Quelque soit la graphie utilisée, ce substantif féminin se prononce ka-ka-ou-ette.
Nous venant de l'espagnol "Cacahuete", il désigne le fruit comestible de l'arachide, se présentant sous la forme d'une gousse et renfermant deux ou trois graines très riche en corps gras, que l'on mange grillées et salées.
Sources : www.larousse.fr, www.linternaute.fr et www.cnrtl.fr
Ces deux locutions nous viennent du latin "Ad nauseam" ("Jusqu'à la nausée") et "Argumentum" (" ").
Relevant du registre soutenu, elle signifient respectivement :
"Ad nauseam" (locution adverbiale) : effectué de façon obsessionnelle et répétitive, jusqu'au dégoût, jusqu'à l'écoeurement.
On dit par exemple : "Je ne supporte plus ces messages publicitaires dont les chaînes de télévision nous inondent ad nauseam".
et "Argumentum ad nauseam" (locution nominale) : tentative de conviction par répétition, sophisme basé sur la répétition d'une affirmation.
C'est le mécanisme qui se cache derrière l'efficacité des rumeurs et de la propagande (ou publicité) répétitive (voire, à l'extrême, du lavage de cerveau) : l'utilisateur de l'argumentum ad nauseam finit par avoir raison par forfait.
Sources : Le Robert, wiktionary.org et www.linternaute.fr
Ce substantif masculin, qui se prononce dé-tri-tu, relève du langage courant.
Polysémique, il nous vient du latin "detritus" signifiant "usé, broyé", participe passé du verbe "deterere" ("user par le frottement" ». A remplacé détriment. Le sens de « matériaux réduits à l’état de poussière » apparaît au milieu du XIXe siècle.
Et il désigne, selon le contexte :
au sens propre :
de façon générale : une ordure, un déchet, un résidu, un débris inutilisable, un objet dont on n’a plus l’usage.
On dit par exemple : "J'ai dû débarrasser le grenier de mon grand-père de tout un tas de détritus".
dans le domaine de la biologie :
un débris de matières organiques d'origine animale ou végétale,
un amas naturel de ces débris,
ou, depuis le milieu du XIXe siècle : ces matériaux réduits à l’état de poussière ou de boue.
dans le domaine de la géologie et dans le registre désuet : un débris de roches.
dans le domaine de la biologie : un déchet provenant de la nécrose d’un tissu à la suite d’un traumatisme ou d’une infection.
et par métaphore et de façon péjorative, au sens figuré, dans le registre soutenu : un reste inutilisable.
Sources : wiktionary.org, www.cnrtl.fr et www.littre.org
Nombre de français ignorent ce qui distingue exactement ces trois succulentes spécialités japonaises figurant, je le confesse, parmi mes plats préférés.
Le "sushi" est composé de riz vinaigré en forme de petit boudin, surmonté en général d’un morceau de poisson cru ou de fruits de mer (comme la crevette),
Le "maki" se présente quant à lui sous la forme d’un rouleau d'algue nori entourant du riz blanc vinaigré, lui même farci de thons, de poisson, de fromage frais, de légumes (tel que le concombre), etc.
Les "sashimi", quant à eux, ne sont que de simples tranches de poisson cru. Mais ce sont mes préférés, alors même que je n'aime pas tellement le poisson, de manière générale.
Les trois se mangent la plupart du temps avec une sauce soja salée ou sucrée (dans laquelle on les trempe), du wasabi (sorte de moutarde japonaise verte très forte) et accompagnés de lamelles de gingembre mariné (mon pêché mignon : je m'en gaverais !).
Tous ces adverbes nous viennent bien sûr du latin.
Les deux premiers sont essentiellement connus pour être couramment employés dans le libellé des adresses ("11 Bis rue du croissant" ou "310 Ter boulevard de la république").
Mais tous s'utilisent le plus souvent dans le domaine juridique, puisqu'ils désignent respectivement les :
"Bis" : deuxième,
"Ter" : troisième,
"Quater" : quatrième,
"Quinques" : cinquième,
"Sexies" : sixième,
"Septies" : septième,
"Octies" : huitième,
"Nonies" : neuvième,
"Decies" : dixième,
"Undecies" : onzième,
"Duodecies" : douzième,
"Terdecies" : treizième,
"Quaterdecies" : quatorzième,
"Quindecies" : quinzième,
"Sexdecies" : seizième,
"Septdecies" : dix-septième,
"Octodecies" : dix-huitième,
"Novodecies" : dix-neuvième,
"Vicies" : vingtième,
"Unvicies" : vingt-et-unième,
"Dunvicies" : vingt-deuxième,
"Tervicies" : vingt-troisième,
"Quatervicies" : vingt-quatrième,
"Quinvicies" : vingt-cinquième,
"Sexvicies" : vingt-sixième,
"Septvicies" : vingt-septième,
"Octovicies" : vingt-huitième,
"Novovicies" : vingt-neuvième,
"Tricies" : trentième,
"Untricies" : trente-et-unième,
"Duotricies" : trente-deuxième,
"Tertricies" : trente-troisième,
"Quatertricies" : trente-quatrième,
"Quintricies" : trente-cinquième,
"Sextricies" : trente-sixième
et "Septtricies" : trente-septième article d'une série d'articles portant le même numéro de base dans une loi ou une autre norme juridique.
