Il existe de nombreux homophonographes (mots se prononçant et s’écrivant à l’identique, tels que « un livre » et « une livre ») ou homophones (mots s’écrivant différemment mais se prononçant à l’identique, tels que « un air » et « une aire ») de genre différent (masculin ou féminin), qu’il convient naturellement de ne pas confondre.
J’ai réuni dans cette collection l’ensemble de mes articles consacrés à ce sujet.
Nombre total d’articles prévus dans cette collection : 260
un géophile est un mille-pattes carnivore et chasseur vivant sous-terre et dépourvu d'yeux, se nourrissant de petits animaux vivant, comme lui, dans le sol, tels que les cloportes ou les vers de terre,
tandis qu'une géophile est une plante originaire de Guyane.
Ces deux substantifshomophonographes - féminin pour le premier et masculin pour le second - ne doivent surtout pas être confondus.
"La foudre" est est en effet un phénomène naturel de décharge électrostatique disruptive qui peut se produire lorsqu'une grande quantité d'électricité statique s'est accumulée dans des zones de nuages d'orage, dans ces nuages, entre eux ou entre de tels nuages et le sol (qu'il s'agisse de la terre ou de la mer).
tandis que "Le foudre" est :
dans la mythologie grecque et romaine : un faisceau de dards enflammés en forme de zigzag représentant la foudre. Le foudre est notamment l'arme et l'attribut de Zeus ou de Jupiter.
ou : un tonneau de très grande capacité, équivalent à plusieurs barriques et servant au stockage des alcools tels que le vin, le cognac, ou la bière rouge.
Un foudre peut contenir de 30 à 300 hectolitres. Mais parfois davantage encore. Ainsi, du "Grand tonneau" d'une capacité de 221 726 litres, installé en 1751 dans la cave du Château d'Heidelberg (Bade-Wurtemberg) (Allemagne). Ou du foudre de 160 000 litres, construit en 1871 par Eugène Mercier afin de faire connaître son champagne, qu'il déplacera jusqu'à Paris (75) pour l'Exposition universelle de 1889.
Ces deux mots sont des apocopes de l'adjectif "Biologique" et appartiennent donc au registre familier.
Mais "Le bio", pour les puristes, renvoie uniquement au mode de production et au marché.
Il induit le strict respect d'un cahier des charges correspondant à une agriculture écologique compatible avec notre société productiviste.
Tandis que "La bio" qualifie :
de façon beaucoup plus large, le mode de vie, un engagement et des valeurs : relocalisation des productions, solidarité Nord/Sud et locale, respect du commerce équitable, protection et utilisation des semences et variétés anciennes, importance donnée aux goûts et saveurs, protection des sols, aides aux jeunes installations.