"L'abbé de l'Épée".

L'abbé Charles-Michel de l'Épée (1712-1789), bienfaiteur des sourds-muets

Nombre de français n'ont dû découvrir ce nom qu'à l'occasion d'une lecture détaillée de la profession de foi pour le deuxième tour des élections présidentielles du 24 avril 2022 de Marine Le Pen.

Celle-ci propose en effet la panthéonisation de ce prêtre français, précurseur de l'enseignement spécialisé dispensé aux personnes sourdes.

Charles-Michel de L'Épée, appelé abbé de L'Épée, est né Charles-Michel Lespée, le 24 novembre 1712  et mort le 23 décembre 1789.

L'INJS (Institut National des Jeunes Sourds), fondé par l'abbé de l'Épée, à Paris (75 005)

Il est le fondateur de l'INJS (Institut National des Jeunes Sourds), à Paris (75).

L'INJS se situe à proximité immédiate de la rue qui porte aujourd'hui son nom.

Plaque de la rue de l'abbé de l'Épée, à Paris (75 005)

De nombreuses autres villes posssèdent des voies appelées "Abbé de l'Épée" : Amiens (80), Bordeaux (33), Clermont-Ferrand (63), Marseille (13), Montpellier (34), Nantes (44), Poitiers (86), Reils (51), Rouen (76), Saint-Jean-de-la-Ruelle (45), Strasbourg (67) ou Versailles (78), sa ville natale.

Mais aussi Bruxelles (Belgique) ou Montréal (Canada).

L'abbé de l'Épée est également l'inventeur de la LSF ou Langue des Signes Françaises.

L'abbé Charles-Michel de l'Épée (1712-1789), inventeur de la langue des signes

D'abord avocat, il est ordonné prêtre en 1736.

Possédant une fortune personnelle, l'abbé décide de consacrer son temps aux oeuvres de charité.

Entre 1760 et 1762, il découvre deux soeurs sourdes à la rue des Fossés-Saint-Victor, les soeurs en questions communiquant entre elles par des signes. Leur précepteur, le père Vanin, étant décédé en 1759, il accepte de le remplacer pour enseigner aux jumelles. L'abbé de L'Épée étudie les signes employés par ces filles. Et sa maison se transforme en école ouverte à tous les sourds où il accueille 60 élèves sourds. Il a alors l'idée de mettre au point un alphabet à deux mains avec lequel les sourds pourront communiquer.

Au fil du temps, l'abbé aura 19 disciples qui fonderont plus tard 17 écoles pour les sourds.

Le 23 décembre 1789, devenu pauvre et infirme en se privant durant des mois pour servir toujours au mieux ses chers élèves, Charles-Michel de l'Épée meurt à l'âge de 77 ans.

Enseignement de la LSF

L'abbé de l'Épée a mis en place la recherche sur une langue des signes méthodique utilisable par les sourds, afin de lier ces signes avec le français écrit, mais, comme l’a ultérieurement souligné Ferdinand Berthier, son erreur fut de vouloir assimiler la structure syntaxique du français à celle de la gestuelle des sourds.

Contrairement à ce que certains croient encore, ce n'est pas l'abbé de L'Épée qui a éduqué des sourds, même avec des gestes. Comme dit Pierre Desloges : "Ce n'est donc pas Monsieur l'abbé de L'Épée qui a créé et inventé ce langage ; tout au contraire, il l'a appris des sourds et muets". En revanche, c'est le regroupement des élèves sourds dans son institution et le besoin de communiquer entre eux qui favorisèrent et perfectionnèrent la LSF, la langue naturelle des sourds.  Car il est vain de vouloir enseigner aux sourds sans tenir compte de leur identité culturelle.

L'abbé Charles-Michel de l'Épée (1712-1789), inventeur de la langue des signes

Postérité

  • L'abbé de l'Épée a été immortalisé par l'acteur français Jacques Mathou, dans le superbe film "Ridicule" de Patrice Leconte, en 1996.

L'acteur français Jacques Mathou

Timbre-poste français de 1959 rendant hommage à l'abbé de l'Épée, bienfaiteur des sourds-muets, au profit de la Croix-Rouge française

Source : wikipedia.org

 

"À quoi ça sert que Ducros il se décarcasse !".

