"Lambil" ou "Willy Lambil".

Le dessinagteur belge Willy Lambil, repreneur en 1972 du sergent Chesterfield et du caporal Blutch, les célèbres "Tuniques bleues", créées en 1968 par Raoul Cauvin et Louis Salvérius

Il s'agit du nom de plume en forme d'apocope du scénariste et dessinateur de bande dessinée belge Willy Lambillotte, né le 14 mai 1936.

Il est essentiellement connu pour être, depuis 1972, le dessinateur de 58 des 64 premiers albums de la série "Les Tuniques bleues" (10 millions d'albums vendus en 15 langues, en un peu moins de 50 ans).

Les Tuniques bleues : le sergent Cornélius Chesterfield et le caporal Blutch

Après ses études à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles, Lambil entre aux éditions Dupuis comme lettreur à l'âge de 16 ans.

En 1959, il crée avec Henri Gillain la série "Sandy et Hoppy". Cette série semi-réaliste se déroule en Australie et raconte les aventures d'un jeune garçon, Sandy, et de son kangourou Hoppy. Après le premier épisode, Gillain abandonne la série, dont Lambil devient alors le seul auteur, jusqu'en 1974.

Intégrale de la série belge "Sandy et Hoppy", créée en 1959 par le dessinateur et scénariste belge Willy Lambil
Intégrale de la série belge "Sandy et Hoppy", créée en 1959 par le dessinateur et scénariste belge Willy Lambil

En 1968, il crée avec Serge Gennaux au scénario la série humoristique "Hobby et Koala", qu'il animera jusqu'en 1973.

Hobby, de la série "Hobby et Koala", créée en 1968 par Willy Lambil et Serge Gennaux
Hobby, de la série "Hobby et Koala", créée en 1968 par Willy Lambil et Serge Gennaux
Koala, de la série "Hobby et Koala", créée en 1968 par Willy Lambil et Serge Gennaux
Koala, de la série "Hobby et Koala", créée en 1968 par Willy Lambil et Serge Gennaux

En 1972, à la suite du décès prématuré de Louis Salvérius, Lambil devient le dessinateur de la série "Les Tuniques bleues", scénarisée par Raoul Cauvin. Son implication dans "Les Tuniques bleues", à partir des 7 dernières planches du 4e album, "Outlaw", l'incite à mettre un terme aux aventures de "Hobby et Koala" en 1973 et de "Sandy et Hoppy", en 1974.

"Outlaw", 47e album de la série "Les Tuniques bleues", de Louis Salvérius (et Willy Lambil pour les 7 dernières planches) et Raoul Cauvin (1973)
"Outlaw", 47e album de la série "Les Tuniques bleues", de Louis Salvérius (et Willy Lambil pour les 7 dernières planches) et Raoul Cauvin (1973)
"Les déserteurs", 5e album de la série "Les Tuniques bleues", de Willy Lambil et Raoul Cauvin (1974), le premier entièrement dessiné par Willy Lambil, après le décès prématuré de Louis Salvérius, en 1972
"Les déserteurs", 5e album de la série "Les Tuniques bleues", de Willy Lambil et Raoul Cauvin (1974), le premier entièrement dessiné par Willy Lambil, après le décès prématuré de Louis Salvérius, en 1972

Lambil est également le dessinateur, en 1974, sur des scénarios de Raoul Cauvin, de l'excellente série humoristique semi-biographique "Pauvre Lampil", mettant en vedette un dessinateur de bandes dessinées à qui il arrive tous les malheurs.

4e album de la série "Pauvre Lampil", de Willy Lambil et Raoul Cauvin (1984)
4e album de la série "Pauvre Lampil", de Willy Lambil et Raoul Cauvin (1984)

Malgré une pause consécutive à la décision de son ami Raoul Cauvin d'arrêter son travail de scénariste pour "Les Tuniques bleues" après l'album n°64, qui sortira le 1er octobre 2021, Willy Lambil reprend le crayon pour l'album n°66 (prévu pour l'automne 2022), un  album n°65, "L'envoyé spécial", dessiné par Jose Luis Munuera et scénarisé par le couple "Béka" (BErtrand escaich et cAroline roque) étant sorti entretemps, à l'automne 2020, du fait de la cession des droits sur la série effectuée par Raoul Cauvin et les filles de Louis Salvérius.

Les Tuniques bleues : le sergent Cornélius Chesterfield et le caporal Blutch

Source : wikipedia.org

Hannah Arendt

La philosophe allemande Hannah Arendt (née Johanna Arendt) (14 octobre 1906 - 4 décembre 1975 ), politologue et journaliste, connue pour ses travaux sur le totalitarisme, la modernité et la philosophie de l'histoire.

Il s'agit du nom de plume de la politologue allemande naturalisée états-unienne Johanna Arendt, née le 14 octobre 1906 et morte le 4 décembre 1975.

Philosophe et journaliste, elle est principalement connue pour ses travaux sur la politique et en particulier le totalitarisme, ainsi que sur la modernité et la philosophie de l'histoire.

Hannah Arendt a toujours souligné que sa vocation n'était pas la philosophie mais la théorie politique. Aussi se disait-elle "politologue" plutôt que "philosophe".

