"Georges Courteline".

Il s'agit du nom de plume du romancier et auteur dramatique français Georges Moinaux ou Moineau, né le 25 juin 1858 et mort le 25 juin 1929.

Un patronyme familial incertain

Son patronyme semble n'avoir jamais été fixé définitivement. Son grand-père inscrit son fils Joseph (le père de Georges) sous le nom de "Moineau" mais signe "Moinaux". Un oncle, né en 1826, est enregistré sous le nom de "Morinaux" et opte plus tard pour "Moineaux"… Les générations suivantes utiliseront "Moinaux" ou "Moineau" indifféremment, sans que jamais le choix soit signifiant.

Vie privée

Sa compagne, l'actrice Suzanne Berty (13 novembre 1868 - 6 mai 1902), lui donne deux enfants : Lucile-Yvonne Moineau, née en 1893, et André Moineau, né en 1895 et qui consacrera sa vie au théâtre comme acteur et décorateur, sous le nom de Moineau-Courteline.

Il l'épouse en 1902 et rencontre après son décès l'actrice Marie-Jeanne Brécou (1869-1967), qu'il épouse en 1907.

Son oeuvre théâtrale

Georges Courteline est le fils de l'écrivain et auteur de théâtre Joseph Moineaux, connu sous le nom de plume de "Jules Moinaux".

Il fait son service militaire à Bar-le-Duc (55), en 1879, au 13e régiment de chasseurs à cheval, qui lui inspirera quelques-unes de ses satires, telles que "Les Gaîtés de l'escadron" (1886), "La vie de caserne" (1895), "Le 51e chasseurs" (1887), "Le train de 8 heures 47" (1888) ou "Les tire-au-cul : les gaîtés de l'escadron" (1904).

En 1880, il entre comme expéditionnaire au ministère de l'Intérieur, à la Direction générale des cultes, et se met à écrire sous le pseudonyme de "Courteline", afin de ne pas être confondu avec son père, Jules Moinaux.

Dans ses écrits, il dépeint notamment des fonctionnaires grisés par leur statut, des employés revendicatifs.

Son oeuvre la plus célèbre, le roman "Messieurs les ronds-de-cuir" (sous-titré "Tableaux-roman de la vie de bureau") (1893), plusieurs fois adaptée au cinéma et à la télévision, a largement contribué à faire entrer dans la langue française le substantif masculin du registre désuet "un rond-de-cuir" dans son acception désignant un employé de bureau ou un fonctionnaire sédentaire.

Affiche belge du film français "Messieurs les ronds-de-cuir" de Yves Mirande (1936), adapté du roman éponyme de Georges Courteline (1893)
Affiche belge du film français "Messieurs les ronds-de-cuir" de Yves Mirande (1936), adapté du roman éponyme de Georges Courteline (1893)
Affiche du film français "Messieurs les ronds-de-cuir" de Yves Mirande (1936), adapté du roman éponyme de Georges Courteline (1893)
Affiche du film français "Messieurs les ronds-de-cuir" de Yves Mirande (1936), adapté du roman éponyme de Georges Courteline (1893)

Son directeur Charles Dumay, un anticlérical convaincu, a des velléités d'auteur dramatique et Courteline le fait bénéficier de ses relations dans la presse pour que celle-ci loue le directeur ; en échange Dumay lui permet d'être peu assidu à son poste et de se consacrer à l'écriture.

Il arrête d'écrire en 1912, gérant les droits que lui rapportent son œuvre théâtrale.

Plusieurs de ses pièces sont adaptées au cinéma.

Affiche du film français "Les gaîtés de l'escadron" de Maurice Tourneur (1932), d'après la pièce de théâtre homonyme de Georges Courteline (1886)
Affiche du film français "Les gaîtés de l'escadron" de Maurice Tourneur (1932), d'après la pièce de théâtre homonyme de Georges Courteline (1886)
Affiche du film français "Le Train de 8h47" de Henry Wulschleger (1934), adapté du roman éponyme de Georges Courteline (1888)
Affiche du film français "Le Train de 8h47" de Henry Wulschleger (1934), adapté du roman éponyme de Georges Courteline (1888)

Commandeur de la Légion d'honneur, il reçoit un grand prix de l'Académie française et est élu à l'Académie Goncourt en 1926.

Gravement malade à partir de 1924 (il sera successivement amputé de ses deux jambes, en 1925 puis en 1929), il corrige et annote, de 1925 à 1927, ses Oeuvres complètes.

Source : wikipedia.org

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.