Le réalisateur britannique Alfred Hitchcock aurait-il un léger petit faible pour les femmes blondes ?
On peut, je crois, se laisser aller à l'imaginer, si l'on en juge par l'impressionnante galerie d'actrices blondes occupant dans ses films des rôles de premier plan :
- Anny Ondra ("The manxman" (1929) et "Chantage" (1929)),
- Joan Fontaine ("Rebecca" (1940) et "soupçons" (1941)),
- Ingrid Bergman ("La maison du Docteur Edwardes" (1945), "Les enchaînés" (1946) et "Les amants du Capricorne" (1949)),
- Marlene Dietrich ("Le grand alibi" (1950)),
- Grace Kelly ("Le crime était presque parfait" (1954), "Fenêtre sur cour" (1954) et "La main au collet" (1955)),
- Doris Day ("L'homme qui en savait trop", version de 1956),
- Kim Novak ("Sueurs froides"/ "Vertigo" (1958)),
- Eva Marie Saint ("La mort au trousses" (1959)),
- Janet Leigh ("Pyschose" (1960)),
- Tippi Hedren ("Les oiseaux" (1963) et "Pas de printemps pour Marnie" (1964)),
- Claude Jade ("L'étau" (1969)),
- Dany Robin ("L'étau" (1969))
- et, pour finir, Karen Black ("Complot de famille" (1976)),
- et Barbara Harris ("Complot de famille" (1976)).
On notera, au surplus, que, jamais au grand jamais, "le maître du suspense" ne refait appel à l'une ou l'autre de ses actrices fétiches, une fois passé à la suivante !
Une pratique suffisamment répétitive et ambigüe pour que l'on ait rapidement inventé ce concept de "Blonde hitchcockienne" pour désigner une partie des personnages féminins apparaissant dans ses films, souvent en tant que premier rôle féminin, et les actrices qui les interprètent.
Femmes fatales, elles répondent systématiquement au stéréotype de la belle blonde glaciale et sophistiquée.
Beautés froides et diaphanes, elles possèdent paradoxalement un grand charme sensuel.
Par extension, on qualifie parfois de "blondes hitchcockiennes" les femmes et actrices possédant les mêmes caractéristiques que ces dernières.
Source : wikipedia.org