes du gars gonflé", p. 28) et une seconde pour son horloge en forme de capsule Apollo, qui est d'ailleurs défectueuse (Gaston 8 "Lagaffe nous gâte", p. 59).
Personnalité
De Mesmaeker est un riche homme d'affaires, d'aspect sévère et imposant. Il dirige une entreprise dont on ignore l'activité exacte, si ce n'est qu'elle fait des "affaires en gros" et qu'il emploie au moins une secrétaire à la chevelure rebelle et au nez pointu, Mademoiselle Kiglouss, qui, comme son nom l'indique glousse à chaque fois qu'elle prend la parole.
Il est visiblement fortuné, il s'offre un jet privé, fume le cigare, et semble nourrir une passion pour les belles automobiles américaines, qui servent de prétexte à de nombreux gags, comme sa Ford Mustang servant de cible à la mouette rieuse de Gaston. C'est aussi un amateur de vins de Bordeaux millésimés.
De Mesmaeker est connu pour son tempérament explosif, à la fois colérique et agressif durant les tentatives ratées de signer des contrats au Journal de Spirou. Persévérant, De Mesmaeker se montre de plus en plus méfiant au fil des épisodes, se demandant quel événement fâcheux fait échouer la signature. Il en devient paranoïaque, persuadé que les gaffes de Gaston Lagaffe sont des coups montés contre lui. La moindre anomalie lui apparaît comme une provocation de la part du Journal de Spirou et la seule vision de Gaston provoque son exaspération.
Toutefois, il lui arrive de faire preuve d'un caractère plus tendre en de rares occasions, en affichant son goût pour le théâtre de marionnettes ou en s'amusant devant une facétie du chat de Gaston. Ces bonnes dispositions ne durent jamais bien longtemps, une gaffe se chargeant de faire revenir le naturel orageux au galop.
On en sait peu sur sa vie privée. Il a une femme, visible dans un gag,10 et au moins deux filles, dont l'aînée ne roule qu'en Alfa Romeo.
Apparitions hors albums de "Gaston Lagaffe"
Monsieur De Mesmaeker apparaît à deux reprises dans la série "Spirou et Fantasio" :
dans l'extraordinaire histoire "Bravo les Brothers", dessinée par Franquin en 1965 et reprise en 1969 dans l'album "Panade à Champignac", avant de paraître seule, en 2012 et en 2015.
Puis, beaucoup plus tard, en 2015, dans "La colère du marsupilami", de Yoann et Vehlmann, le 55e album de la série, qui marque le retour du personnage du Marsupilami, dont la dernière apparition datait de l'épisode "Le faiseur d'or", publié en 1969 dans "Spirou" et sorti en album en 1970.
Mais on le voit également, en 1969, dans l'album "Tonton Placide" de la série "Benoit Brisefer", créée par Peyo et Walthéry.
Une drogue absorbée par les voyageurs d'un train les oblige à jeter leurs valises par la fenêtre et, parmi ces derniers, figure De Mesmaeker, furieux car les contrats signés se trouvent dans sa valise.
Cette formule désigne une personne extrêmement avare, en référence au personnage de dessin animé "Balthazar Picsou", créé en 1947 par le dessinateur états-unien Carl Barks pour le compte de Walt Disney.
Ce canard "le plus riche du monde", réputé pour son avarice et son côté aventurier, est l'oncle de "Donald (Duck)", le canard grincheux en costume marin, apparu le 9 juin 1934 dans le court-métrage "Une petite poule avisée". D'où son surnom d'"Oncle Picsou".
Son nom original, "Scrooge McDuck", est inspiré du personnage "Ebenezer Scrooge" créé en 1843 par l'écrivain britannique Charles Dickens dans son célèbre conte "Un chant de Noël". Le "Mc" (abréviation de "Mac") apposé à son nom de famille ("Duck") rappelle ses origines écossaises.
En France, c'est sous le nom d'"Oncle Harpagon", inspiré du personnage central de "L'Avare" de Molière, "Harpagon", qu'il apparaît tout d'abord, en 1949, dans "Donald et le Secret du donjon".
Dans les années 1950, il est appelé plusieurs fois "Oncle Edgar".
Ou "Oncle Jérémie McDuck" en Belgique. Avant d'adopter définitivement le nom de "Balthazar Picsou" le 21 décembre 1952 dans une histoire publiée dans le "Journal de Mickey", "Donald et la Lettre au père Noël" ("Letter to Santa"). Un nom qui aurait été choisi par Raymond Calame, alors rédacteur en chef.
Le prénom d'"Omer" lui sera néanmoins attribué dans une histoire publiée en 1956 dans le "Journal de Mickey", "Oncle Picsou gagne toujours" ("The tuckered tiger").