Élève de Heidegger, Husserl et Jaspers

Hannah arendt a suivi les cours des plilosophes allemands Heidegger, de Husserl puis de Jaspers. Elle s'y révèle d'une brillante intelligence et d'un non-conformisme encore peu commun.

La philosophe allemande Hannah Arendt (née Johanna Arendt) (14 octobre 1906 - 4 décembre 1975 ), politologue et journaliste, connue pour ses travaux sur le totalitarisme, la modernité et la philosophie de l'histoire.

  • La rencontre avec Martin Heidegger (26 septembre 1889 - 26 mai 1976) en 1925 est un événement majeur de sa vie, tant sur les plans intellectuel que sentimental. Cet événement a toutefois souvent fait ombrage à la contribution originale de Arendt et a occupé une place importante dans la compréhension de sa trajectoire intellectuelle. En 1925, Arendt est très jeune et voue une grande admiration à son maître, de dix-sept ans son aîné. C'est le début d'une relation secrète (Heidegger est marié et père de deux enfants), passionnée et irraisonnée, qui laissera chez elle des traces durant toute sa vie.

Quelle que soit la position ambiguë de Heidegger à l'égard du judaïsme, elle restera en effet fidèle à leur relation et au souvenir du rôle de la pensée de Heidegger dans son propre parcours. Par-delà la guerre et l'exil, elle se fera l'infatigable promotrice du philosophe, aussi éminent que controversé, aux États-Unis d'Amérique.

  • Après avoir interrompu leur relation, Arendt devient l'élève de Edmund Husserl (8 avril 1859 - 26 avril 1938).
  • Puis, sur recommandation d'Heidegger, de  Karl Jaspers (23 février 1883 - 26 février 1969), sous la direction duquel elle rédige sa thèse, et qui a finalement été sa véritable figure d'influence.

Montée du nazisme

En 1929, Hannah Arendt épouse Günther Stern (nommé plus tard Günther Anders), un jeune philosophe allemand rencontré en 1925 dans le milieu universitaire et devenu son compagnon en 1927.

Avec la montée de l'antisémitisme et l'arrivée des nazis au pouvoir, elle s'intéresse de plus près à ses origines juives. Elle se rapproche dès 1926 de Kurt Blumenfeld, ancien président de l'Organisation sioniste mondiale, vitrine du mouvement sioniste, président de l'Union sioniste allemande depuis 1924 et ami de sa famille. Chargée par Blumenfeld de recueillir les témoignages de la propagande antisémite, elle est arrêtée en 1933 par la Gestapo et relâchée grâce à la sympathie d'un policier.

Elle quitte l'Allemagne sur le champ.

Fuite hors d'Allemagne et exil aux États-Unis

Arrivée en France en 1933, elle devient la secrétaire particulière de la baronne Germaine de Rothschild, milite pour la création d'une entité judéo-arabe en Palestine, participe à l'accueil des Juifs, pour la plupart communistes, fuyant le nazisme et facilite leur émigration vers la Palestine. Divorcée en 1937, elle se remarie le 16 janvier 1940 avec l'un d'eux, Heinrich Blücher, un réfugié allemand, ancien spartakiste.

En mai 1940, en raison de l'avancée éclair de l'Armée allemande en France, elle se retrouve internée par le Gouvernement français avec d'autres apatrides au camp de Gurs (64). Dans la confusion qui suit la signature de l'armistice en juin 1940, elle est libérée et parvient à s'enfuir à Montauban (64), où elle retrouve son mari. Puis, elle gagne Marseille (13) et Lisbonne (Portugal).

Aux États-Unis d'Amérique

Elle parvient à embarquer pour l'Amérique en mai 1941, par l'intervention du diplomate américain Hiram Bingham IV, qui lui délivre illégalement un visa d'entrée aux États-Unis d'Amérique, en même temps qu'à environ 2 500 autres réfugiés juifs. À l'issue d'une traversée éprouvante, elle s'installe à New York. Dans une situation de dénuement, elle doit gagner sa vie, trouve un emploi d'aide à domicile dans le Massachusetts, et envisage de devenir assistante sociale !

Naturalisée en 1951, Hannah Arendt devient conférencière et professeur invité en sciences politiques dans différentes prestigieuses universités états-uniennes telles que Berkeley, Columbia, ou Princeton, où elle a été la première femme nommée professeur.

La philosophe allemande Hannah Arendt (née Johanna Arendt) (14 octobre 1906 - 4 décembre 1975 ), politologue et journaliste, connue pour ses travaux sur le totalitarisme, la modernité et la philosophie de l'histoire.

Ouvrages de référence

Ses livres les plus célèbres sont "Les origines du totalitarisme" (1951), "Condition de l'homme moderne" (1958) et "La crise de la culture" (1961). Le mot "Totalitarisme" exprime l'idée que la dictature ne s'exerce pas seulement dans la sphère politique, mais dans toutes, y compris les sphères privée et intime, quadrillant toute la société et tout le territoire.

Ce qu'elle a notamment évoqué, en 1974, au cours d'un entretien, à travers cette citation, particulièrement criante d'actualité : "Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n'est pas que vous croyez ces mensonges mais que plus personne ne croit plus rien (...). Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d'agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et avec un tel peuple, vous pouvez faire ce que vous voulez".

