Cette locution verbale du registre populaire devrait normalement s'écrire "V'là-t-i' pas que" puisqu'il s'agit tout à la fois d'une ellipse et d'une syncope de la forme originelle "NE VOIlà-t-iL pas que".
En pratique, on trouve d'innombrables variantes orthographiques - "V’la-ti pas", "V’là-ti pas", "V’la-ti’ pas", "V’là-ti’ pas", "V'la ti pas", "V'là ti pas, "V'la ti' pas", "V'là ti pas", "V'la-ty pas", "V’là-ty pas", "V’la-t'y pas", "V’là-t’y pas", "V’la ty pas", "Vlà t’y pas", "V’la t'y pas", "V’là t’y pas", "Vla-ti pas", "Vlà-ti pas", "Vla-ti' pas", "Vla-ti' pas", "Vla ti pas", "Vlà ti pas", "Vla ti' pas", "Vlà ti' pas","Vla-ty pas", "Vlà-ty pas", "Vla-t’y pas", "Vlà-t’y pas", "Vla ty pas", "Vlà ty pas", "Vla t’y pas" ou "Vlà t’y pas" - ... mais jamais la bonne !
Et elle signifie, selon le contexte :
- "Ne voilà -t-il pas que" ; "Avez-vous bien constaté (comme moi) que ?" ; "Est-ce bien vrai que ?".
On dit par exemple : "V'là-t'i' pas qu'il pleut à présent !"
- "Ne me dites pas que" ; "Non mais, c’est pas vrai que".
On dit par exemple : "Mais v'là-ti' pas que ce gros nigaud va me casser mon vase en cristal !".
- "Soudain", "Contre toute attente".
On dit par exemple : "V'là-ti' pas qu'au moment d'allumer la télé le poste se met comme qui dirait à griller !".
Source : wiktionary.org