Dans "La Montre de famille", on apprend que c'est à son arrivée en Amérique que Picsou, qui s'appelait alors "Balthazar McPicsou", décida de supprimer la particule "Mac" de son nom. Et la version française de l'arbre généalogique dessiné par Don Rosa confirme que Picsou et ses deux soeurs, Matilda et Hortense, sont les premiers du clan à avoir "américanisé" leur nom de famille. Dans "La Jeunesse de Picsou", Don Rosa donne à Picsou le surnom de "Buck McDuck", traduit dans les versions françaises par "Buck Picsou", durant ses premières années en Amérique.
Enfin, curieusement, au Québec, dans les revues des éditions Héritage, le personnage se nomme "Picsou" alors que le nom de "Scrooge" est utilisé sur la couverture...
"Le commissaire Navarro" est un feuilleton télévisé français en 108 épisodes de 90 minutes, créée par Pierre Grimblat et Tito Topin, diffusée entre le 26 octobre 1989 et le 19 avril 2007 sur TF1 puis rediffusée sur TMC, Jimmy, 13e rue, C8, Chérie 25 et RTL9.
Cette série met en scène les enquêtes du commissaire Navarro, interprété par l'acteur français Roger Hanin, commissaire de police à Paris (75), qui élève seul sa fille Yolande.
"Blake et Mortimer" est une série de bande dessinée créée par le dessinateur belge Edgar P. Jacobs en 1946, reprise après sa mort en 1987 d'abord par Bob de Moor, puis Jean Van Hamme, Ted Benoit, Yves Sente, André Juillard, René Sterne, Chantal De Spiegeleer, Jean Dufaux, Antoine Aubin, Étienne Schréder, José-Louis Bocquet et Jean-Luc Fromental.
Publiée initialement par les Éditions du Lombard, elle l'est désormais par les Éditions Blake et Mortimer, une filiale du groupe Média participations. Elle fut pré-publiée pendant de nombreuses années dans "Le Journal de Tintin" dont elle était, avec d'autres séries comme "Les aventures de Tintin", "Ric Hochet", "Michel Vaillant" ou "Alix" l'une des séries les plus populaires.
La série raconte les aventures du capitaine Blake, un ancien pilote de la RAF (Royal Air Force) devenu directeur du MI5, le service britannique de contre-espionnage, et de son ami le professeur Mortimer, un spécialiste en physique nucléaire et l'un des plus éminents scientifiques du Royaume-Uni. Les deux héros se retrouvent souvent confrontés à leur ennemi juré, le colonel Olrik, un criminel de classe internationale ne considérant que son intérêt personnel.
Mademoiselle Joubert est une série télévisée française en 5 épisodes de 90 minutes dont 4 épisodes ont été diffusés entre le 24 octobre 2005 et le 30 avril 2012 sur TF1, puis rediffusé en 2012 sur NT1 et en janvier 2015 sur Gulli.
Elle met en scène Mademoiselle Joubert, institutrice à Ars-en-Ré (17) sur l'Île de Ré, interprétée par l'actrice française Laurence Boccolini, qui élève son neveu Romain depuis la mort accidentelle de ses parents.
"Mannix" est une série télévisée états-unienne en 194 épisodes de 50 minutes, créée par Bruce Geller, Richard Levinson et William Link et diffusée entre le 16 septembre 1967 et le 13 avril 1975 sur le réseau CBS.
La série met en scène les enquêtes de Mannix, tout d'abord pour la société de sécurité et de renseignements Intertect, puis à son compte, comme détective privé, à Los Angeles (Californie).
Et elle a révélé au grand public l'acteur états-unien Mike Connors.
"Kojak" est un feuilleton télévisé états-unienne en 118 épisodes de 48 minutes et 7 épisodes de 90 minutes, créé par Abby Mann et diffusé du 24 octobre 1973 au 18 mars 1978 sur le réseau CBS.
Une sixième saison fut ensuite diffusée aux États-Unis d'Amérique, sur le réseau ABC, dans le cadre du "ABC Mystery Movie", du 2 novembre 1989 au 7 avril 1990.
En France, le feuilleton a été diffusé du 8 janvier 1975 au 10 décembre 1978 sur Antenne 2 et rediffusé sur La Cinq à partir du 1er juin 1986.
La sixième saison inédite a été diffusée du 29 janvier 1992 au 29 février 1992 sur La Cinq et rediffusée du 2 juillet 1995 au 20 août 1995 sur France 2.
Cette série met en scène les enquêtes du lieutenant Kojak, interprété par l'acteur états-unien Telly Savalas, élégant policier d'origine grecque au crâne rasé et grand amateur de cigares et de sucettes, dans le onzième district de police de New York (États-Unis d'Amérique).