"Un paria".

Ce substantif masculin nous vient du portugais "Paria" et désigne :

  • au sens propre : une personne de la dernière caste, en Inde, également appelée "Intouchable" ou "Dalit" en sanskrit.

La caste des parias est réputée infâme par toutes les autres.

  • et par extension : un individu exclu d’un groupe social ou humain.

On dit par exemple : "Ne pas fumer ni boire d'alcool et détester le bruit, les cartes ainsi que les jeux vidéo a largement contribué à faire de moi un paria".

Un paria

Ce second sens de "personne exclue, bannie" s’est répandu, dans les milieux bourgeois, grâce au succès de la tragédie "Le Paria", de Casimir Delavigne (1821), où le mot n’apparaîssait pourtant qu'avec le sens de "individu hors caste".

Source : wikipedia.org

"Un camtar".

Ce subtantif masculin, qui relève du registre argotique, désigne :

  • le plus souvent : un camion,

Un camtar

  • ou, plus rarement : une camionnette

Une camionnette

On l'ignore souvent, mais le mot "Camtar" nous vient directement du romani, rromani ou rromanès, la langue parlée par une partie des Roms ou Rroms, également appelés "Bohémiens", "Gitans", "Manouches", "Romanichels" ou "Tziganes.

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Un camion" en français.

Source : wikipedia.org

"Bibi", "Bicrave" ou "Bicraver", "La bibi" ou "La bicrave" et "Un bibi" ou "Un bicrave".

Ces affreux mots relevant du registre argotique nous viennent de l'argot romani, parlé par les Gitans.

Et ils signifient respectivement :

  • "Bibi", "Bicrave", "Bicraver" : vendre et notamment vendre de la drogue, des produits illicites, dopants ou stupéfiants,
  • "La bibi" ou "La bicrave" : la vente et notamment la vente de drogue, de produits illicites, dopants ou stupéfiants,
  • et "Un bibi" ou "Un bicrave" : un vendeur et notamment un vendeur de drogue, de produits illicites, dopants ou stupéfiants.

Sources : wiktionary.org et photo.neonmag.fr