"C'est lundi, c'est raviolis !" ou "C'est lundi, c'est ravioli !".

"C'est lundi, c'est raviolis !" Le père Aubergé et les époux Le Quesnois, dans "la vie est un long fleuve tranquille", le film d'Étienne Chatiliez (1988)

Nous nous souvenons tous de cette réplique de Marielle Le Quesnoy (Hélène Vincent) dans l'excellent film français de 1988 d'Étienne Chatiliez "La vie est un long fleuve tranquille".

Assiettée de ravioli à la tomate en conserve

Cette expression du langage courant "C'est lundi, c'est ravioli !" (sans "s" à "ravioli", "à l'italienne") ou "C'est lundi, c'est raviolis !" (avec un "s" au pluriel, "à la française") est entrée - au moins temporairement - dans le langage courant.

Souvenir personnel :

J'avais adoré ce film, que j'étais rapidement retourné voir en salle, au Grand Rex, à Paris (75), accompagné de ma maman, à qui j'avais souhaité faire découvrir ce petit chef d'oeuvre.

"T'as d'beaux yeux, tu sais ! Embrasse-moi !".

Jean Gabin et Michèle Morgan dans "Quai des brumes", le film de Marcel Carné (1938)

Quel français de plus de 50 ans ne connaît pas cet extraordinaire échange entre Jean Gabin et Michèle Morgan, dans le film français de 1938, de Marcel Carné, "Le quai des brumes".

Affiche du film français "Le quai des brumes" de Marcel Carné (1938)

Ce très beau film, attaché à la veine du réalisme poétique, est adapté du roman du roman du même nom, publié en 1927 par Pierre Mac Orlan.

Il a été réalisé par Carné la même année que le génial "Hôtel du Nord"(1938), l'année qui suit "drôle de drame" (1937) et l'année qui précède "Le jour se lève" (1939)... Après celà cette feignasse a pris prétexte d'un vague conflit mondial pour mettre trois ans à sortir "Les visiteurs du soir" (1942), et encore trois pour "Les enfants du paradis"... Mais non, voyons, le niveau moyen du cinéma français (et international) ne baisse absolument pas, bande d'odieux passéistes ! Que me chantez-vous donc là !

Ce superbe dialogue demeure durablement implanté dans la culture populaire.

Et il résonne encore aux oreilles des téléspectateurs et cinéphiles de plus de cinquante ans, pour l'avoir entendu, des années durant, dans le générique en noir et blanc annonçant le grand film du dimanche soir. Nostalgie, quand tu nous tiens !

"Tu vois, le monde se divise en deux catégories...

"Le monde se divise en deux catégories..." : Blondin (Clint Eastwood) face à Tuco (Elli Wallach) dans l'affrontement final de "Le Bon, la Brute et le Truand" (1966) de Sergio Leone

... ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi tu creuses !".

Affiche du film italien "Le bon, la brute et le truand" (1966) de Sergio Leone

Qui ne se souvient de cette célèbre réplique de Blondin (Clint Eastwood) dans le génial "Le Bon, la Brute et leTruand" (1966), troisième volet de l'extraordinaire "Trilogie du dollar" ou "Trilogie de l'homme sans nom", du réalisateur italien Sergio Leone, mon réalisateur favori :

Pour une fois, moi qui ne jure d'ordinaire que par les films en v.o.s.t.f. je confesse préférer dans ce cas la version française.

Mais, pour les puristes, voici la version originale :

 

"Groupir ! Il faut reste groupir !".

Cette expression, aujourd'hui passée dans le vocabulaire populaire français, trouve sa source dans le film français "On a retrouvé la 7e compagnie", réalisé en 1975 par Robert Lamoureux.

"Groupir !". L'acteur français Michel Modo, en soldat allemand, dans le film français "On a retrouvé la 7e compagnie", réalisé en 1975 par Robert Lamoureux

Dans une scène devenue culte, l'acteur français Michel Modo, qui joue le rôle d'un soldat allemand, escortant sur une route les soldats prisonniers français Tassin (Henri Guybet) et Pithivier (Jean Lefebvre) s'affole en effet lorsque Pithivier (Jean Lefebvre) s'éloigne de la route pour aller satisfaire un besoin pressant derrière des arbres, lui hurlant - en parodiant l'accent allemand - : "Halte ! groupir ! Il faut reste groupir !". ("Gruppieren" signifie "regrouper"en allemand).

Voir également : "J'ai glissé chef !" et "Le fil vert sur le bouton vert le fil rouge sur le bouton rouge...".

Source : www.linternaute.fr

"J'ai glissé chef !".

"J'ai glissé chef !" Le sergent-chef Chaudard (Pierre Mondy) et le soldat Pithivier (Jean Lefebvre) dans le film "Mais où est donc passé la 7e compagnie ?" de Robert Lamoureux (1973).

Cette réplique du soldat Pithivier, interprété par l'acteur français Jean Lefebvre fait partie des plus célèbres répliques du cinéma français.

Elle est extraite du film français de 1975 de Robert Lamoureux "On a retrouvé la 7e compagnie, dans lequel elle revient à plusieurs reprises, jusqu'à la scène finale.

Cette formule est aujourd'hui pratiquement rentré dans le langage courant et utilisée par chacun d'entre nous sitôt que quelqu'un glisse ou manque de glisser.

Voir également : "Le fil vert sur le bouton vert le fil rouge sur le bouton rouge..." et "Groupir ! Rester groupir !".

