Et pas : "Un asperseur" !
Un substantif masculin dérivé du verbe "Asperger" et à rapprocher du substantif féminin "Aspersion", utilisé dans la locution nominale "Baptème par aspersion".
L'asperseur est un appareil qui disperse de l'eau en fines goutelettes.
On retrouve ce terme dans deux domaines précis :
- La lutte contre l'incendie :
Où l'asperseur est appelé "Gicleur d'incendie", "Gicleur" (par ellipse), "Tête d'extincteur automatique à eau", "Tête d'extincteur automatique d'incendie", "IEA (Installation d'Extinction Automatique à eau)"... ou "IFEA (Installation Fixe d'Extinction Automatique à eau)".
Ces six appellations désignent un appareil d'extinction fonctionnant seul en cas de chaleur excessive dans un local ou un site à protéger lors d’un incendie.
Ce système est mis en réseau au-dessus de la zone à protéger et comporte trois éléments constitutionnels : des têtes extinctrices (ou "buses"), vissées sur des canalisations, le tout relié à un poste de contrôle qui régule l'arrivée de l'eau.
Une augmentation anormale de la température entraîne la rupture de l’ampoule ou la fonte du fusible qui maintient la tête fermée.
La canalisation d’eau sous pression permanente, connectée à la tête, alimente alors celle-ci pour arroser par brumisation la zone enflammée.
Son déclenchement ne nécessite aucune intervention humaine. La circulation d’eau dans les canalisations actionne une cloche hydraulique donnant l’alarme au niveau du poste de contrôle (et renvoie une alarme vers le poste de sécurité grâce à un pressostat.
- Le jardinage et l'agriculture.
Où l'asperseur constitue une composante d'un système d'arrosage.
On parle alors d'"arroseur automatique enterré", avec, selon les cas :
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- des tuyères d'arrosage, à jet fixe, qui arrosent en pluie fine sur un rayon de 3 à 5 mètres,
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- ou des turbines d'arrosage, à jet circulaire ou oscillant, en arc de cercle, couvrant un rayon de 5 à 15 mètres.
Source : wikipedia.org