La philosophe allemande Hannah Arendt (née Johanna Arendt) (14 octobre 1906 - 4 décembre 1975 ), politologue et journaliste, connue pour ses travaux sur le totalitarisme, la modernité et la philosophie de l'histoire.

Son livre "Eichmann à Jérusalem", publié en 1963 à la suite du procès d'Adolf Eichmann en 1961, où elle développe le concept de la banalité du mal, a fait l'objet d'une controverse internationale.

Source : wikipedia.org

"Jean Duchateau".

Le politologue français Roland Cayrol

Il s'agit du nom de plume du politologue français Roland Cayrol, né le 11 août 1941.

Celui-ci a écrit trois romans policiers sous ce nom, de 1987 à 1998 : "Meurtre à l'Élysée" (1987), "Meurtre à l'Élysée II" (1994) et "Meurtre à TF1" (1998).

Couverture du roman policier français "Meurtre à l'Élysée" du politologue français Roland Cayrol, alias Jean Duchateau (1987)Couverture du roman policier français "Meurtre à l'Élysée II" du politologue français Roland Cayrol, alias Jean Duchateau (1994)Couverture du roman policier français "Meurtre à TF1" du politologue français Roland Cayrol, alias Jean Duchateau (1998)

Et, sous son véritable nom, une douzaine d'ouvrages consacrés à son véritable domaine de compétence, que sont la politique et les sondages.

Ayant commencé sa carrière comme secrétaire du Club Jean Moulin avant de devenir chargé de recherches à l'ORTF, Roland Cayrol a effectivement rejoint, en 1968, la FNSP (Fondation Nationale des Sciences Politiques), où il gravit les échelons jusqu'à en devenir directeur de recherches au CEVIPOF.

Il s'oriente en parallèle vers les sondages d'opinion en rejoignant, en 1977, l'institut de sondage Louis Harris France, dont il prend la direction des études politiques et d'opinion l'année suivante.

En 1986, il devient directeur de l'institut CSA, à la création duquel il contribue et qu'il dirige jusqu'en 2008, année au début de laquelle il cède les parts qu'il détient dans l'institut à Vincent Bolloré.

Directeur du CETAN (CEntre d'éTudes et d'ANalyse), spécialisé dans le conseil en stratégie, en image et en communication, il est le co-fondateur de Marocmétrie, un institut de mesure automatique des audiences TV au Maroc. Il est également co-fondateur du groupe de recherches European Election Studies et participe aux travaux d'équipes de recherche internationales dont Latinobarometro.

Ses travaux portent sur les médias et leur influence politique, les structures et l'évolution de l'opinion publique ainsi que sur les comportements politiques et électoraux comparés, en France et en Europe.

Il commente régulièrement l'actualité dans de nombreuses émissions des organes d'information français, en particulier dans les émissions "C dans l'air" sur France 5, "On refait le monde" sur RTL ou "24h en questions" sur LCI.

Directeur de collections aux éditions Calmann-Lévy depuis 1995, Roland Cayrol est également conseiller scientifique des revues "Hermès" et "Le temps des médias".

Source : wikipedia.org

"Claude Villers".

Il s'agit du pseudonyme et du nom de plume du journaliste et homme de radio et de télévision français Claude Marx, né le 22 juillet 1944.

La majeure partie de sa carrière radiophonique s'est effectué à France Inter où il a successivement été auteur de saynètes, animateur et producteur.

Passionné de trains, de paquebots, de voyages et d'aventures, Claude Villers est également écrivain et voyageur.

Il fait mille métiers (employé de banque au Crédit lyonnais pendant deux mois à 14 ans, catcheur de foire avec comme surnom "l'homme au masque de soie", de 14 à 17 ans, etc.), avant d'obtenir, à 17 ans et demi, en 1961, sa carte de presse, ce qui fait alors de lui le plus jeune journaliste de France.

Claude Villers, plus jeune journaliste de France, en 1961

Claude Villers fait ses débuts en 1961 dans la presse écrite notamment à "Paris-Jour", "Radio-Télé Magazine", "La Presse", "Plexus" ou "Paris-Presse".

Il commence à travailler à la radio en 1962, avant d'arriver à l'ORTF en 1964, où il participe à la création du Pop-Club avec José Artur, l'émission qui a amené à l'antenne la "musique de sauvages". Il a également été correspondant à New York et a couvert le festival de Woodstock, en août 1969, malgré l'opposition de sa hiérarchie.

Il est une des grandes voix de France Inter, où il anime d'extraordinaires émissions telles que "Pas de panique" (1972), "Marche ou rêve" (1976), "Comme on fait sa nuit on se couche" (1978), "La vie des Français sous l'Occupation", avec Henri Amouroux (1979), le célébrissime "Tribunal des flagrants délires" (1980 à 1983), avec les géniaux Pierre Desproges et Luis Rego, lui-même interprétant le rôle du président.

La fine équipe du "Tribunal des flagrants délires" : Claude Villers (3e en partant de la gauche), Luis Rego (1er) et Pierre Desproges (5e)

Mais aussi : "Marchands d'histoires" (1992 à 1995) ou "Je vous écris du plus lointain de mes rêves" (1997 à 2004), pour ne citer que mes préférées.