L'acteur français Pierre Mirat (12 février 1924 - 16 juillet 2008), inoubliable interprète des publicités "ducros" des années 1970-1980 "À quoi ça sert que Ducros il se décarcasse ?"

Cette formule publicitaire est entrée dans le langage courant.

Et il est assez fréquent que l'on entende des phrases dérivées de ce slogan, telles que : "À quoi ça sert qu'on se décarcasse !", "À quoi ça sert que l'on se décarcasse !" ou "À quoi ça sert que je me décarcasse !".

On dit par exemple, dans le registre familier : "À quoi ça sert que je me décarcasse, si vous saissez tout avec vos bottes pleines de boue !".

Ce slogan publicitaire devenu culte, ici utilisé en 1978 pour la préparation aromatique "Salagou", date en fait de 1975 et continue encore d'être utilisé sous des formes dérivées telles que : "Il se décarcasse et ça change tout !" ou "On se décarcasse, vous assurez !".

  • Le cuistot provençal des publicités des années 1970-1980 était l'acteur français Pierre Mirat (12 février 1924 - 16 juillet 2008), qui a notamment joué Pierre Miramas, dit Michel-Ange, le patron du café Les Bons Enfants, dans le premier feuilleton quotidien français, "Le Temps des copains", de Robert Guez, en 1961-1962, puis avec Jean-Paul Belmondo et Lino Ventura dans "Cent mille dollars au soleil", d'Henri Verneuil, en 1964, ainsi qu'avec Louis de Funès et Jean Gabin, dans "Le Tatoué", de Denys de la Patellière, en 1968.

L'acteur français Pierre Mirat (12 février 1924 - 16 juillet 2008), inoubliable interprète des publicités "ducros" des années 1970-1980 "À quoi ça sert que Ducros il se décarcasse ?"

  • Le véritable fondateur de Ducros, Gilbert Ducros (12 février 1928 - 22 décembre 2007) ne ressemblait pas du tout au cuisinier bedonnant et moustachu de ces publicités, si ce n'est l'accent du Midi, puisqu'il était originaire de la Drôme (26). "C'était un petit bonhomme brun énergique et typiquement provençal", dont le credo était "Etre provençal et mondial", confiait, en 2007, à l'AFP (Agence France-Presse) son fils Michel.

Gilbert Ducros (12 février 1928 - 22 décembre 2007), le fondateur du groupe alimentaire qui portait son nom (© AFP photo)

C'est en effet une épopée industrielle peu banale que celle de Gilbert Ducros, fondateur du groupe qui portait son nom.

Renoncant dans les années 1950 à une carrière d'officier pour se lancer dans les herbes aromatiques, suivant ainsi les traces de son père, courtier pour les grossistes de Carpentras (84), il commence modestement, en vendant du tilleul sur les marchés. En 1963, il crée avec son frère Marc une société de négoce en vrac de produits et aromates provençaux, poivres et épices à destination des industries alimentaires et pharmaceutiques. Et ses deux fils, Yves et Michel, les rejoignent au début des années 1970.

Les logotypes successifs de la société Ducros, de 1963 à 2013
Les logotypes successifs de la société Ducros, de 1963 à 2013

Premier coup de génie mercatique, il développe dans les années 1960, cette fois pour le grand public, ses fameux petits bocaux à bouchon rouge pour herbes déshydratées et épices, et les meubles supports pour la vente en supermarchés. Le tout est complété, à partir de 1975, par la célèbre campagne, lancée avec Havas, suivie de "Les herbes de Provence, c'est Ducros qui me les ramasse". Ces différents slogans fonctionnent à merveille, assurant rapidement à la marque une incroyable notoriété

Gilbert Ducros réalise une deuxième opération mercatique en 1973,  avec la création de Vahiné, marque de fruits secs conditionnés, d'arômes liquides et de toutes sortes d'aides à la pâtisserie. Le slogan - "Vahiné, c'est gonflé" - est tout aussi efficace.

Logotype de la marque Vahiné, créée en 1973 par le groupe Ducros

Et en 1981, ce sera le tour de La Tisanière.

