Ce substantif masculin désigne : un hôtel généralement bon marché, situé au bord d'une route et destiné aux automobilistes.
Curieusement, il me semble que l'on ignore assez souvent qu'il s'agit d'un anglicismeet d'un mot-valise (MOtorists hoTEL, c'est à dire "hôtel pour automobiles").
Pourtant, tout le monde se souvient généralement du fameux "Bates Motel" du terrifiant film états-unien "Psychose", réalisé en 1960 par le génial Alfred Hitchcock :
Ce substantif masculin anglais est utilisé en français pour désigner, selon le contexte :
une tribune, souvent située derrière une cage de but, où se rassemblent les supporteurs les plus acharnés d'un club de football (ou de hockey sur glace).
Comme par exemple le kop de Boulogne, figurant en illustration de cet article, situé dans la tribune homonyme du Parc des Princes, le stade du PSG, situé dans le 16e arrondissement de Paris (75).
Ce nom de "tribune Boulogne" résulte de ce qu'elle est située au Sud-Est du stade, à proximité immédiate de la ville de Boulogne-Billancourt (92), la tribune Nord-Est étant appelée "Auteuil", du nom du quartier limitrophe (où se trouve le fameux "stade de la porte d'Auteuil" : Rolland-Garros), celle de l'Ouest "Présidentielle" ou "Borelli", du nom de l'ancien président du club Francis Borelli et celle de l'Est "Paris".
ou bien : ces supporteurs eux-mêmes.
Le mot "Kop" fait référence à la bataille de Spion Kop qui se déroula en Afrique du Sud, lors de Seconde Guerre des Boers en 1900, qui vit la victoire des Boers face aux troupes britanniques.
Traumatisés par cette défaite, les Britanniques baptisèrent alors plusieurs tribunes de stades sportifs du nom de "Spion Kop" puis, par ellipse "Kop ".
Et ce mot est resté pour désigner certaines tribunes de stades où se regroupent les supporters les plus actifs.
En néerlandais, "Spion" signifie "Regarder" ou "Espionner" ("Spioen", en afrikaans) et "Kop" signifie "Tête".
C'est la furie des combats sur le plan incliné de la colline qui a suscité ce rapprochement avec les tribunes populaires animées des stades de football.
Arsenal FC, club alors basé en plein milieu des arsenaux royaux de Woolwich, est le premier à adopter le terme en 1904, suivi, en 1905, par Birmingham City FC puis Liverpool FC.
Le "netball" est un sport collectifdérivé du basket-ball, opposant dans un stade deux équipes de sept joueurs (contre cinq pour le basket-ball).
Son développement débuta en Angleterre dans les années 1890.
À partir de 1960, les règles de jeux internationales furent standardisées et la Fédération internationale de netball (anciennement Fédération Internationale de Netball et Basket-ball Féminin) fut créée.
En 2011, la fédération internationale compte plus de soixante équipes nationales organisées en cinq régions géographiques.
Règles
Les matchs sont joués sur un court rectangulaire avec des paniers à chaque extrémité. Ils sont situés à la même hauteur que pour le basket-ball (3,05 m) mais ne sont pas équipés de panneaux verticaux sur lesquels le ballon peut rebondir.
Chaque équipe est composées de 7 membres : trois en attaque, trois en défense et un au milieu.
Le but du jeu est de marquer plus de paniers que l'adversaire. À la différence du basket-ball, le dribble est interdit et il est impossible de marcher avec le ballon.
Pendant la rencontre, un joueur disposant du ballon ne peut le posséder que pendant trois secondes avant de le passer à un autre joueur ou de tirer au but. L'équipe vainqueur est celle qui marquera le plus de points durant les soixante minutes que dure un match de netball.
Et des variantes ont été développées pour augmenter la cadence du jeu et attirer un plus large public.
Un sport international
Le netball est très populaire dans les pays du Commonwealth, spécifiquement à l'école, et est joué de manière prédominante par les femmes.
Selon la fédération internationale, le netball compterait plus de vingt millions de pratiquants dans le monde.