Télévision

Entre 1972 et 1989, il produit et présente des émissions, réalise des documentaires et des films pour de grandes chaînes de télévision.

À la télévision, Claude Villers apparait occasionnellement pendant les années 1970, notamment dans des émissions portant sur ses passions : la musique américaine et les voyages.

À partir de 1980 il est présent chaque semaine pour animer une émission-jeu de Jean Frapat : "Télétests". L'adaptation télé du "Tribunal des flagrants délires" pour Antenne 2 se heurtant à une forme de censure, il abandonne rapidement. En 1982 il lance une émission de cinéma : "Ciné-Parade". Il participe à "Merci Bernard". En 1984 il présente depuis New York une émission spéciale en hommage à George Orwell. Et, en 1986, pour France 3 Grand Est, il présente une émission hebdomadaire consacrée aux cuisines du monde.

Autres radios

En 1981, il intègre la radio RMC en tant que directeur des programmes, mais l'expérience tourne court.

À la rentrée de 1982, il revient sur France Inter et reprend le "Tribunal des flagrants délires", qu'il avait abandonné en plein succès. Dans les années qui suivent, il changera plusieurs fois de radio, quittant de nouveau France Inter sur un désaccord, travaillant un temps avec Jean-Marie Cavada pour une version privée des "Flagrants délires", se posant un temps à France Culture, revenant à France Inter, qu'il quitte de nouveau puis retrouve après une nouvelle aventure.

Les raisons de ces nombreux changements ne sont pas seulement à chercher dans les vicissitudes du métier : Claude Villers a depuis longtemps reconnu cette manie de la bougeotte, ayant notamment toujours arrêté assez tôt chacune de ses formules d'émission, avant qu'elles ne commencent à se dégrader.

En juillet 1986, ce passionné de voyages et d'aventures fonde Pacific FM, "la radio voyage" comme il aime le dire dans son émission matinale.

Claude Villers a pris sa retraite le 27 juin 2004, et je continue de regretter amèrement la chaleur de sa voix et la qualité de ses émissions !

Il est l'auteur d'une trentaine de livres, dont 6 tomes de ses "Marchands d'histoires", publiés de 1993 à 1998 aux Éditions de la cité, en collaboration avec Christian Clères et Renaud Alberny.

Source : wikipedia.org

"Honoré de Balzac".

L'écrivain français Honoré de Balzac (20 mai 1799 - 18 août 1850)

Il s'agit du nom du nom de plume de l'écrivain français Honoré Balzac, né le 20 mai 1799 (1er prairial an VII du calendrier républicain) et mort le 18 août 1850, à l'âge de 51 ans.

Romancier, auteur dramatique, critique littéraire, critique d'art, essayiste, journaliste et imprimeur, il a laissé l'une des plus imposantes œuvres romanesques de la littérature française, avec plus de quatre-vingt-dix romans et nouvelles parus de 1829 à 1855, réunis sous le titre "La comédie humaine".

À cela s'ajoutent "Les cent contes drolatiques" (1832-1837), ainsi que des romans de jeunesse publiés sous des pseudonymes et quelque vingt-cinq oeuvres ébauchées.

Balzac est un maître du roman français, dont il a abordé plusieurs genres, du roman philosophique avec "Le chef-d'oeuvre inconnu" (1831) au roman fantastique avec "La peau de chagrin" (1831) ou au roman poétique avec "Le lys dans la vallée" (1836).

Mais il a en particulier excellé dans la veine du réalisme, avec notamment "Le père Goriot" (1835)  et "Eugénie Grandet" (1833), des oeuvres d'un réalisme visionnaire, que transcende la puissance de son imagination créatrice.

Et des titres comme "L'auberge rouge" (1831), "Le médecin de campagne" (1833), "Le curé de Tours" (1832), "Le colonel Chabert" (1832), "César Birotteau" (1837), "Illusions perdues" (1837-1843), "Splendeurs et misères des courtisanes" (1838-1847), "Une ténébreuse affaire" (1841), "La cousine Bette" (1846) ou "Le cousin Pons" (1847) vous diront très certainement quelque chose.

Enfin, "La fille aux yeux d'or" (1835) est une nouvelle, adaptée au cinéma, en 1961, sous le même titre, par le réalisateur français Jean-Gabriel Albicocco, avec - dans le rôle-titre - une jeune actrice nommée Marie Laforêt, qui, avec ce film aura décroché un premier mari (pour quelques années, avant 3 autres) et un surnom, mais pour la vie.

Source : wikipedia.org

"Georges Courteline".

L'écrivain français Georges Courteline (25 juin 1858 - 25 juin 1929)

Il s'agit du nom de plume du romancier et auteur dramatique français Georges Moinaux ou Moineau, né le 25 juin 1858 et mort le 25 juin 1929.

Un patronyme familial incertain

Son patronyme semble n'avoir jamais été fixé définitivement. Son grand-père inscrit son fils Joseph (le père de Georges) sous le nom de "Moineau" mais signe "Moinaux". Un oncle, né en 1826, est enregistré sous le nom de "Morinaux" et opte plus tard pour "Moineaux"… Les générations suivantes utiliseront "Moinaux" ou "Moineau" indifféremment, sans que jamais le choix soit signifiant.