Logotype de la marque La Tisanière, créée en 1981 par le groupe Ducros

Peu à peu, cependant, la situation décline. Et en 1986, le groupe de Carpentras (84) commence à perdre de l'argent. Devenu numéro un européen des épices (260 millions d'euros de chiffre d'affaires en 1990), il a vu trop grand. Confrontés à des pertes et à un fort endettement, les Ducros sont également empêtrés dans des divergences familiales, les fils revendiquant une vision plus gestionnaire que le père. En 1992, les Ducros vendent l'entreprise à Eridania-Béghin-Say, le pôle agroalimentaire du groupe italien Ferruzzi-Montedison. L'Italien va restructurer, en se séparant des activités sauces, condiments et tisanes..., puis revendre en 2000 au numéro un mondial des épices, l'américain McCormick, pour 425 millions d'euros.

Mais dès 1992, quelques mois après la vente de son groupe, Gilbert Ducros - à qui Ferruzzi n'a pas fait signer de clause de non-concurrence - créée la surprise, en lançant une nouvelle entreprise sur le marché naissant des herbes aromatiques surgelées : GYMA, pour Gilbert, Yves et MArc Ducros !

Cette fois cependant son slogan "Gyma j'imagine !" lui vaut des ennuis judiciaires. Gilbert Ducros perd en effet le procès que lui intente la société helvétique Maggi (ma-ji) , car dans "Gyma j'imagine !", il y a "Maggi Maggi", le slogan de la marque Maggi !

On ne peut pas gagner à tous les coups !

Logotype de la marque helvétique Maggi, créée en 1885 par le suisse Julius Maggi

Source :www.lemonde.fr

"Hozier".

Le chanteur et musicien irlandais Hozier sur scène

Il s'agit du nom de scène de l'auteur-compositeur-interprète et musicien irlandais Andrew Hozier-Byrne, né le 17 mars 1990.

Celui-ci est essentiellement connu pour son tube mondial "Take mMe to church", sorti en 2013 et que j'avais personnellement beaucoup apprécié.

À l'âge de quinze ans, Andrew Hozier-Byrne intègre un groupe de soul et apprend seul à jouer du piano et de la guitare.

En 2011, il commence à se produire dans des cafés dublinois, dans lesquels il chante des chansons gospel ou jazz qu'il écrit et compose lui-même.

De 2008 à 2012, il fait partie du groupe Anuna. Tout en rejoignant à plusieurs reprises le Nova Collective, un groupe avec lequel il chante.

Sa chanson "Take Me to Church" est mise en ligne sur internet en juillet 2013. Et devient rapidement un succès international.

Le 19 septembre 2014, sort son premier album éponyme, "Hozier".

Et le 1er mars 2019, son deuxième album studio, "Wasteland, Baby!".

Le chanteur et musicien irlandais Hozier sur scène

Source : wikipedia.org

"Dubout".

Albert Dubout est un dessinateur humoristique, affichiste, cinéaste et peintre français, né le 15 mai 1905 et mort le 27 juin 1976.

Reconnaissable entre tous, son dessin se caractérise par son trait contourné et ses personnages caricaturaux, petits messieurs à chapeaux, très grosses dames en robe et scènes de foule mouvementées.

Originaire de Marseille (13), ce génie du dessin a épousé successivement deux artistes peintres : Renée Altier et Suzanne Ballivet.

Et eu l'honneur de figurer au Petit Larousse dès 1951.

Illustrations

Dubout a illustré près de 80 ouvrages, dont 18 recueils de dessins. Ainsi que des livres de Balzac, Beaumarchais, Boileau, Cervantès, Courteline, Mérimée, Poe, Rabelais, Racine, Rostand, Villon ou Voltaire.

Et, en 1965, il illustre les Aventures de San-Antonio à la demande de Frédéric Dard.

Il collabore à divers journaux et revues dont Le Rire, Marianne, Éclats de Rire, L'os libre, Paris-Soir, Ici Paris, etc.

Il réalise aussi des affiches de cinéma et de théâtre, en particulier pour Marcel Pagnol, ainsi que des décors.

Il travaille également dans la publicité, dessine de nombreuses couvertures de livres et pochettes de disques, ainsi que d'innombrables dessins mêlant humour et pornographie.

Affiches de films

Dubout a réalisé de très nombreuses affiches de films, que j'ai toujours beaucoup apprécié lorsque je les collectionnais.

Cinéma

Il réalise d'abord deux courts-métrages d'animation, en 1947 : "Anatole fait du camping" et "Anatole à la tour de Nesle", qui mettent en scène le malingre Anatole et son adversaire, le brutal Sparadra.

