Edgar Morin

Le sociologue et philosophe français Edgar Morin

Il s'agit du nom de guerre - conservé après-guerre comme nom d'usage - du sociologue et philosophe français Edgar Nahoum, né le 8 juillet 1921.

Cet éminent chercheur en sciences sociales, penseur de la "pensée complexe", a toujours été un homme politiquement engagé.

Dès 1936, pendant la guerre d'Espagne, son premier acte politique, est d’intégrer, à l'âge de 15 ans, une organisation libertaire antifasciste, pour préparer des colis à destination de l’Espagne républicaine. En 1938, il rejoint les rangs du Parti frontiste, une petite formation de la gauche pacifiste et antifasciste.

En 1942, il obtient une licence en histoire et géographie et une licence en droit, avant de rentrer dans la Résistance communiste.

En 1943, il est commandant dans les Forces françaises combattantes sous son véritable patronyme d'Edgar Nahoum, et est homologué comme lieutenant.

Lors d'une réunion de résistants à Toulouse (31), il se présente sous le nom de guerre d'Edgar "Manin", en référence au personnage de Malraux dans "La condition humaine". Mais une camarade comprend "Morin" et il ne cherche pas à rectifier.

Membre du PCF depuis 1941, il s'en éloigne à partir de 1949 et en est exclu en 1951.

En 1955, il est l'un des quatre animateurs du Comité contre la guerre d'Algérie.

Cofondateur de la revue "Arguments" en 1956, il dirige, de 1973 à 1989, le CECMAS (Centre d'Etudes des Communications de MASse) qui publie des recherches sur la télévision et la chanson dans la revue "Communications".

Directeur de recherche émérite au CNRS depuis 1993, Edgar Morin est docteur honoris causa de plusieurs universités à travers le monde.

Son travail exerce une forte influence sur la réflexion contemporaine, notamment dans le monde méditerranéen et en Amérique latine, et jusqu'en Chine, Corée ou au Japon.

Il a créé et préside l’APC (Association pour la Pensée Complexe).

Et il s'est marié en 2012, à l'âge 91 ans, avec la sociologue Sabah Abouessalam, de 38 ans sa cadette.

Source : wikipedia.org

L'origine littéraire du pseudonyme d'Érik Orsenna.

Erik Orsenna

Erik Orsenna est le nom de plume de l'écrivain et académicien français Éric Arnoult, né le 22 mars 1947.

"Orsenna" est le nom de la vieille ville dans le roman le plus célèbre de l'écrivain français Julien Gracq, "Le rivage des Syrtes", publié en 1951.

Il est en 1981 la plume de l'homme politique socialiste François Mitterrand, dont il est ensuite le conseiller culturel, de 1983 à 1984.

Source : wikipedia.org

"Françoise Sagan".

Françoise Sagan

C'est chez l'écrivain français Marcel Proust, que l'écrivaine Françoise Quoirez, née le 21 juin 1935 et morte le 24 septembre 2004 a trouvé son nom de plume.

"Hélie de Talleyrand-Périgord, prince de Sagan" est en effet un personnage de "Le Côté de Guermantes", le troisième tome de "A la recherche du temps perdu", publié en deux parties en 1920 et 1921.

Qui a, du reste, réellement existé, puisqu'il s'agissait d'un gentilhomme français né le 23 août 1859 et mort le 25 octobre 1937, ayant eu l'excellente idée d'épouser civilement, en 1908, la richissime états-unienne Anna Gould, divorcée en 1906 de son cousin Boni de Castellane. Elle avait en effet hérité, en 1892, à la mort de son père, le milliardaire des chemins de fer Jay Gould, de la coquette somme de 80 millions de dollars de l'époque, soit plus de 2,3 milliards $ actuels.