On l'oublie souvent, mais c'est au génial Molière que nous devons cette extraordinaire formule devenue proverbiale, que j'utilise personnellement très régulièrement.
Elle est en effet extraite de l'acte 1, scène 3 de sa célèbre comédie en prose, écrite en 1668, "L'avare ou l'école du mensonge".
Et elle signifie en quelque sorte : "Si l'on se sent visé par quelque chose, c'est vraisemblablement parce que l'on est concerné".
Elle s'utilise - au sens figuré - pour commenter l'attitude d'une personne réagissant vivement à une critique, une réflexion, un reproche ne lui étant pas spécialement adressé, parce qu'elle se sent directement visée et la (ou le) prend pour elle-même parce qu'elle est concernée.
Et elle est assez proche de l'expression proverbiale "Si le chapeau te fait, mets-le".
Source : wiktionary.org