Ce verbe français possède de nombreuses significations :
- "Bâcher" signifie ainsi, au sens propre : couvrir d’une bâche.
-
- et celà, qu'il s'agisse d'une remorque,
-
- du sol, des murs, des plafonds ou des meubles, lors de travaux de peinture,
-
- ou de la façade d'un bâtiment, durant des travaux.
- et au sens figuré :
-
- dans le registre populaire : se moquer plus ou moins méchamment de quelqu’un, avec souvent une intention vexante.
On dit ainsi "Se faire bâcher" ou "Se prendre une bâche".
-
- dans le jargon cycliste (registre familier) : abandonner une course.
On dit par exemple : "C'est la première que ce coureur bâche en 15 ans de carrière"
On dit par exemple : "Si j'ai le choix, je préfère tout de même être bâché qu'agressé".
-
- pour les français de La Réunion (97-4), en parlant des cours (registre familier) : ne pas y assister, les manquer volontairement.
-
- et enfin, pour nos amis suisses (registre familier) : cesser son activité, s’arrêter.
On dit par exemple : "Impossible de résister à cette crise économique : je bâche".
- et "Se bâcher", au sens figuré :
-
- se couvrir (d’un vêtement ou de toute autre chose).
On dit par exemple : "Je vais me bâcher car il pleut à torrents".
Ou : "Après l'incendie, les toits de toutes les maisons étaient bâchés de cendres grises".
-
- se couvrir, en parlant du temps, du ciel, notamment dans le contexte des sports d’altitude (aviation de loisir, alpinisme et autre sports de haute montagne),
On dit par exemple :"Dépêchons-nous de rentrer à la station, la vallée se bâche".
-
- dans le registre argotique : aller se coucher, dormir ; se mettre sous la bâche (drap du lit),
On dit par exemple : "Vas-donc te bâcher : tu ne tiens plus debout !".
Sources : wiktionary.org, Le Robert, www.larousse.fr et www.cnrtl.fr