Vie privée

Sa compagne, l'actrice Suzanne Berty (13 novembre 1868 - 6 mai 1902), lui donne deux enfants : Lucile-Yvonne Moineau, née en 1893, et André Moineau, né en 1895 et qui consacrera sa vie au théâtre comme acteur et décorateur, sous le nom de Moineau-Courteline.

Il l'épouse en 1902 et rencontre après son décès l'actrice Marie-Jeanne Brécou (1869-1967), qu'il épouse en 1907.

Son oeuvre théâtrale

Georges Courteline est le fils de l'écrivain et auteur de théâtre Joseph Moineaux, connu sous le nom de plume de "Jules Moinaux".

Il fait son service militaire à Bar-le-Duc (55), en 1879, au 13e régiment de chasseurs à cheval, qui lui inspirera quelques-unes de ses satires, telles que "Les Gaîtés de l'escadron" (1886), "La vie de caserne" (1895), "Le 51e chasseurs" (1887), "Le train de 8 heures 47" (1888) ou "Les tire-au-cul : les gaîtés de l'escadron" (1904).

En 1880, il entre comme expéditionnaire au ministère de l'Intérieur, à la Direction générale des cultes, et se met à écrire sous le pseudonyme de "Courteline", afin de ne pas être confondu avec son père, Jules Moinaux.

Dans ses écrits, il dépeint notamment des fonctionnaires grisés par leur statut, des employés revendicatifs.

Son oeuvre la plus célèbre, le roman "Messieurs les ronds-de-cuir" (sous-titré "Tableaux-roman de la vie de bureau") (1893), plusieurs fois adaptée au cinéma et à la télévision, a largement contribué à faire entrer dans la langue française le substantif masculin du registre désuet "un rond-de-cuir" dans son acception désignant un employé de bureau ou un fonctionnaire sédentaire.

Affiche belge du film français "Messieurs les ronds-de-cuir" de Yves Mirande (1936), adapté du roman éponyme de Georges Courteline (1893)
Affiche belge du film français "Messieurs les ronds-de-cuir" de Yves Mirande (1936), adapté du roman éponyme de Georges Courteline (1893)
Affiche du film français "Messieurs les ronds-de-cuir" de Yves Mirande (1936), adapté du roman éponyme de Georges Courteline (1893)
Affiche du film français "Messieurs les ronds-de-cuir" de Yves Mirande (1936), adapté du roman éponyme de Georges Courteline (1893)

Son directeur Charles Dumay, un anticlérical convaincu, a des velléités d'auteur dramatique et Courteline le fait bénéficier de ses relations dans la presse pour que celle-ci loue le directeur ; en échange Dumay lui permet d'être peu assidu à son poste et de se consacrer à l'écriture.

Il arrête d'écrire en 1912, gérant les droits que lui rapportent son œuvre théâtrale.

Plusieurs de ses pièces sont adaptées au cinéma.

Affiche du film français "Les gaîtés de l'escadron" de Maurice Tourneur (1932), d'après la pièce de théâtre homonyme de Georges Courteline (1886)
Affiche du film français "Les gaîtés de l'escadron" de Maurice Tourneur (1932), d'après la pièce de théâtre homonyme de Georges Courteline (1886)
Affiche du film français "Le Train de 8h47" de Henry Wulschleger (1934), adapté du roman éponyme de Georges Courteline (1888)
Affiche du film français "Le Train de 8h47" de Henry Wulschleger (1934), adapté du roman éponyme de Georges Courteline (1888)

Commandeur de la Légion d'honneur, il reçoit un grand prix de l'Académie française et est élu à l'Académie Goncourt en 1926.

Gravement malade à partir de 1924 (il sera successivement amputé de ses deux jambes, en 1925 puis en 1929), il corrige et annote, de 1925 à 1927, ses Oeuvres complètes.

Source : wikipedia.org

"Lisa Azuelos", "Lisa Azuelos-Aessandrin" ou "Lisa Alessandrin".

La réalisatrice française Lisa Azuelos.

Il s'agit des différents noms d'artiste et nom de plume de la réalisatrice et écrivaine française Élise Azuelos, née le 6 novembre 1965.

Également actrice et scénariste, elle a fait officaliser son prénom d'usage, "Lisa", qui avait été refusé par l'administration à sa naissance, amenant ses parents à la déclarer sous celui d'"Élise".

Nous l'avons découverte en 2006, avec le film "Comme t'y es belle".

Affiche du film français "Comme t'y es belle !" de Lisa Azuelos (2006)

Et elle a remporté, en 2009, un important succès commercial avec "LOL", un film réalisé avec sa fille Carmen Alessandrin, sur les relations mère-fille.

Interprété par Sophie Marceau et Christa Theret, celui-ci a en effet attiré plus de trois millions de spectateurs dans les salles françaises.

Affiche du film français "LOL (Laughing Out Loud)" de Lisa Azuelos (2009)

Elle a en revanche connu un cuisant échec avec sa version états-unienne, pourtant réalisée par elle-même en 2015 avec les vedettes Demi Moore et Myley Cyrus : "LOL USA".