Il scénarise ensuite "La Rue sans loi" en 1950 et "Anatole chéri" en 1954, deux longs métrages, qui transposent son univers graphique en prise de vues réelle et sont des échecs commerciaux.

Peinture

Sa production de peintures à l'huile (70 tableaux) est plus confidentielle.

Source : wikipedia.org

"Georges Courteline".

L'écrivain français Georges Courteline (25 juin 1858 - 25 juin 1929)

Il s'agit du nom de plume du romancier et auteur dramatique français Georges Moinaux ou Moineau, né le 25 juin 1858 et mort le 25 juin 1929.

Un patronyme familial incertain

Son patronyme semble n'avoir jamais été fixé définitivement. Son grand-père inscrit son fils Joseph (le père de Georges) sous le nom de "Moineau" mais signe "Moinaux". Un oncle, né en 1826, est enregistré sous le nom de "Morinaux" et opte plus tard pour "Moineaux"… Les générations suivantes utiliseront "Moinaux" ou "Moineau" indifféremment, sans que jamais le choix soit signifiant.

Vie privée

Sa compagne, l'actrice Suzanne Berty (13 novembre 1868 - 6 mai 1902), lui donne deux enfants : Lucile-Yvonne Moineau, née en 1893, et André Moineau, né en 1895 et qui consacrera sa vie au théâtre comme acteur et décorateur, sous le nom de Moineau-Courteline.

Il l'épouse en 1902 et rencontre après son décès l'actrice Marie-Jeanne Brécou (1869-1967), qu'il épouse en 1907.

Son oeuvre théâtrale

Georges Courteline est le fils de l'écrivain et auteur de théâtre Joseph Moineaux, connu sous le nom de plume de "Jules Moinaux".

Il fait son service militaire à Bar-le-Duc (55), en 1879, au 13e régiment de chasseurs à cheval, qui lui inspirera quelques-unes de ses satires, telles que "Les Gaîtés de l'escadron" (1886), "La vie de caserne" (1895), "Le 51e chasseurs" (1887), "Le train de 8 heures 47" (1888) ou "Les tire-au-cul : les gaîtés de l'escadron" (1904).

En 1880, il entre comme expéditionnaire au ministère de l'Intérieur, à la Direction générale des cultes, et se met à écrire sous le pseudonyme de "Courteline", afin de ne pas être confondu avec son père, Jules Moinaux.

Dans ses écrits, il dépeint notamment des fonctionnaires grisés par leur statut, des employés revendicatifs.

Son oeuvre la plus célèbre, le roman "Messieurs les ronds-de-cuir" (sous-titré "Tableaux-roman de la vie de bureau") (1893), plusieurs fois adaptée au cinéma et à la télévision, a largement contribué à faire entrer dans la langue française le substantif masculin du registre désuet "un rond-de-cuir" dans son acception désignant un employé de bureau ou un fonctionnaire sédentaire.

Affiche belge du film français "Messieurs les ronds-de-cuir" de Yves Mirande (1936), adapté du roman éponyme de Georges Courteline (1893)
Affiche belge du film français "Messieurs les ronds-de-cuir" de Yves Mirande (1936), adapté du roman éponyme de Georges Courteline (1893)
Affiche du film français "Messieurs les ronds-de-cuir" de Yves Mirande (1936), adapté du roman éponyme de Georges Courteline (1893)
Affiche du film français "Messieurs les ronds-de-cuir" de Yves Mirande (1936), adapté du roman éponyme de Georges Courteline (1893)

Son directeur Charles Dumay, un anticlérical convaincu, a des velléités d'auteur dramatique et Courteline le fait bénéficier de ses relations dans la presse pour que celle-ci loue le directeur ; en échange Dumay lui permet d'être peu assidu à son poste et de se consacrer à l'écriture.

Il arrête d'écrire en 1912, gérant les droits que lui rapportent son œuvre théâtrale.

Plusieurs de ses pièces sont adaptées au cinéma.

Affiche du film français "Les gaîtés de l'escadron" de Maurice Tourneur (1932), d'après la pièce de théâtre homonyme de Georges Courteline (1886)
Affiche du film français "Les gaîtés de l'escadron" de Maurice Tourneur (1932), d'après la pièce de théâtre homonyme de Georges Courteline (1886)
Affiche du film français "Le Train de 8h47" de Henry Wulschleger (1934), adapté du roman éponyme de Georges Courteline (1888)
Affiche du film français "Le Train de 8h47" de Henry Wulschleger (1934), adapté du roman éponyme de Georges Courteline (1888)

Commandeur de la Légion d'honneur, il reçoit un grand prix de l'Académie française et est élu à l'Académie Goncourt en 1926.

