"TDC", "Trou du cul", Troudu" ou "Trouduc".

Ces différents mots relèvent du registre vulgaire.

Et ils signifient selon le contexte :

Un anus en très gros plan

  • au sens propre : l'anus, c'est à dire l'orifice du rectum donnant passage aux matières fécales.

On dit par exemple : "J'ai le trou du cul en feu à force de bouffer des piments".

  • et au sens figuré :
    • une personne idiote, stupide.

On dit par exemple : "Ce trou du cul voulait m'expliquer mon boulot !".

    • ou : une personne prétentieuse, hautaine.

On dit par exemple : "Ce trou du cul vient en costard pour bosser dans un atelier de mécanique".

Dans les deux cas, cette formule injurieuse à caractère sexuel, en forme d'idiotisme corporel, s'emploie davantage pour les hommes que pour les femmes.

Sources : wikipedia.org et www.cnrtl.fr

 

On n'écrit pas : "Un aprèm" ni "Une aprème" !

Mais : "Un après-mIDI" !

Ce substantif masculin désigne la partie de la journée située entre le déjeuner (le midi) et le dîner (le soir).

Certes le Larousse et Le Robert acceptent les deux genres et donc la forme "Une après-midi".

Mais je me range personnellement aux côtés de l'Académie française, qui préfère le genre masculin.

"V'là ti pas que" ou "V'là t'y pas que".

Cette locution verbale du registre populaire devrait normalement s'écrire "V'là-t-i' pas que" puisqu'il s'agit tout à la fois d'une ellipse et d'une syncope de la forme originelle "NE VOIlà-t-iL pas que".

En pratique, on trouve d'innombrables variantes orthographiques - "V’la-ti pas", "V’là-ti pas", "V’la-ti’ pas", "V’là-ti’ pas", "V'la ti pas", "V'là ti pas, "V'la ti' pas", "V'là ti pas", "V'la-ty pas", "V’là-ty pas", "V’la-t'y pas", "V’là-t’y pas", "V’la ty pas", "Vlà t’y pas", "V’la t'y pas", "V’là t’y pas", "Vla-ti pas", "Vlà-ti pas", "Vla-ti' pas", "Vla-ti' pas", "Vla ti pas", "Vlà ti pas", "Vla ti' pas", "Vlà ti' pas","Vla-ty pas", "Vlà-ty pas", "Vla-t’y pas", "Vlà-t’y pas", "Vla ty pas", "Vlà ty pas", "Vla t’y pas" ou "Vlà t’y pas" - ... mais jamais la bonne !

Et elle signifie, selon le contexte :

On dit par exemple : "V'là-t'i' pas qu'il pleut à présent !"

  • "Ne me dites pas que" ; "Non mais, c’est pas vrai que".

On dit par exemple : "Mais v'là-ti' pas que ce gros nigaud va me casser mon vase en cristal !".

  • "Soudain", "Contre toute attente".

On dit par exemple : "V'là-ti' pas qu'au moment d'allumer la télé le poste se met comme qui dirait à griller !".

Source : wiktionary.org

"L'abacost".

Cette syncope de la locution "À bas le costume", désigne à la fois :

  • une doctrine vestimentaire imposée par Mobutu Sese Seko au Zaïre, entre 1972 et 1990.

Abacost

Afin d'affranchir la population de la culture coloniale, elle interdisait le port du costume et de la cravate au profit d'un veston d'homme, sans col, taillé dans un tissu léger et généralement à manches courtes.

  • ledit veston lui-même.

L'abacost

Dans les faits, l'abacost devint le symbole vestimentaire de la nomenklatura au pouvoir, et son obligation disparut avec le retour du multipartisme.

On notera que de nos jours, plusieurs personnalités politiques se plaçant en marge du système capitaliste occidental, tel que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, portent encore l'abacost.

Source : wikipedia.org

"Damart".

Logo Damart

Cette marque de vêtements a été fondée en 1953 à Roubaix (59) par la famille Despature.

Issu de l'industrie lainière, l'entreprise Despature est née en 1855 à Roubaix (59). D'abord nommée Établissements Thérin, du nom de Pierre Thérin Despature, elle est devenue "Despature et fils" en 1947.

Elle a sensiblement changé de cap en 1953, lorsque les frères Joseph, Jules et Paul Despature, ont inventé le Thermolactyl, une fibre aux propriétés triboélectriques, de protection contre le froid et l'humidité, en s'inspirant de leur tante percluse de rhumatismes, qui s'intéressait aux vertus de la tribolélectricité, par laquelle le frottement du sous-vêtement sur la peau fournissait une chaleur active.

L'entreprise a alors la bonne idée de faire contrôler son nouveau produit par le milieu médical avant son lancement, puis d'éditer un petit catalogue de vente par correspondance, afin de vendre ses produits en direct de l’usine. Et elle bénéficie de la grande vague de froid hivernal de l'hiver 1954.

Elle commercialise ses produits sous le nom de"Damart", syncope du nom de la rue "DAnMARTin", dans laquelle étaient installés à Roubaix (59) les Établissements Despature, à l'angle du boulevard de Paris.

Damart a toujours soigné avec humour ses slogans publicitaires qui sont restés gravés dans les mémoires. Dès la deuxième moitié des années 1960, elle détourne, pour la radio, le célèbre tube de 1965 du chanteur français Henri Salvador, qui berça mon enfance (je suis né fin 1961 et arrivé en france début 1965), "Le travail c'est la santé", devenu "Le travail c’est la santé, Thermolactyl, c’est la conserver !".

Puis invente, en 1971, pour la télévision, le célèbre "Froid, moi ? Jamais ! Je porte Thermolactyl de Damart !".

Publicité presse de 1971 pour Damart
Publicité presse de 1971 pour Damart