"LOL USA" : la version américaine - réalisée également par elle - du film français de 2009 de Lisa Azuelos "LOL (Loughing Out Loud)" (2015)

Famille

Elle est la fille de la chanteuse et actrice française Marie Laforêt et de l'homme d'affaires français Judas Azuelos.

La chanteuse et actrice française naturalisée suisse Marie laforêt et sa fille, la réalisatrice française Lisa Azuelos.

Lisa Azuelos a également été, de 1991 à 2012, l'épouse du réalisateur français Patrick Alessandrin.

Le réalisateur français Patrick Alessandrin

Avec lequel elle a eu, en 1991, une fille, Carmen Alessandrin, devenue réalisatrice en 2018 ("Interrail").

La réalisatrice française Lisa Azuelos et sa fille la réalisatrice française Carmen Alessandrin

Source  wikipedia.org

"Kent", "Kent Hutchinson" et "Kent Cokenstock"".

Le chanteur et écrivain français Kent

Il s'agit des noms de scène et noms de plume du chanteur, dessinateur et écrivain français Hervé Despesse, né 31 mars 1957.

Il est le cofondateur, en 1975, à Lyon (69), du groupe punk français Starshooter, dont il était le chanteur et guitariste.

Le groupe punk lyonnais Starshooter (1975-1982)
Le groupe punk lyonnais Starshooter (1975-1982)

À la séparation du groupe, en 1982, il enregistre le premier de ses 16 albums (à ce jour) : "Amours propres".

Le premier 33 tours solo du chanteur français Kent (1982)
Le premier 33 tours solo du chanteur français Kent (1982)

À titre personnel, je garde un excellent souvenir de sa chanson "J'aime un pays", enregistrée en 1990. Extrait du disque "À nos amours", elle constitue une alternative à "La Marseillaise".

Kent a également écrit et dessiné six albums de bande dessinée entre 1982 et 1986. Le titre du premier d'entre eux - "Sales amours" - constitue naturellement un clin d'oeil au titre de son premier 33 tours paru la même année ("Amours propres").

"Sales amours" premier album de bande dessinée, écrit et dessiné en 1982 par le chanteur Kent
"Sales amours" premier album de bande dessinée, écrit et dessiné en 1982 par le chanteur Kent

Il est également l'auteur de huit romans, parus entre 1989 et 2019.

"Peine perdue", le huitième roman du chanteur Kent, paru en 2019
"Peine perdue", le huitième roman du chanteur Kent, paru en 2019

Ainsi que de la chanson "Juste quelqu'un de bien", élue meilleure chanson de l'année en 1994 et interprétée par la chanteuse française Enzo Enzo, avec laquelle il a enregistré l'album "Enfin seuls !" en 1997.

Source : wikipedia.org

"Dino Attanasio".

Il s'agit du nom de plume du dessinateur belge d'origine italienne Edoardo Attanasio, né le 8 mai 1925.

Appartenant à l'École de Marcinelle (ou École de Charleroi), Dino Attanasio alterne bandes dessinées humoristiques et réalistes.

Il est particulièrement connu :

  • pour sa reprise, de 1961 à 1968, de la série "Modeste et Pompon", créée par André Franquin,
  • son adaptation en bande dessinée, de 1959 à 1962, de la série de romans d'aventures d'Henri Vernes "Bob Morane", dont il illustrait les couvertures depuis l'origine.

Né à Milan (Lombardie) (Italie), Dino (diminutif italien de "Edorado") Attanasio est formé à l'Académie des Beaux-Arts et travaille, à partir de 1940, dans l'illustration puis dans le dessin animé.

En 1948, il s'installe en Belgique, avec son frère Gianni Attanasio, également dessinateur.

Il se spécialise alors dans la bande dessinée, publiant en Italie "Criche e Croc" dans Il Giornalino, en Belgique "Fanfan et Polo" (sur des scénarios de Jean-Michel Charlier puis René Goscinny) dans "La Libre junior", à partir de 1950, diverses histoires dans "Petits Belges" au cours des années 1950, "Pastis et Dynamite" pour Line, sur un scénario de Michel Greg, en 1954.

C'est entre 1957 et 1968 que Dino Attanasio connaît ses plus grands succès  :

Spaghetti le héros du dessinateur belge Dino Attanasio

  • Tout d'abord dans "Le Journal de Tintin", avec les aventures de Signor Spaghetti, une série créée avec le grand René Goscinny, qu'il dessine à partir de 1957.

Bob Morane par le dessinateur belge Dino Attanasio

  • Ensuite dans l'hebdomadaire "Femmes d'aujourd'hui", lorsqu'il adapte en bande dessinée, de 1959 à 1962, les aventures de "Bob Morane", d'après les romans dont il illustre les couvertures et les hors-textes depuis leur création, en 1953, par Henri Vernes.
Pompon, Modeste et Félix, par Dino Attanasio
Pompon, Modeste et Félix, par Dino Attanasio
  • Enfin, toujours dans "Le journal Tintin", il reprend, de 1961 à 1968, la série "Modeste et Pompon", lorsque André Franquin quitte le journal.

