Ce substantif masculin anglais est utilisé en français pour désigner, selon le contexte :
- une tribune, souvent située derrière une cage de but, où se rassemblent les supporteurs les plus acharnés d'un club de football (ou de hockey sur glace).
Comme par exemple le kop de Boulogne, figurant en illustration de cet article, situé dans la tribune homonyme du Parc des Princes, le stade du PSG, situé dans le 16e arrondissement de Paris (75).
Ce nom de "tribune Boulogne" résulte de ce qu'elle est située au Sud-Est du stade, à proximité immédiate de la ville de Boulogne-Billancourt (92), la tribune Nord-Est étant appelée "Auteuil", du nom du quartier limitrophe (où se trouve le fameux "stade de la porte d'Auteuil" : Rolland-Garros), celle de l'Ouest "Présidentielle" ou "Borelli", du nom de l'ancien président du club Francis Borelli et celle de l'Est "Paris".
- ou bien : ces supporteurs eux-mêmes.
Le mot "Kop" fait référence à la bataille de Spion Kop qui se déroula en Afrique du Sud, lors de Seconde Guerre des Boers en 1900, qui vit la victoire des Boers face aux troupes britanniques.
Traumatisés par cette défaite, les Britanniques baptisèrent alors plusieurs tribunes de stades sportifs du nom de "Spion Kop" puis, par ellipse "Kop ".
Et ce mot est resté pour désigner certaines tribunes de stades où se regroupent les supporters les plus actifs.
En néerlandais, "Spion" signifie "Regarder" ou "Espionner" ("Spioen", en afrikaans) et "Kop" signifie "Tête".
C'est la furie des combats sur le plan incliné de la colline qui a suscité ce rapprochement avec les tribunes populaires animées des stades de football.
Arsenal FC, club alors basé en plein milieu des arsenaux royaux de Woolwich, est le premier à adopter le terme en 1904, suivi, en 1905, par Birmingham City FC puis Liverpool FC.
Sources : www.larousse.fr et wikipedia.org