Ce substantif masculin est un mot de verlan qui relève du registre argotique et signifie : merci.
Parlez-vous le … ?
"Un cagnard" et "Le cagnard".
Ce substantif masculin désigne :
- pour les Marseillais et les Provençaux : un emplacement ensoleillé, abrité du vent,
- pour l'ensemble des français, par extension, dans le registre familier : un soleil brûlant.
On dit par exemple : "Tu vas mourir de chaud en plein cagnard".
- dans le domaine maritime : un assemblage de planches ou de toiles fixées à l'avant et aux côtés d'une passerelle d'un pont de dunette, pour protéger un homme de veille contre le vent et la pluie,`
- dans le registre désuet : un abri non fermé et plus ou moins chaud où se rassemblaient des vagabonds,
- un réchaud pour se chauffer à l'extérieur,
- et pour nos amis Suisses : une petite pièce servant de débarras.
Sources : Le Robert, www.cnrtl.fr et www.larousse.fr
16 façons de dire "Râler".
"Bisquer", "Bougonner""Chouiner", "Ronchonner", "Rouscailler" et "Rouspéter" appartiennent au registre familier.
De même que "Maronner", utilisé par les Marseillais et Provençaux.
Ou "Rognonner", qui relève également du registre désuet.
"Criailler", Grogner", "Grommeler", "Pester", "Rager" et "Se plaindre" relèvent du langage courant.
Et "Maugréer" et "Récriminer" appartiennent au registre soutenu.
Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Protester" en français.
Sources : www.crisco2.unicaen.fr et www.synonimo.fr
"Perpom".
Ce verbe en verlan relève du registre argotique et signifie : pomper, c'est à dire administrer une fellation.
"La polypragmasie".
Cet étrange substantif féminin est une curiosité de la terminologie juridique suisse désignant : l'abus de prescriptions médicales.
Source : www.revmed.ch
"Des carabistouilles".
J'aime beaucoup ce joli substantif féminin utilisé essentiellement au pluriel par nos amis Belges.
Relevant du registre familier, il désigne : des bêtises, des fariboles, des calembredaines.
On dit par exemple : "Quand tu auras fini de me raconter des carabistouilles tu iras te laver les mains et tu mettras la table !".
Source : www.larousse.fr
"L'heure de table".
Cette étrange locution nominale féminine relevant du langage courant est utilisée par nos amis belges pour désigner : la pause-déjeuner.
On dit par exemple : "Pour parler à M. De Mesmaeker, il faudrait rappeler vers 14H30, car il est en heure de table".
"Une mater" et "Mater".
Ces mots homophonographes ne doivent surtout pas être confondus :
- "Une mater" (ma-tère) est un substantif féminin du registre familier, signifiant selon le contexte :
-
- par apocope : un établissement hospitalier public ou privé, service d'hôpital ou de clinique, réservé aux femmes sur le point d'accoucher ou présentant des complications dues à leur grossesse.
-
- ou, pour les jeunes, par utilisation du mot latin "mater" ("la mère) : une mère.
On dit par exemple : "Ta mater est d'accord pour samedi soir ?".
- tandis que "Mater" (ma-té) est un verbe possédant de nombreuses significations et relevant de trois registres de langue différents, auquel j'ai déjà consacré un article détaillé vers lequel je me permets de vous renvoyer.
Source : www.cnrtl.fr
"Faire la file".
Cette locution verbale du langage courant est utilisée par nos amis belges pour dire : "Faire la queue".
On dit par exemple : "Pour pouvoir visiter le Louvre, nous avons dû faire la file dehors pendant deux heures".
"Faire caillant".
Cette curieuse locution verbale est utilisée par nos amis belges pour dire : faire très froid.
On dit par exemple : "Couvre-toi bien, il fait caillant ce matin !".
"Un recherchiste" ou "Une recherchiste".
Cet étrange substantif désigne : une personne effectuant des recherches et veillant à la sélection et à la préparation des données et des documents nécessaires à l'élaboration du contenu d'une émission de radio ou de télévision, d'un film, d'une pièce de théâtre, d'un livre, d'un produit multimédia, etc.
Ce terme nous vient du québecois et constitue un affreux anglicisme, directement calqué sur le mot anglais "Researcher".
Les québecois parlent également de "Technicien(ne) en documentation" et les français de "Documentaliste", deux termes bien mieux adaptés à mes yeux.
Sources : www.cairn.info, www.monemploi.com et wikipedia.org
"Avoir difficile" ou "J'ai difficile à", "Avoir dur à" ou "J'ai dur à", "Avoir facile" ou "J'ai facile à" (ou "J'ai facile de").
Ces différentes locutions verbales utilisées par nos amis belges relèvent du langage courant.
Et elles signifient respectivement : avoir des difficultés à ; du mal à.
On dit par exemple : "J'ai difficile à comprendre ton attitude dans cette histoire".
Ou : "Mon petit-fils a dur à faire ses exercices de mathématiques".
Ou : parvenir facilement à.
On dit par exemple : "J'ai facile à écrire avec ce nouveau stylo".
Ou : "J'ai facile d'écrire avec ce nouveau stylo".