LeChampionnat du monde de netball se dispute tous les quatre ans.
Et en 1995 le netball est devenu un sport reconnu par le CIO (Comité International Olympique), mais n'est toujours pas représenté aux Jeux Olympiques.
Ces deux expressions du registre familier signifient, selon le contexte, :
"Être dans un état de somnolence, mal réveillé, somnoler",
ou "Être à demi-inconscient, hébété".
Le plus souvent, à cause d'un abus d'alcool, d'un manque de sommeil ou d'un réveil très matinal.
Comme l'indique son orthographe, le mot "Coaltar" est un mot anglais désignant le goudron obtenu par la distillation de la houille ("coal" signifie "charbon" et "tar" "goudron"), contrairement au bitume, issu du pétrole.
Tout comme pour les expressions "Être dans le cirage" ou "Avoir la tête dans le cirage", dont la signification est exactement la même, l'origine des expressions "Être dans le coaltar" et "Avoir la tête dans le coaltar" remonte à l'époque où l'on utilisait le cirage ou le coaltar dans des ateliers mal ventilés, et où leurs émanations tournaient donc la tête des ouvriers, les rendant à moitié conscients.
Sources : wiktionary.org, www.expressio.fr et www.expressions-francaises.fr
Ce mot anglais, construit à partir de l'apocope du mot "fanatic" désigne une association regroupant les admirateurs enthousiastes, passionnés de quelque chose ou de quelqu'un, souvent une vedette de la chanson ou du cinéma.
Ce terme anglais signifiant "l'ouvert", "l'étendue d'une baie" est la distance - en mer ou sur un plan d'eau - au-dessus de laquelle souffle un vent donné sans rencontrer d'obstacle (une côte), depuis l'endroit où il est créé ou depuis une côte s'il vient de la terre.
Ce mot anglais désigne repris en français désigne :
le sentiment d'attente angoissée que peut éprouver un lecteur, un spectateur ou un auditeur parvenu à un moment décisif de l'action et tenu en haleine sur le dénouement de celle-ci,
ou, par métonymie, :
le procédé dramatique utilisé par un réalisateur ou un auteur pour tenir en haleine le lecteur, le spectateur ou l'auditeur,
ou un passageparticulièrement haletant d'une œuvre littéraire, dramatique ou cinématographique.
Ce mot anglais - de l'anglais "To Thrill" : "Frémir" - désigne un genre artistique utilisant le suspense ou la tension narrative pour provoquer chez le lecteur ou le spectateur une excitation ou une appréhension et le tenir en haleine jusqu'au dénouement de l'intrigue.
Il s'agit d'un genre est très utilisé dans le roman policier, le cinéma ou la télévision et il se subdivise en de nombreux sous-genres, chacun possédant ses propres codes.
Ce terme anglais, relativement intraduisible, désigne un genre d'humour impliquant une part de violence physique volontairement exagérée.
L'histoire de ce style de comédie - auquel je confesse demeurer personnellement totalement hermétique - remonte à plusieurs siècles, puisque le célèbre auteur dramatique britannique William Shakespeare, par exemple, a inclus beaucoup de scènes de poursuite et de passages à tabac dans ses comédies.
C'est également l'une des caractéristiques du cinéma burlesque américain d'avant 1940, avec des acteurs comme Charlot, Fatty Arbuckle, Harold Lloyd ou Buster Keaton.
Dans notre pays, l'acteur et réalisateur français Pierre Étaix a été le représentant le plus notable de ce genre de comique, notamment au travers de son travail avec le réalisateur Jacques Tati, pour le compte duquel il a créé et réglé de nombreux gags.
Mais on peut également citer Pierre Richard.
Et, pour ce qui concerne le cinéma asiatique, Michael Hui ou Jackie Chan.
Ce mot, qui peut aussi bien être un adjectif qu'un substantif, et peut s'orthographier de deux manières différentes désigne l'accumulation et l'usage hétéroclite, dans un produit culturel, de traits considérés comme triviaux, démodés ou populaires.