J'affectionne particulièrement cet adjectif désuet du registre soutenu, qui qualifie :
- celui en qui on peut avoir une confiance totale en raison de son attachement personnel,
On dit par exemple : "La façon dont le président Mitterrand entretenait l'ensemble de ses nombreux réseaux lui a toujours garanti de pouvoir compter sur de nombreux affidés".
- et, par extension, péjorativement, celui qui se prête en agent sûr aux mauvais coups d'un grand personnage auquel il est attaché.
On dit par exemple : "À mes yeux, le ministre de l'Intérieur n'est souvent - dans notre pays, sous la Cinquième République - qu'un affidé du président de la République".
Le terme remonte au Moyen Âge, puisque l'affidé était alors celui qui, sans pour autant être devenu son vassal, avait prêté à un seigneur le serment d'affidation pour en obtenir aide et assistance.
Source : www.cnrtl.fr