"Le fil vert sur le bouton vert le fil rouge sur le bouton rouge...".

Le colonel Blanchet (Pierre Lamoureux) dans "On a retrouvé la 7e compagnie", le film français réalisé par ses soins en 1975
Qui parmi nous n'a pas, un jour, cité cette fantastique réplique du film français de 1975 de Robert Lamoureux "On a retrouvé la 7e compagnie" ?
 
Ne serait-ce que par dérision, face à une mission pouvant éventuellement s'avérer plus délicate que ce que l'on avait initialement envisagée. Ou confronté à un problème technique nous laissant perplexe !

Dans cette suite du film de 1973  du même réalisateur "Mais où est donc passée la septième compagnie ?", le colonel Blanchet (Robert Lamoureux) doit faire sauter un pont à l'aide d'explosifs et d'un déclencheur à distance. Les instructions sont des plus simples : "Brancher le fil vert sur le bouton vert et le fil rouge sur le bouton rouge. Puis s'éloigner de cent pas".

En dépit de cette extrême simplicité, cependant, on voit ledit colonel cheminer longuement à travers les bois, répétant sans cesse la formule "Le fil vert sur le bouton vert le fil rouge sur le bouton rouge"... alors que l'on peine à imaginer qu'il puisse être confronté à la moindre difficulté !

Hélas, lorsqu'il ouvre le déclencheur, le colonel aperçoit - effaré - un bouton... bleu et un bouton ... blanc !

Le dispositif de mise à feu devant lequel se retrouve le colonel Blanchet (Pierre Lamoureux) dans "On a retrouvé la 7e compagnie", le film français réalisé par ses soins en 1975
Le dispositif de mise à feu devant lequel se retrouve le colonel Blanchet (Pierre Lamoureux) dans "On a retrouvé la 7e compagnie", le film français réalisé par ses soins en 1975

Branchant d'abord sans succès le fil vert sur le bouton blanc et le fil rouge sur le bouton bleu, il se dépêche alors d'inverser les connections, faisant finalement exploser le pont exactement au moment où passe une dépanneuse de chars transportant les héros du film, dont les noms sont également rentrés, je crois, dans la mémoire collective des français : le soldat Tassin (Henri Guybet et Aldo maccione, dans le premier film), le soldat Pithivier (Jean Lefebvre) et le sergent-chef Chaudard (Pierre Mondy) dans "On a retrouvé la 7e compagnie"...

Le soldat Tassin (Henri Guybet), le soldat Pithivier (Jean Lefebvre) et le sergent-chef Chaudard (Pierre Mondy) dans "On a retrouvé la 7e compagnie"
Le soldat Tassin (Henri Guybet), le soldat Pithivier (Jean Lefebvre) et le sergent-chef Chaudard (Pierre Mondy) dans "On a retrouvé la 7e compagnie".

Voir également : "J'ai glissé chef !" et et "Groupir ! Rester groupir !"..

"Paris est tout petit pour ceux qui s'aiment, comme nous, d'un si grand amour !".

Arletty dans "Les enfants du Paradis"

Cette superbe réplique a été écrite par Jacques Prévert pour l'actrice française Arletty, dans le film français de Marcel Carné "Les enfants du Paradis".

Affiche du film français "Les enfants du paradis" de Marcel Carné (1946)

Ce chef-d'œuvre du réalisme poétique, en deux époques, tourné durant l'Occupation, entre le 16 août 1943 et le 20 juin 1944, principalement aux studios de la Victorine à Nice (06), est sorti en 1945.

Affiche du film français "Les enfants du paradis" de Marcel Carné (1946)Affiche du film français "Les enfants du paradis" de Marcel Carné (1946)

La scène se déroule à Paris (75), sur le boulevard du crime, en 1828.

Et dans cette réplique, Arletty, inoubliable interprète de la jolie Claire dite "Garance", s'adresse à l'acteur Frédérick Lemaître, magistralement interprété par le génial Pierre Brasseur.

"Connaître la montagne mieux que quiconque !".

La scène se passe en juillet 1999. Nous dînons avec mon épouse et ma belle-fille, alors âgée de six ans, en regardant le journal télévisé. Celui-ci est essentiellement consacré à très grave accident de canyonisme, survenu en Suisse, ayant fait pas moins de 19 morts et deux disparus.

Un violent orage, non prévu par les services de la météorologie, avait éclaté au moment où les 53 membres d'une expédition se trouvaient dans le lit d'une rivière des Alpes bernoises, lorsque l'eau avait subitement tout emporté. La brusque montée des eaux était vraisemblablement due à la rupture d'un barrage naturel, formé par l'entassement de branches ou de troncs d'arbres et de pierres, après l'hiver particulièrement rigoureux qu'avait connu le pays cette année là, avec d'exceptionnelles chutes de neige.

Effondré par l'ampleur de la tragédie, l'organisateur de l'expédition, directeur d'une agence de sports extrêmes, reconnue pour son sérieux, ne s'expliquait pas les raisons de ce drame. En effet, ses accompagnateurs étaient tous des professionnels chevronnés, qui - affirmait-il - connaissaient la montagne "mieux que quiconque" !

"Ça alors !" lâche alors soudainement la petite, stupéfaite :  "On m'a pourtant toujours dit que "Ki-Konk" était un très grand singe !"

Sacré roi Kong !