Cette locution verbale se retrouve dans deux niveaux de langue différents :
dans le langage courant tout d'abord :
comme formule de politesse, pour exprimer sa reconnaissance, ses remerciements.
On dit par exemple : "C'est trop... c'est trop pour moi, voyons : il ne fallait pas !".
ou pour dire son indignation et affirmer que sa patience vient à bout.
On dit par exemple : "C'est trop ! Non, non : je n'en supporterai pas davantage !".
Ou : "C'en était trop, monsieur le commissaire : c'est pour ça que j'ai découpée ma femme en rondelles. Je lui avais dis cent fois que je détestais les brocolis".
et dans le registre familier, chez les jeunes, sur le modèle de l'anglais "Too much" : être remarquable dans son genre, susciter l'admiration, l'enthousiasme ; être épatant, formidable, sensationnel, terrible.
On dit par exemple : "J'adore ce mec, il est trop !".
"Quasi" (ka-zi) est un adverbe relevant du registre soutenu.
Nous venant directement du latin "Quasi" ("Comme si"), il signifie : presque, pour ainsi dire, en quelque sorte, à peu près.
On dit par exemple : "J'ai quasi réussi à calmer ma femme après qu'elle ait trouvé la culotte de ma secrétaire dans la poche de ma veste : elle me laisse la Mercedès et se contente de la maison".
Utilisé comme préfixe, "Quasi" exprime l'approximation.
Il est lié aux noms par un trait d'union.
On écrit ainsi : "Un quasi-succès" ou "Une quasi-certitude".
Mais il n'y en a pas lorsqu'il est lié à des adjectifs.
On écrit ainsi : "Un endroit quasi désert" ou "Des chances de succès quasi nulles".
et "Un quasi" (ka-zi) est un substantif masculin désignant un morceau de viande de veau épais, situé entre la cuisse et la région lombaire de l'animal (ou "Croupe"). Il s'agit du muscle fessier, qui correspond chez le boeuf au "Rumsteck".
Particulièrement savoureux et moelleux, il se consomme idéalement à peine rosé et se prête à une cuisson vive.
Il peut être grillé, poêlé ou rôti selon qu’il est coupé en émincé, cube, escalope, pavé ou rôti.
Régionalement, le "Quasi" est appellé "Coeur de veau" à Marseille (13), "Cul de longe" à Lyon (69) et "Pièce blanche" à Toulouse (31).
Sources : www.larousse.fr, www.la-viande.fr et halledeschefs.fr
Ainsi qu'à ridiculement pu le déclarer, le 1er février 2023, telle une adolescente boutonneuse, la bientôt sexagénaire brocanteuse Caroline Margeridon, dans l'émission "Affaire conclue", présentée par Sophie Davant, sur la chaîne de télévision publique France 2.
Cette amusante interjection, en forme de mot-valise, nous vient de l'ancien occitan "boun" ("bon") et "diou" ("Dieu").
Relevant du registre familier, ce juron signifie en français : "Bon Dieu !".
Et elle est utilisée, principalement dans le Sud de la France, pour exprimer, selon le contexte, la surprise, l'étonnement, l'admiration, l'émerveillement, la colère, la lassitude, etc.
On dit par exemple : "Boudiou ! comme elle a grandi cette petite !".
Comme beaucoup, je crois, je déteste cet adjectif, apparu en 1995 et largement utilisé par les jeunes depuis une quinzaine d'année, avant d'entrer en mai 2019 dans le dictionnaire Le Robert.
Relevant du langage courant, il signifie : dérangeant, gênant, qui met mal à l'aise, qui cause un malaise, une gêne, une situation d’inconfort face au comportement d’une autre personne ou à un événement incompréhensible.
Ainsi qu’a pu le déclarer, le 12 décembre 2022, la commissaire-priseur française Delphine Fremeaux-Lejeune, en expertisant une lanterne magique dans l'émission "Affaire conclue, la vie des objets", sur la chaîne de télévision publique française France 2.
Mais : "C'est l'ancêtre du projecteur DE diapos" !
"Une lanterne magique" est l'ancêtre des appareils de projection et particulièrement du projecteur de diapositives. Inventée au XVIIe siècle par le père Athanase Kircher en Allemagne et par le père De Châle en France, elle permet de projeter des images peintes sur des plaques de verre à travers un objectif, via la lumière d'une chandelle ou d'une lampe à huile.
Tout d'abord baptisée "lanterne de peur" par son inventeur, elle est, après plusieurs appellations successives, renommée "lanterne magique" par le jésuite Francesco Eschinardi en raison de la fascination que ses images exercent sur le public.
Tandis qu'"un projecteur de diapos" est un instrument d'optique permettant de visionner des diapositives (ou "dias" dans le registre familier) par projection de l'image sur une surface blanche de grande taille (que ce soit un mur ou un écran adapté).
Il est le descendant direct de la lanterne magique par son principe de fonctionnement et ses buts.
Cet étrange substantif masculin ne doit pas manquer d'interpeller les moins de 20 ou 30 ans !
Il désigne en effet : un électrophone des années 1970, presque entièrement fermé, dans lequel une fente permet d’introduire un disque vinyle, habituellement de 17 cm, dit "45 tours".
L’appareil lit le disque, avant de l’éjecter une fois terminé.