On dit par exemple : "En vertu de l'article 4 sexies et de l'article 7 octies".
Ce substantif masculin nous vient directement de l'allemand "Diktat" (dik-tatt).
Ce mot signifiant "chose dictée" est le terme utilisé pour qualifier le Traité de Versailles, imposé sans négociation, en 1919, à l'Allemagne, par les vainqueurs de la Première Guerre mondiale.
Et il désigne en français :
un traité imposé par le vainqueur au vaincu,
On dit par exemple : "En 1945, les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale ont veillé à ne pas imposer à l'Allemagne et au Japon un diktat comparable au Traité de Versailles de 1919".
et par extension : une exigence absolue imposée par le plus fort au plus faible et n'ayant pour appui et justification que la force ; une chose imposée, une décision unilatérale contre laquelle on ne peut rien.
On dit par exemple : "Les syndicats rejettent ce diktat du gouvernement".
Sources : Le Robert, www.larousse.fr et wiktionary.org
Cesubstantif masculin ukrainien signifiant littéralement "famine" a été calqué sur le mot tchèque "hladomor" ("famine"), mais peut ête traduit par "extermination par la faim".
Il désigne en effet la grande famine qui eut lieu en RSS d'Ukraine et dans le Kouban (RSFS de Russie), en URSS, en 1932 et 1933, et qui fit, selon les estimations des historiens, entre 2,61 et 5 millions de morts.
L'événement, sans précédent dans l'histoire de l'Ukraine, se produisit dans le contexte plus général des famines soviétiques de 1931-1933 et fit un nombre particulièrement élevé de victimes.
Depuis l'ouverture des archives soviétiques après la dislocation de l'URSS en 1991, la négation du Holodomor a cessé, mais son ampleur et le caractère intentionnel de la famine sont contestés. Bien avant que le nom de "Holodomor" ne soit forgé, la famine avait été décrite, dès 1935, par Boris Souvarine, et faisait partie de la mémoire collective mais clandestine des populations concernées (seules les publications dissidentes, les samizdats, l'évoquaient par écrit). Quarante ans plus tard, elle est à nouveau révélée par la publication de "L'archipel du goulag" d'Alexandre Soljenitsyne.
Au début du XXIe siècle, la responsabilité des autorités soviétiques dans la genèse et l'ampleur de la famine (à travers la collectivisation, les campagnes de dékoulakisation, les réquisitions excessives de denrées alimentaires auprès des paysans et les limitations aux déplacements imposées en pleine famine) est généralement reconnue.
Fin 2006, l'Ukraine indépendante qualifie officiellement le Holodomor de génocide, qualification reconnue par un certain nombre de pays dont les États-Unis d'Amérique, mais le caractère génocidaire de cette famine est contesté par le Kazakhstan et la Russie. La négation du Holodomor comme génocide concerne l'importance relative des différents facteurs ayant engendré la famine, ainsi que les intentions de Joseph Staline, alors dirigeant absolu de l'Union soviétique. L'aspect intentionnel de la famine est discuté par certains historiens. Le jour commémoratif du Holodomor est fixé au quatrième dimanche de novembre.
Le Parlement européen a reconnu en 2008 le Holodomor comme un crime contre l'humanité, jugeant qu'il s'agissait d'une famine provoquée et d'un "crime contre le peuple ukrainien et contre l'humanité".
Les formules "Avoir de la chatte", "Avoir de la moule", "Être chatard" (ou "Être chattard"); "Être chatteux" ou "Être mouleux" font référence à deux des noms donnés en argot au sexe de la femme ("Chatte" et "Moule") et relèvent du registre vulgaire.
"Avoir du bol", "Avoir une veine de cocu", "Être chançard", "Être cocu", "Être veinard" ou "Être verni" appartiennent au registre familier.
De même que "Avoir la baraka", qui nous vient du mot arabe "Baraka" désignant une chance extraordinaire, une bénédiction ou une faveur divine. Ce mot a été adopté par les troupes françaises de l’Armée d’Afrique dès la colonisation de l’Afrique du Nord dans les années 1830, puis employé par les poilus durant la Première Guerre mondiale comme synonyme du mot "chance".
Le langage courant nous offre les formules "Avoir de la veine", "Être chanceux", "Être en veine" ou "Être né sous une bonne étoile".
La formule "Être né coiffé" relève du registre soutenu et du registre désuet.
Enfin, "Être bidard" relève du registre désuet, cette expression venant du patronyme du gagnant du gros lot de la loterie de l'Exposition universelle de 1878.