Gravement malade à partir de 1924 (il sera successivement amputé de ses deux jambes, en 1925 puis en 1929), il corrige et annote, de 1925 à 1927, ses Oeuvres complètes.

Source : wikipedia.org

"McNamara".

L'homme politique états-unien Robert McNamara

Il s'agit de l'homme politique états-unien Robert Strange McNamara, né le 9 juin 1916 et mort le 6 juillet 2009.

On se souvient principalement de lui comme ayant été le secrétaire à la Défense états-unien des années 1960 et de la guerre du Vietnam.

Et pour cause : il est l'homme politique américain resté le plus longtemps en fonction à ce poste, de 1961 à 1968, sous les présidences successives de John F. Kennedy et de Lyndon B. Johnson., respectivement 35e et 36e présidents des États-Unis d'Amérique.

Il avait auparavant été le premier président de la Ford Motor Company à ne pas être un membre de la famille.

Et est ensuite devenu président de la Banque mondiale, de 1968 à 1981.

Source : wikipedia.org

"Léon Foucault".

Jean Bernard Léon Foucault, né le 18 septembre 1819 et mort le 11 février 1868, est un physicien et astronome français.

Mais on le connaît davantage encore pour son expérience démontrant la rotation de la Terre autour de son axe ; son célèbre pendule étant devenu le titre d'un roman d'aventures italien à succès.

Inventeur du gyroscope, c'est également à lui que nous devons la détermination de la vitesse de la lumière.

Source : wikipedia.org

"Parmentier".

Antoine Augustin Parmentier, apothicaire militaire français, agronome, nutritionniste et hygiéniste.

Tous les français ou presque connaissent le nom de cet apothicaire militaire français, agronome, nutritionniste et hygiéniste, né le 12 août 1737 et mort le 17 décembre 1813.

Mais on ignore généralement qu'il se prénommait Antoine Augustin !

Précurseur de la chimie alimentaire et de l'agrobiologie, il est surtout connu pour son action de promotion en faveur de la consommation de la pomme de terre dans l'alimentation humaine.

Mais aussi pour ses travaux sur l'hygiène alimentaire, l'utilisation de nouveaux aliments durant les fréquentes périodes de famine.

Ainsi que comme pharmacien militaire, avec un rôle éminent dans l'organisation pharmaceutique du service de santé sous l'Empire.

Le hachis Parmentier lui doit naturellement son nom.

Et la pomme de terre elle-même fut même rebaptisée en son honneur "solanée parmentière", de 1797 à la Monarchie de Juillet.

Le nom même de Parmentier demeure aujourd'hui encore, deux siècles après sa mort, indissociable de celui de la pomme de terre, dont il fut incontestablement le promoteur infatigable et avisé, à défaut d'en être "le père" ou "l'inventeur", ainsi que les "hussards noirs" de la IIIe République en ont propagé le mythe.

Source : wikipedia.org

"Loustal"

Jacques de Loustal

Il s'agit du nom d'artiste du dessinateur et illustrateur français Jacques de Loustal, né le 10 avril 1956.

Curieusement, moi qui ai, durant ma jeunesse, rencontré de très nombreux dessinateurs, je ne l'ai jamais croisé, alors même qu'il habitait, des années durant, à Paris (75), l'immeuble de mon meilleur ami et parrain de ma fille aînée !

Illustration de Loustal

Loustal est l'auteur de nombreux albums de bande dessinée et livres pour enfants, et réalise régulièrement des couvertures pour la presse ("The New Yorker", notamment) ainsi que des illustrations pour la publicité ou des affiches de cinéma ; dont celle de l'un de mes films français préférés des années 1980 : "Un monde sans pitié", réalisé par Éric Rochant en 1989.

Affiche du film "Un monde sans pitié"
Un monde sans pitié, Affiche

Son style graphique, principalement réalisé en couleur directe, est particulièrement reconnaissable sous toutes ses formes : pinceau, plume, encre, peinture, fusain.