En 1968, Attanasio quitte à son tour "Le journal Tintin". Il travaille alors avant tout pour les presses italiennes ("Ambroise et Gino" dans le "Corriere dei Piccoli", à partir de 1965) et flamande (notamment "Johnny Goodbye", avec Martin Lodewijk et Patty Klein, dans "Eppo" (1969-1975) et "Pep" (1975-1992).

De 1974 (dans le magazine "Formule 1") à 1986 (en album, aux Éditions des Archers), Attanasio reprend "Signor Spaghetti".

De 1979 à 1984, publiant de moins en moins en revue, il est édité directement en album par l'éditeur Michel Deligne.

En 1991, il adapte, avec son fils Dino Alexandre, "Le décaméron" de Boccace.

Et il reprend le temps d'un épisode le dessin des aventures de "Bob Morane" ("La galère engloutie"), en 1994.

Publiant peu de nouvelles bandes dessinées après cette date, Attanasio fait l'objet d'un travail de réédition de la part de petits éditeurs, comme Point Image et Loup (qui réédite depuis 2002 nombre de ses histoires courtes parues dans Le journal Tintin.

Dino Attanasio

Il a été aidé au cours de sa carrière par deux assistants :

  • à partir de 1962, Pierre Seron ("Les petits hommes") sur les séries "Modeste et Pompon" et "Signor Spaghetti",
  • et en 1972, Daniel Kox ("L'agent 212") sur la série "Signor Spaghetti".

Un important ouvrage bien documenté et illustré retraçant ses 60 années de carrière lui a été dédié en 2006 par Alain de Kuyssche, ancien rédacteur en chef du journal "Spirou".

"Dino Attanasio, 60 ans de BD", une monographie d'Alain de Kuyssche (2006)
"Dino Attanasio, 60 ans de BD", une monographie d'Alain de Kuyssche (2006)

Source : wikipedia.org

"Alain de Kuyssche".

Le journaliste et scénariste belge Alain de Kuyssche

Il s'agit du nom de plume du journaliste et auteur belge Alain Hammerstein, né le 11 septembre 1946.

Juriste et criminologue de formation, il suit une carrière journalistique qui le mène d'abord en Amérique du Sud, à la fin des années 1960.

"Alix l'intrépide", roman d'Alain Hammerstein (2004), tiré de la bande dessinée homonyme, créée en 1948 par Jacques Martin

En 2004, il est l'auteur - sous son propre nom - de l'adaptation en romans de la série de bande dessinée "Alix", créée en 1948 par Jacques Martin (4 titres : "Alix l'intrépide", "Le sphinx d'or", "Le sortilège de Khorsabad" et "L'ombre de César").

Et il publie, en 2015, son premier roman : "Divadlo".

Rédacteur en chef

Entré aux éditions Dupuis, Alain de Kuyssche devient rédacteur en chef de "Spirou" en 1978", puis de "Télémoustique", en 1984, un hebdomadaire qu'il amène à la première place de la presse magazine belge.

Il devient ensuite rédacteur en chef du journal satirique belge "Ubu-Pan" à partir d'octobre 2011. Et de la revue trimestrielle de bande dessinée "L’Aventure", lancée en mars 2019 par les Éditions du tiroir.

Scénariste de bande dessinée

Alain de Kuyssche est l'auteur de plusieurs gags de "Gaston Lagaffe" pour André Franquin. Et de "Germain et nous…" pour Frédéric Jannin ; un dessinateur avec lequel il crée, en 1978, le personnage de "Didi".

"Didi" un album de Frédéric Jannin et Alain de Kuyssche (1982)
"Didi" un album de Frédéric Jannin et Alain de Kuyssche (1982)

Il est également l'auteur d'un conte de Noël pour Mickey, en décembre 2007.

"Londres en péril", 19e album des aventures de Lefranc (2008), dessiné par André Taymans, sur un scénario non crédité de Alain de Kuysche
"Londres en péril", 19e album des aventures de Lefranc (2008), dessiné par André Taymans, sur un scénario non crédité de Alain de Kuysche

Et a écrit le scénario de "Londres en Péril", une aventure de Lefranc, dessinée par André Taymans, en 2008.

Wayne Thunder T1 "Le continent perdu" (1987) de Marcello et Alain de Kuyssche

Enfin, il a créé, avec Marcello, le personnage de "Wayne Thunder" (deux albums parus en 1987 et 1988).

Biographe

"Avec Alix. L'univers de Jacques Martin", une monographie de Thierry Groensteen et Alain de Kuyssche (2008)

Outre la remise à jour, en 2002, de la monographie "Avec Alix. L'univers de Jacques Martin", qu'avait écrite Thierry Groensteen en 1984, Alain de Kuyssche est également l'auteur de trois passionnantes biographies d'auteurs de bande dessinée belges :

"Dino Attanasio, 60 ans de BD", une monographie d'Alain de Kuyssche (2006)

  • "Dino Attanasio, 60 ans de BD" (2006),

Cauvin, l'homme aux cent mille gags (2008), une monographie de Alain de Kuyssche

  • "Cauvin, l'homme aux cent mille gags" (2008),

"Eddy Paape, la passion de la page d'après" une monographie d'Alain de Kuyssche (2008)

  • et "Eddy Paape, la passion de la page d'après" (2008).

