Se donner rendez-vous en utilisant des expressions toutes faites telles que "À plus dans l'bus !" st vraiment trop compliqué !

Les conditions d'utilisation de ces expressions à vocation humoristique sont en effet extrêmement strictes !

Du moins si, comme moi, vous faites partie de ces personnes qui s'efforcent de faire ce qu'elles disent, et ce, même lorsqu'elles blaguent. Car on ne saurait rire de tout, n'est-ce pas !

Donner rendez-vous à vos interlocuteurs de cette façon vous oblige à moduler votre emploi du temps en fonction des types de transport annoncés et à votre disposition. Mais aussi à ne recourir auxdits transports qu'en fonction de vos disponibilités !

On ne peut ainsi retrouver quelqu'un que relativement rapidement. Et ce à condition :

  • d'habiter une métropole importante disposant d'un réseau d'autobus ("À plus dans le bus !") et d'un métropolitain ("À bientôt dans le métro !"),
  • de résider à proximité d'un port ("À bientôt dans l'bateau !"),
  • de vivre en zone rurale ("À plus tard dans le car !"),
  • ou d'être tout simplement agriculteur ("À tout à l'heure dans l'tracteur !") !

Pour se revoir un peu plus plus tard, un seul créneau - le lendemain - et seul moyen de transport - le train ! - ("À demain dans le train !")...

Non, vraiment, je ne trouve pas que ces blagues à la noix soient très pratiques !

Mesdemoiselles, soyez à la pointe de la mode : adoptez donc dès à présent le "Cerebral shrinkage" ou "Brain atrophy" ! !

Vous avez aimé le "Thigh gap" et lui courez désespérément après ?

Non contente d'avoir déjà perdu je ne sais combien de kilos, vous vous attachez désormais à obtenir un "Ab crack" ?

Alors essayez donc, sans tarder, le "Cerebral shrinkage" ou "Brain atrophy", dont je pressens d'ores et déjà qu'il sera l'ultime étape de cette course folle à la beauté féminine cadavérique !

... même si ces deux locutions anglo-saxonnes ne sont naturellement que pure invention satirique de ma part !

"Se signer" et "Le signe de croix".

Ce verbe et cette locution désignent la façon dont les chrétiens rendent hommage à Jésus-Christ à travers un geste rituel.

Celui-ci consiste à porter deux ou trois doigts de la main droite sur son front puis sur sa poitrine, et enfin d'une épaule à l'autre (de gauche à droite pour les catholiques, de droite à gauche pour les orthodoxes) en prononçant les paroles : "Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen".

Ce geste fait naturellement référence à la mort de Jésus, crucifié par les romains.

Source : wikipedia.org

"80% des bergers allemands sont des chiens, les autres sont des..."

Berger allemand

... "bergers allemands !".

J'ai adoré cet aphorisme, dû - parait-il - à l'humoriste américain Demetri Martin, dont je confesse humblement avoir jusqu'alors parfaitement ignoré l'existence, mais évoqué par le journaliste français David Castello-Lopes le 27 janvier 2019, dans l'émission dominicale "Remède à la mélancolie" d'Eva bester sur la radio publique française France Inter.

Explication du calembour
Il résulte de la polysémie du mot français « Berger » qui désigne aussi bien un « chien de berger » ou « chien-berger » (appelé « berger » par ellipse) qu’un gardien de troupeau.

Quand les "Coquilles" deviennent des "Couilles"... ou plutôt : des "Bourdons" !

L'une des légendes circulant sur l'origine de l'utilisation du mot "Coquille" en typographie, affirme que la celle-ci tiendrait précisément son nom de l'omission de la lettre "q" dans le mot "Coquille", qui prendrait alors la forme cocasse "couille" ("testicule" en argot) .

Une histoire de "q" dont on ne peut que s'amuser lorsque l'on connaît l'importance de ce genre d'acte manqué !

  • C'est tout d'abord l'écrivain français André Gide, qui rapporta dans son "Journal", à la date du 15 décembre 1937, l'anecdote suivante : "On raconte que Rosny, exaspéré par les erreurs que les protes faisaient ou laissaient passer, écrivit un article vengeur intitulé "Mes coquilles". Quand Rosny le lendemain ouvrit le journal, il lut avec stupeur, en gros caractères, cet étrange titre : "Mes couilles". Un prote, négligent ou malicieux, avait laissé tomber le q…". Une savoureuse anecdote qu'il avait déjà racontée dans une lettre à Jean Cocteau, le 18 janvier 1931.
  • Le sujet inspira également le facétieux Boris Vian, qui énonça le problème en ces termes, dans une lettre du 13 octobre 1954, adressée au collège de Pataphysique : "Axiome : retirez le Q de la coquille : vous avez la couille, et ceci constitue précisément une coquille".
  • Enfin, l'humoriste Pierre Desproges s'en amusa le 11 juin 1986, dans l'une de ses "Chroniques de la haine ordinaire", intitulée "Coquilles" : "Le 19 avril 1911, dans un article du "Journal officiel de la République" concernant les nouvelles réglementations en vigueur dans le commerce des œufs de poule, il était stipulé que quel que soit leur calibre, les couilles devaient être propres et exemptes de duvet au moment d'être exposées à l'étalage. Vous aurez compris que la lettre "q" du mot "coquille" avait disparu au moment de l'impression du journal".

Ainsi le mots "Couille" est-il en tous cas resté, dans le registre argotique, pour parler d'une bourde ou d'une erreur.

La vérité oblige cependant à préciser qu'une telle disparition de la lettre "q" ne constitue pas une "coquille" au sens originel, mais un "bourdon", ainsi que je l'explique dans un autre article de J'aime les Mots.

Source : wikipedia.org