Artiste prolifique, avec plus de 80 ouvrages parus à ce jour, Loustal se caractérise dans le monde du 9e art et de l’illustration en s'inspirant plus de la peinture (le fauvisme, David Hockney, etc.) et du cinéma (Wim Wenders) que de la bande dessinée.

Illustration de Loustal

Et dans ce domaine, il a peu recours au phylactère, privilégiant les textes hors-champ ou le récitatif.

Il expose régulièrement ses peintures et dessins dans des galeries, en France et en Europe.

Source : wikipedia.org

"Dizzie Gillespie".

John Birks Gillespie dit Dizzy Gillespie. Trompettiste, auteur-compositeur-interprète et chef d'orchestre de jazz américain.

Il s'agit du nom de scène du musicien de jazz états-unien John Birks Gillespie, né le 21 octobre 1917 et mort le 6 janvier 1993.

John Birks Gillespie dit Dizzy Gillespie. Trompettiste, auteur-compositeur-interprète et chef d'orchestre de jazz américain.

Auteur-compositeur-interprète, pianiste, tromboniste et chef d'orchestre, il est avant tout considéré comme l'un des plus importants trompettistes de l'histoire du jazz, avec Miles Davis et Louis Armstrong.

John Birks Gillespie dit Dizzy Gillespie, en 1946. Trompettiste, auteur-compositeur-interprète et chef d'orchestre de jazz américain.
Dizzy Gillespie en 1946.

Il a participé à la création du style bebop et contribué à introduire les rythmes latino-américains dans le jazz.

Dizzy Gillespie avait une technique époustouflante et une vitesse de jeu impressionnante. Il jouait parfois avec une sourdine et se distinguait en particulier par sa trompette au pavillon incliné vers le haut.

Sa grande popularité auprès du public doit beaucoup à ses impressionnantes joues gonflées à bloc comme celles d'un crapaud, ainsi qu'à sa joie de vivre et à son humour ravageur.

John Birks Gillespie dit Dizzy Gillespie. Trompettiste, auteur-compositeur-interprète et chef d'orchestre de jazz américain.John Birks Gillespie dit Dizzy Gillespie. Trompettiste, auteur-compositeur-interprète et chef d'orchestre de jazz américain.

Source : wikipedia.org

"Maladie de Parkinson".

James Parkinson

Cette maladie est malheureusement devenue aujourd'hui si célèbre qu'il arrive souvent qu'on ne la désigne plus, par ellipse, que par le seul patronyme de son découvreur, "Parkinson".

Décrite pour la première fois en 1811 par le médecin, géologue, paléontologue et militant politique britannique James Parkinson, né le 11 avril 1755 et mort le 21 décembre 1824, il s'agit d'une maladie du système nerveux qui affecte le mouvement.

Elle se développe progressivement, en commençant parfois par un tremblement à peine perceptible d'une seule main. Elle provoque également une raideur ou un ralentissement du mouvement.

C'est une maladie dégénérative qui résulte de la mort lente et progressive de neurones du cerveau. Comme la zone du cerveau atteinte par la maladie joue un rôle important dans le contrôle de nos mouvements, les personnes atteintes font peu à peu des gestes rigides, saccadés et incontrôlables. Par exemple, porter une tasse à ses lèvres avec précision et souplesse devient difficile. De nos jours, les traitements disponibles permettent de diminuer les symptômes et de ralentir la progression de la maladie assez efficacement. Aussi peut-on désormais vivre avec "le" ou "un" Parkinson pendant plusieurs années.

Les troubles liés "au" Parkinson apparaissent le plus souvent vers 50 à 70 ans ; l'âge moyen d'apparition de la maladie en France étant de 57 ans. Au début, les symptômes peuvent être confondus avec le vieillissement normal de la personne mais au fur et à mesure qu'ils s'aggravent, le diagnostic devient plus évident. Au moment où les premiers symptômes se manifestent, on estime que de 60 % à 80 % des cellules nerveuses de la substance noire seraient déjà détruites. Ainsi, lorsque les symptômes apparaissent, la maladie a déjà en moyenne 5 à 10 ans d’évolution.

À l'échelle mondiale, la maladie est diagnostiquée chez plus de 300 000 personnes chaque année. Le nombre de cas augmente avec l’âge. On estime qu’à 65 ans, une personne sur 100 serait atteinte, et deux personnes sur 100 seraient atteintes à 70 ans et plus.

Source : www.passeportsante.net