Et il a mis en oeuvre et rédigé les textes d'accompagnement de plusieurs intégrales Dupuis : "Spirou", "Tif et Tondu", "Johan et Pirlouit" et "Natacha".

Source : wikipedia.org

Fenimore Cooper

Le romancier états-unien James Fenimore Cooper

James Fenimore Cooper est un romancier états-unien, né le 15 septembre 1789 et mort le 14 septembre 1851.

Il demeure à ce jour le plus étudiant jamais entré à l'université de Yale, qu'il a intégré en 1802, à l'âge de seulement... 13 ans !

Ancien marin, Fenimore Cooper a écrit de nombreux romans sur la mer.

Et une partie de son oeuvre se fonde sur des récits évoquant les Amérindiens d'Amérique du Nord

Sa série de romans d'aventures "Histoires de Bas-de-Cuir" décrit ainsi les luttes entre Français et Anglais en Amérique du Nord au cours du XVIIIe siècle et a largement contribué à répandre l'expression "Avancer en file indienne".

Le plus célèbre des cinq romans qui compose cette série, "Le dernier des Mohicans", publié en 1826, a été adapté sept fois au cinéma ! Dont la dernière en date, en 1992 par Michael Mann, avec le grand Daniel Day-Lewis dans le rôle-titre.

Affiche du film états-unien "Le dernier des Mohicans" de Michael Mann (1992)
Affiche du film états-unien "Le dernier des Mohicans" de Michael Mann (1992)

Et son héros, Nathanias, dit "Natty Bumper", "Bas-de-Cuir", "Oeíl-de-Faucon" et "La longue carabine", est un homme des frontières, recueilli enfant par les Amérindiens.

La fille de James Fenimore Cooper, Susan Fenimore Cooper (17 avril 1813 - 31 décembre 1894), a été elle aussi été écrivain.

Héritage

Fenimore Cooper est l'un des écrivains américains les plus populaires au XIXe siècle.

Honoré de Balzac l'admirait beaucoup et Victor Hugo le qualifiait de "grand maître de la littérature moderne".

Quant au jeune Marcel Pagnol, il l'a beaucoup lu dans sa jeunesse, comme on peut le constater dans son roman autobiographique "La Gloire de mon père" (1957).

Source : wikipedia.org

"Éric Rohmer".

Le réalisateur français Éric Rohmer

Il s'agit du nom de plume et du nom d'artiste du réalisateur français Maurice Schérer, né le 21 mars 1920 et mort le 11 janvier 2010.

Il a réalisé au total vingt-trois longs métrages qui constituent une oeuvre atypique et personnelle, en grande partie (pour les deux tiers de ses longs métrages) organisée en trois cycles : les "Contes moraux", les "Comédies et proverbes" et les "Contes des quatre saisons".

Considéré avec Jean-Luc Godard, François Truffaut, Claude Chabrol et Jacques Rivette comme l'une des figures majeures de la Nouvelle Vague, il a obtenu en 2001 à la Mostra de Venise un Lion d'or pour l'ensemble de sa carrière.

Éric Rohmer, le 8 septembre 2001, à la Mostra de Venise, recevant un Lion d'or pour l'ensemble de sa carrière

Comme ses camarades de la Nouvelle Vague, Éric Rohmer a commencé sa carrière dans le cinéma comme critique. Après avoir rédigé ses premiers articles à la fin des années 1940, il rejoint les Cahiers du cinéma peu après leur création au début des années 1950. Et devient rédacteur en chef de la revue de 1957 à 1963. Parallèlement à sa carrière de critique, il réalise tout au long des années 1950 des courts métrages et peut même réaliser, en 1959, son premier long métrage, "Le signe du lion". Mais à la différence de ceux de Claude Chabrol, François Truffaut et Jean-Luc Godard, ses premiers films ne rencontrent aucun succès.

Évincé des Cahiers du cinéma par Jacques Rivette en 1963, il travaille pour la télévision scolaire, pour laquelle il réalise des films pédagogiques. Dans le même temps, il entame la réalisation de ses "Six contes moraux" et s'assure une indépendance financière en créant avec Barbet Schroeder sa propre société de production, Les Films du Losange. Il rencontre un premier succès d'estime en 1967 avec "La Collectionneuse", puis accède à une notoriété internationale avec les trois films suivants : "Ma nuit chez Maud" (1969), "Le genou de Claire" (1970) et "L'amour l'après-midi" (1972).

Au cours des années 1980, après deux films d'époque, adaptés d'œuvres littéraires ("La Marquise d'O…" et "Perceval le Gallois"), il réalise les six films du cycle "Comédies et proverbes" puis au cours des années 1990 le cycle des "Contes des quatre saisons".

Avant de revenir, dans les années 2000, à la réalisation de films d'époque.

Le cinéma d'Éric Rohmer se caractérise à la fois par :

  • l'importance du thème des rencontres amoureuses et de la séduction,
  • l'écriture et l'importance de ses dialogues,
  • et une grande économie de moyens. Malgré sa notoriété, Rohmer a en effet souvent tourné dans des conditions proches de l'amateurisme, avec une équipe technique légère et une caméra 16 mm.

Source : wikipedia.org