"Y avoir péril en la demeure" et "Ne pas y avoir péril en la demeure".

Ces deux jolies locutions verbales en forme d'idiotismes architecturaux relèvent du langage courant.

Et elles signifient respectivement :

  • au sens propre dans le domaine juridique :
    • "Péril en la demeure" :  danger sur le point de survenir, situation critique où il est urgent d'agir, car le moindre retard pourrait causer préjudice.

Un film français, réalisé en 1985 par Michel Deville porte ce titre.

Affiche du film français "Péril en la demeure" de Michel Deville (1985)

    • "Y avoir péril en la demeure"  : y avoir un risque à attendre, à rester sans agir, à ne pas trouver de solution à un problème ; devoir agir rapidement.

On dit par exemple : "Protéger les guépards est une priorité car il n'en reste plus que quelques milliers en liberté : il y a péril en la demeure".

  • et par extension, au sens figuré :
    • "Il n'y a pas péril en la demeure" : il n'y a pas d'urgence ; rien ne presse, on ne risque rien à attendre.

On dit par exemple : "Il faudra songer à refaire la toiture du garage, mais il n'y a pas péril en la demeure : elle peut encore tenir quelques années".

Sources : vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca, www.expressio.fr, wiktionary.org et lalanguefrancaise.com

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